Lors de l’activité de génie en herbe que j’avais préparé pour mes élèves, j’avais fait des équipes en utilisant les rangées de bureaux des élèves et chacune des équipes répondait en levant la main le plus rapidement possible. Si je me fie au modèle théorique SAMR, qui signifie respectivement substitution, amélioration, modification et redéfinition, je n’utilisais aucune technologie. Donc, toujours selon ce modèle, si j’avais voulu me situer dans la section substitution, j’aurais dû utiliser par exemple un logiciel pour créer les équipes (Ex. : Générateur d’équipes aléatoires keamk). La technologie ne fait que répliquer la tâche de base. Ensuite, si j’avais voulu me situer dans la section amélioration, j’aurais dû utiliser un logiciel d’avertisseur en ligne (Ex. : BuzzIn.live!). La technologie aurait apporté une amélioration fonctionnelle dans ce cas-là, puisque les yeux d’une personne ne peuvent pas tout voir. De plus, si j’avais voulu me situer dans la section modification, j’aurais dû utiliser un document partagé qui contient les questions et qui doit être partagé à chacun des membres de l’équipe (Ex. : Google Docs). Donc, ici, il faut constater que la tâche a été modifiée. Les élèves doivent maintenant remplir un questionnaire en équipe sur un document partagé. Finalement, si j’avais voulu me situer dans la section redéfinition, j’aurais dû utiliser une plateforme qui permettrait aux élèves de justifier leur réponse au questionnaire en effectuant une recherche et en la partageant par la suite (Ex. : Google sites). La technologie permet la création de nouvelles tâches auparavant inconcevable.