Tout public – durée 1h30

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Autour de cette comédie

Cette comédie, qui met en scène des personnages truculents et hauts en couleur, a réellement marqué l’histoire du théâtre contemporain francophone à la toute fin des années 90 avec cinq Molières et des auteurs/comédiens passés à la postérité. Créée en 1998 au théâtre Tristan Bernard à Paris, elle y a été jouée plus de 250 fois, avec 7 nominations elle décroche 5 molières dont celui du meilleur spectacle de création, meilleurs auteurs, meilleure pièce comique et révélations théâtrales féminine et masculine. Elle a également fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 2000.

La conception décor a été réalisé par Isabelle Perucho et on trouve tous les ingrédients indispensables à une comédie d’excellence, un chef-d’œuvre du genre : rebondissements inattendus, surprises, comique de situation, beauté du texte, humanité et sensibilité des personnages qui, à l’exception d’un, sont tous touchants sans cesser d’être drôles, Sous ses airs naïfs et faussement bonhommes, cette pièce est aussi une « magnifique » déclaration d’amour au théâtre – normal, c’est une pièce qui a été écrite par des acteurs pour des acteurs. Plaisir de jouer (les Mordus atteignent 35 représentations à mi 2025), illusions, petitesses et grandeurs des gens du spectacle, cette comédie familiale célèbre les rats des champs contre le rat de ville parisien, les amateurs contre les professionnels sur un ton neuf, montant crescendo dans le rire et qui nous sauve du théâtre d’arrière-garde et de ses ronrons. 

Notre mise en scène joue beaucoup sur une scénographie rythmée et précise comme il convient à une comédie de grande qualité où la musique et la lumière viennent s’imposer comme le 5ème personnage. La co-conception lumière, en période de création, a été conçue avec José Perucho et Pierre Hingre. Alors cette pièce, avec ses intrigues, ses situations de comédie, sa poésie, ses personnages, son texte, est comme un spectacle de fête qui fait toujours passer aux spectateurs un très agréable moment.

Les rires sont francs et nourris, tout en laissant un arrière-plan culturel et sociologique qui évite à « André le Magnifique » d’être une simple pochade. Mr Denis Podaydes nous fait par d'un hommage fraternel.  Messieurs Jean-Paul Alègre  (auteur contemporain) et Florient Azoulay  (dramaturge, auteur, comédien, ..), qui ont tous 2 pris part à l'une de nos représentations, ont souligné un excellent travail de mise en scène et de jeu pour une comédie dynamique dont les réactions du public sont la preuve du succès de cette reprise et adaptation par la troupe les Mordus.