Gaël Giraud and Matheus Grasselli, Continuous-time Stock-Flow Consistent Dynamics for Macroeconomics - A mathematical synthesis of our papers around non-linear macro-dynamics.
Gaël Giraud, De l’essoufflement du christianisme (Of the breathlessness of Christianity) - Second volume of my PhD thesis in theology, presumably to be published by Seuil, 2023.
Gaël Giraud, Post-Growth Economics in the Anthropocene - Paris, Gallimard, forthcoming.
Gaël Giraud, Composer un monde en commun. Une théologie politique de l’Anthropocène (Composing a Common World: a Political Theology of the Anthropocene), Paris, Seuil (oct. 2022) - First volume of my PhD thesis in theology: editor's website.
The multifaceted ecological crisis we are undergoing calls for a profound renewal of our relationship to the world. But where can we draw the creative imagination to invent new institutions to care for our global commons (health, climate, etc.) as well as the commons around us (ecosystems, money, etc.)? This exceptional book is based on a fascinating re-reading of the Gospel stories as well as on a theological dialogue with the fields of economic history, law and politics.
It shows that Christianity offers the possibility of de-institutionalizing the pattern of private property and invites to a deliberative political power capable of "composing" and preserving a world in common. Indeed, the Christian experience offers a resource insofar as the justice adage "To each according to his needs" and the Golden Rule ("Do unto others as you would have them do unto you") are constitutive of the relationship to the world that Christians are called to maintain.
And because the Christian God leaves the locus of power empty, the risen Jesus Christ having refused to occupy it, Christianity is also the religion of a sharing of God himself. This calls for the sharing of his holiness with creation, as well as for deliberation: deliberation around the Holy Scriptures, deliberation in order to elaborate collective modes of government. This book is a formidable narrative of modernity, revealing its theological unthought-of, and is also a stimulating re-reading of Christianity. (Translated from Le Seuil's website.)
Press review:
Gaël Giraud, La rivoluzione dolce della transizione ecologica. Come costruire un futuro possibile (The Gentle Revolution of Ecological Transition: how to Build a Possible Future), Vatican, Libreria Editrice Vaticana (oct. 2022) - Gathering of articles in Italian regarding the ecological transition: link.
The Gentle Revolution of the Ecological Transition by Gaël Giraud (Libreria Editrice Vaticana, pp. 236 euros 16, in bookstores from Oct. 4) is the book-manifesto for addressing the ecological and environmental crisis, and outlining a response to the energy crisis. The author, an economist, mathematician and theologian, is one of the most interesting voices on the current economic scene and on environmental issues.
Director of the Environmental Justice Program at Georgetown University, in Washington, DC, in his new book Giraud proceeds to a scathing critique of the way economics is taught, while making some concrete proposals for addressing the climate emergency. According to Giraud, neoclassical economic science does not take into account the concept of complexity, of the energy-factor, of the currency-issue.
Giraud challenges the sanctity of GDP as an index from which to derive all economic reasoning. He criticizes the unregulated finance that dominates markets, and does not stop at criticism but also makes some actionable proposals, emphasizing the important role that banks and finance in general can play in the ecological and energy transition. The ecological transition can enable the green reindustrialization of Europe, precisely on a continent where industrialization is at a standstill or rather in regression: some concrete choices, such as hydrogen, solar, etc..., can bring about the industrial renaissance of the continent, according to a distinctly green philosophy. Finally, Giraud strongly supports the perspective of looking at the world of the commons, not considering the planet as a set of private goods (air, water, soil, natural resources, but also global health, even the human body) can foster the development of a fairer, more sustainable and future-capable society. (Translated from Discatero Per la Comunicazione).
Rassegna stampa :
René Dosière and Gaël Giraud (dir.), Réveiller la démocratie (Waking up democracy), Paris, Les Editions de l'Atelier (sep. 2022): editor's website.
Ils réunissent autour d’eux soixante-dix personnalités engagées dans le débat public qui livrent chacune leur grande proposition pour réveiller notre démocratie. Droit d’amendement citoyen, planification écologique, déontologie du gouvernement, égalité femmes-hommes, jugement majoritaire, démocratisation de l’entreprise, constitutionnalisation des communs, frontière public-privé, déprofessionnalisation de la politique, conventions citoyennes : nombre de ces propositions ne manqueront pas de faire date.
Tandis que chaque nouvelle élection bat des records d’abstention, cet ouvrage pose des jalons essentiels pour contribuer à la refondation de notre démocratie.
Avec les contribution de Matthieu Abgrall, Fanny Agostini, Audrey Bachert-Peretti, Vanessa Barbé, Fanette Bardin, Yaël Benayoun, Sébastien Bénétullière, Loïc Blondiaux, Manon Bouju, Dominique Bourg, Vincent Bréhier, Philip Cadet, Julien Caron, Matthieu Caron, Lucas Chancel, Hadrien Clouet, Ophélie Coelho, Olivier Costa, Elsa Da Costa-Grangier, Axel Dauchez, Anne-Laure Delatte, Cyril Dion, Riwan Driouich, Nicolas Dufrêne, Sarah Durieux, Chloë Geynet-Dussauze, Morgane Gonon, Aurore Granero, Jean Grosset, Sophie Harnay, Stéphanie Hennette-Vauchez, Arnaud Iss, Priscilla Jensel-Monge, Régis Juanico, Jean-François Kerléo, Magali Lafourcade, Evan Lagune, Armel Le Coz, Rémi Lefebvre, Capucine Lemaire, Élina Lemaire, Corinne Lepage, Agnès Louis, Anastasia Magat, Paul Magnette, Awenig Marié, Raphaël Maurel, Dominique Méda, Pierre Meurisse, Arnaud Morando, Benjamin Morel, François Morin, Julien Padovani, Thomas Piketty, Frédéric Potier, Romain Rambaud, Antoine Rebérioux, Irénée Régnauld, Mathias Revon, Matthieu Ricart, Quentin Ricart, Ségolène Ricart, Thibault Ricart, Chloé Ridel, Cédric Ringenbach, Maxime de Rostolan, Jérôme Saddier, Laurence Scialom, Lucie Sponchiado, Thibault Tellier, Éric Thiers, Beverley Toudic, Patrice Tripoteau, Antoine Vauchez.
Revue de presse :
Gaël Giraud and Felwine Sarr, L’Economie à venir. Conversations entre Gaël Giraud et Felwine Sarr (The Economy to come), Paris, Les Liens-qui-libèrent (2021): editor's website.
Ital. transl. Un' economia indisciplinata. Riformare il capitalismo dopo la pandemia, EMI ed. (2022).
Repenser l’héritage des Lumières, réfléchir la modernité, déconstruire le capitalisme, retisser le lien social en décomposition, ou encore panser les blessures de la colonisation… Gaël Giraud et Felwine Sarr mêlent philosophie, spiritualité, politique et économie. Ils rappellent que l’économie n’est pas une finalité et insistent sur la nécessité pour l’humanité de se définir un projet plus grand que la maîtrise des instruments. Ils proposent non seulement de repenser la macroéconomie pour la faire dialoguer avec toutes les sciences afin de faire advenir une pensée de l’économie relationelle, mais aussi de modifier les structures épistémologiques de nos sociétés dans leur ensemble.
Pour remédier aux maux contemporains, Gaël Giraud et Felwine Sarr appellent à un travail intérieur, qui ouvre à l’altérité et au dialogue, à la capacité d’accueil, qu’ils érigent en fondement de l’humanité.
Felwine Sarr est un économiste et écrivain sénégalais. Il est Anne-Marie Bryan Distinguished Professeur à l’Université de Duke en Caroline du Nord. Il est l’auteur entre autres de Afrotopia (Philippe Rey, 2016) et de La saveur des derniers mètres (Philippe Rey 2021).
Revue de presse :
Gaël Giraud, Illusion financière (Financial Illusion: from the Subprimes to the Ecological Shift), Paris, Editions de l’Atelier, (2012, 2nd ed. 2013 and 3rd ed. 2014): editor's website.
Span. transl. La Illusión financiera, Sal Terræ (2014).
Ital. transl. La Transizione ecologica, EMI ed. (2015).
Brazilian transl. Illusao financeira, 2016 ed. jesuit.
Award for Illusion financière as “Best book in economics” given by French high-school scholars, 2013-2014. (Ministry of finance).
Grand Prix "Humanisme et Société ", Freemason section of the French National Assembly, Nov. 2016.
Prize Biella (for the best foreigner book), 2016.
Prize “Make the Peace" of the University of Bergamo, 2016.
L’impasse économique dans laquelle la crise financière a plongé des États désemparés, alimentée par une véritable fascination pour les marchés financiers, occulterait-elle une solution de sortie de crise originale ?
Depuis 2010, la crise financière des crédits subprimes s’est transformée en une crise des dettes publiques, et tout semble indiquer que le pire est encore devant nous. L’impasse dans laquelle les marchés financiers enferment l’économie européenne va jusqu’à remettre en cause les institutions mêmes du vivre-ensemble européen… Y a-t-il d’autres issues que la généralisation des plans d’austérité budgétaire, le paiement des dettes bancaires par les contribuables et la déflation ? L’auteur met en lumière les illusions qui brouillent le débat public actuel. Il montre en particulier que la contrainte énergétique et climatique est l’élément déterminant qui conditionne toute prospérité durable en Europe, et souligne l’exigence de la placer au cœur d’un nouveau projet qui échappe à l’addiction mortifère de notre économie à l’égard d’une finance dérégulée. Il explique que la transition écologique est un projet de société capable de sortir l’Europe du piège où l’a précipitée la démesure financière et suggère des pistes pour lever les obstacles financiers à sa mise en œuvre. Ce livre a fait l’objet de très nombreux articles de presse soulignant la clarté et l’audace des propos de l’auteur.
Revue de presse :
Gaël Giraud and Cécile Renouard, Le Facteur 12. Pourquoi il faut plafonner les revenus (Factor 12: why we must cap High Incomes), Paris, Carnets nord, (mar. 2012, 2d ed. 2017): link.
C'est une question qui revient régulièrement dans l'actualité et le débat public : Comment continuer à faire société si les écarts de revenus sont tels qu'entre le haut et le bas de l'échelle les citoyens n'ont plus rien de commun ? Aujourd'hui, dans les multinationales, les écarts de salaire peuvent aller de 1 à 2000. Au début du XXe siècle, le banquier J P Morgan définissait l'écart maximal acceptable de 1 à 20. Face aux critères mouvants concernant les inégalités socialement ou moralement acceptables, quels repères se donner ? C'est ce qu'ont cherché à savoir Gaël Giraud et Cécile Renouard ; ils répondent ici de façon à la fois scientifique et sensible, mêlant arguments économiques, sociaux et démocratiques. Premier élément de réponse : les Français sont largement favorables à une échelle de revenus raisonnée qui inclurait donc un plafond, comme le révèle un sondage exclusif réalisé en septembre 2011.
Deuxième élément : l'accroissement des inégalités économiques fait gonfler la dette, privée et publique, de façon insoutenable - plus une société est inégalitaire, plus les dépenses sanitaires et sociales sont importantes. La réduction de ces inégalités est la condition d'une nouvelle prospérité, moins énergivore et moins budgétivore. Troisième élément : une société moins inégalitaire est plus démocratique et donc plus heureuse car débarrassée des sentiments d'injustice et des rancoeurs qui aujourd'hui découragent les Français. Entre un revenu-plancher qui assure les conditions d'une vie digne et un plafond au-delà duquel la fragmentation sociale domine tandis que s'épuisent les ressources planétaires, s'ouvre un espace pour le vivre ensemble : accorder moins d'importance aux ressources matérielles, aux biens, permet de retrouver le sens des liens et de la relation à l'autre. La solution, c'est peut-être le facteur 12 : l'écart maximal des salaires (primes incluses) qui existe déjà dans la fonction publique française. Pourquoi ne pas se fonder sur cette échelle pour toute la société et soumettre cette question au débat démocratique en cette année politique ?
Revue de presse :
Gaël Giraud and Cécile Renouard (ed.), Vingt propositions pour réformer le capitalisme (Twenty Proposals to Reform Capitalism), Paris, Flammarion (2009, 2d ed. may 2009, 3rd ed. feb. 2012): editor's website.
Nominated as the “Best young French economist” (Le Monde / Le Cercle des économistes), 2009.
En décembre 2008, les auteurs de cet ouvrage s’étaient réunis pour proposer un vaste programme de réformes. Qui sont-ils ? Des praticiens des marchés financiers, des cadres dirigeants d’entreprise, des économistes, des philosophes, des mathématiciens, des ingénieurs. Depuis lors, le «plus jamais ça» du G20 s’est mué en reprise du business as usual. Trois ans plus tard, la récession gagne, la zone euro est en danger, les finances publiques asphyxiées, le secteur bancaire en faillite… Pendant que les banques sont recapitalisées aux frais du contribuable, l’économie réelle est sacrifiée sur les autels de la finance dérégulée et de l’austérité budgétaire. Aussi ont-ils remis en chantier leur programme de réformes. De la transition énergétique et écologique au statut juridique de l’entreprise, de la titrisation au mandat de la Banque centrale européenne, du social business à la formation éthique, des marchés de matières premières au droit des brevets, des prix de transfert à l’investissement socialement responsable, ce livre trace un chemin à la fois cohérent, audacieux et réaliste. L’enjeu est de taille : voulons-nous construire une société sobre, définanciarisée et solidaire ?
Revue de presse :
Gaël Giraud, La Théorie des Jeux (Game Theory), Paris, Garnier-Flammarion, collection Champs-U (2000, 2d ed. 2004, 3rd ed. 2009): editor's website.
Autant prévenir le lecteur tout de suite : ce livre n’est ni un cours de mathématiques, ni un manuel pour faire fortune dans les casinos de la côte ouest. Il s’agit d’une introduction générale à ce qu’il est convenu de nommer la théorie des jeux, domaine situé à l’intersection de l’économie et des mathématiques appliquées.
On y découvrira deux ou trois choses utiles : qu’un général d’armée ferait mieux de s’en remettre au jet d’une pièce de monnaie avant de prendre une décision ; que la crise des subprimes était inévitable ; qu’un système fiscal optimal devrait avoir un taux marginal d’imposition supérieur à 50 % ; qu’on ne gagne pas forcément à être mieux informé lorsqu’on boursicote sur Internet ; que les vertus économiques ou politiques du «laisser-faire» sont quelque peu suspectes ; qu’un «aléa moral» n’a pas grand-chose à voir avec l’éthique…
Le propos de la théorie des jeux dépasse ainsi très largement le cadre des jeux de société – qui ont constitué son premier objet d’étude. Du paradoxe de Sen au dilemme des prisonniers joué par des automates, des jeux évolutionnaires aux réseaux stratégiques en passant par les modèles de principal-agent, se dessine un champ de recherches qui, depuis vingt ans, n’a cessé de se développer jusqu’à toucher l’ensemble des sciences sociales.
Revue de presse :
*The painting is "Landscape with the Fall of Icarus" by Pieter Brueghel the Elder (circa 1558). Here is an ekphrastic poem of William Carlos Williams about it.