Ets A. PAULET Forge par estampage


François Paulet :  Je suis entré dans l'entreprise familiale en 1974, pour seconder mon père Charles qui succédait à son frère Jules partant en retraite.

L'usine, c'était Zola, avec de la fumée, du charbon, des étincelles projetées sous les énormes masses qui tombaient avec fracas de 3 mètres sur de l'acier chauffé à blanc, les gros moteurs posés au sommet des structures noires et qui entraînaient des poulies et des courroies larges de près d'un mètre ... Les sols noirs étaient en terre battue et charbon, et, dans le bureau situé à 200 m , on reconnaissait la vibration de chaque marteau-pilon et la dextérité de l'estampeur et du pilonnier.

Les derniers investissements techniques avaient été réalisés avant la guerre de 1940.

Michel Blanc, Forges Stéphanoises et président du syndicat des forgerons, m'a demandé si j'avais foi en notre métier. Je n'ai pas pu lui répondre :  les matériaux comme l'aluminium, les matières plastiques, les fibres de carbone... remplacent l'acier forgé. Dans la Loire, sur les 14 entreprises de forge de 1974, il n'en reste plus que 3, à la fermeture des Ets A. Paulet en 1982.

Ce site internet est le moyen de transmettre l'histoire d'une entreprise familiale typique du XXème siècle, avec ses phases : naissance, croissance, maturité, déclin et mort.

Et de rappeler des souvenirs à ceux qui ont côtoyé ces hommes de la famille Paulet :

Jules

1850-1905

Auguste

1881-1953

Jules

1907-1986

Charles

1918-1998

François

1945-...