Au cours de l'hiver 2017 - 2018, la ferme subit un lynchage sur les réseaux sociaux de la part de pseudo défenseurs des animaux. La plupart sont inconnus du personnel de la ferme, ne sont jamais venu discuter, comprendre ou négocier. Ces personnes se cachent lâchement derrière leur ordinateur pour critiquer nos méthode, en faisant preuve d'une complète méconnaissance de nos méthodes, de nos motivation et du monde paysan. Nous ne les apercevrons que brièvement, caché derrière les vitres de leur véhicule, le téléphone à la main, pour prendre des photos qui seront ensuite exploitées contre nous. Dans le même temps, les actes de malveillances ce multiplient : débranchement de poste électrique, vol d'animaux et de matériel, enlèvement de clôtures... Certains vont même jusqu'à insulter personnellement les employés de la fermes sur Facebook. Les vaches avaient confisquée peu de temps auparavant (voir affaire des vaches), légitimant les actions malhonnêtes de ces personnes.
Malgré ce déferlement de haine, de mensonge et de violence, le bien être des animaux reste notre priorité, nous n'avons pas le temps d'organiser notre défense. Dominique est obligé de dormir dans sa bétaillère, auprès du troupeaux pour prévenir ces actes infâmes. Les animaux sont les premiers à pâtir de l'agissement de ceux qui, nous n'en doutons pas, ne leurs voulaient que du bien. Il est vrai que dans ce contexte, les ânes ne sont peu être pas les mieux lotis dans notre ferme. Des appels à l'enlèvement (on peut également dire "au vol") des ânes circulent sur les réseaux sociaux ; ceux ci finissent par disparaître, enlevés par une personne longtemps restée dans l'anonymat. Dominique à donc déposé une plainte pour vol.
Le 04 juin 2019 ce tenait à Libourne le procès concernant la confiscation des ânes. Alors que le milieu judiciaire semblait au courant depuis un moment, ce n'est que 10 minutes avant le procès que nous avons appris ce qu'était devenus les animaux. Le secret avait apparemment été bien gardé, empêchant ainsi la mise en place d'une défense digne de ce nom.
Il s'est donc avéré que nos ânes avaient été enlevés par une personne se réclamant de la Fondation Brigitte Bardot, et que la fondation s'était portée parti civile. La plainte de Dominique s'est donc retourné contre lui. Non content de faire parti de ceux qui s'acharnent contre Dominique depuis des années et sont à l'origine des nombreux problèmes de la ferme, la fondation Brigitte Bardot demande une pension de 20 000 euros pour la garde des ânes.
Si l'un des ânes pouvais être dans un relatif mauvais état de santé, ils étaient nourris en quantité. En outre, nous savons qu'il est arrivé à une voisine de les nourrir avec du foin de mauvaises qualité (balayures de grange), qu'elle plaçait... dans des barbelés ! Cette mauvaise alimentation à entraîné des maux que Dominique avait bien remarqué. L'accusation de la fondation est donc difficilement justifiable. Pourquoi demander une tel somme pour des animaux qui étaient très bien à la ferme ?
Outre les dons et subventions, la fondation Brigitte Bardot ne subsisterait elle pas grâce à ce genre de magouilles, consistant à faire couler des ferme pour s'attirer l'attention des médias et faire payer des pensions exorbitantes ! La protection des animaux serait elle devenue un business !
A tout les défenseurs des animaux : pourquoi maltraitez vous vos camarades bergers ? Notre ferme est une des seul où les moutons peuvent vivre selon leurs comportements naturels. Nous n'avons rien à cacher, c'est pourquoi je vous invite à venir nous aider à conserver ces races anciennes et à entretenir le milieu naturel. Nous vous attendons !
Quant à vous, Madame Bardot, les manœuvres de votre organisation sont immorales et frisent l'illégalité ! Madame Bardot, j'en appelle à votre conscience, faite cesser ces cruelles magouilles pour que nous puissions, dans l’intérêt de tous, continuer à réaliser paisiblement notre travail de conservation des races en voie de disparitions et de conservation des milieux naturels.