Évaluation Environnementale:
parc Léon-Provancher
Évaluation Environnementale de Site – Phase I / Norme CSA Z768-'01
Travail présenté à Mme Etleva Ostrosi / Chargée de cours
Projet d'investigation ; 262-303-RO / Examen final - Collège de Rosemont
Évaluation Environnementale:
parc Léon-Provancher
Travail présenté à Mme Etleva Ostrosi / Chargée de cours
Projet d'investigation ; 262-303-RO / Examen final - Collège de Rosemont
Dans le cadre de la formation continue du Collège Rosemont, nous devons réaliser une étude d’Evaluation Environnementale de Site, Phase I. Le terrain d’étude a été suggéré par Dan Chartré, validé et accepté auprès de notre enseignante pour le cours « Méthodes de Vérifications Environnementales »
Notre équipe composée par Dan Chartré et Élaine Tremblay est supposée d’être retenue par la municipalité afin de réaliser l‘ÉES-I du terrain municipal dans le contexte d’un projet d’aménagement urbain du terrain à des fins récréatives, sportives et de créativité horticole, le parc Léon-Provancher est situé à Montréal sur le boulevard Pie-Ix, également appelée anciennement la Route 125.
¤ Le but d’une ÉES Phase I est d’identifier la contamination réelle ou potentielle associée à des installations ou des activités anciennes ou existantes, relatives ou exhaustives sur le terrain à l’étude et sur les terrains adjacents.
Une telle étude implique l’évaluation et la documentation des constatations découlant d’une revue des dossiers accessibles, d’une inspection du site et d’entrevues avec des personnes familières avec les lieux. Elle vise à réduire, sans toutefois pouvoir les éliminer, les incertitudes relatives aux responsabilités potentielles à l’égard des aspects environnementaux et à établir les bases, le cas échéant, d’une évaluation additionnelle du site. L’idée de se questionner sur l’usage et l’état de ce terrain particulier qui a été l’objet de questionnement sur son rôle, pour le secteur, par un groupe de citoyen depuis 2016. Nous avons été tentés de retracer l’historique de ses activités antérieures et celle de Léon-Provancher, un naturaliste québécois du 19e siècle. Nous avons donc choisi ce terrain afin d’en faire notre objet d’étude pour l’Evaluation Environnementale de Site, Phase I, afin d’avoir un maximum d’information du terrain dans un premier temps.
Une description du terrain à l’étude et des propriétés adjacentes.
Activités existantes et brève historique.
Les constatations, les conclusions et recommandations pertinentes.
Les références utilisées ainsi qu’une copie ou des extraits des documents.
Outils de travail utilisé
Normes appliquées; CSA Z768-'01 et Standard ouvert pour la conservation - CMP
Outil de gestion des tâches; Word-Excell - Responsabilités partagées
Outil procédural et Carte conceptuelle; Schématisation 2D Adobe Illustrator
Exposé magistral
Une présentation détaillée de 30 minutes
Un rapport de 24 pages + Rédaction originale
Références techniques
Schématisations + Documentations
Powerpoint animé
Portée de l'étude
Consultations
Références visuelles du site
Observations du terrain
Dépistage de contamination
Point de mire - Géolocalisation
Installations et activités existantes
Mise en oeuvre d'un projet de mobilisation
Propriété adjacentes
Recherches et résumé
Caractéristiques géologiques
Liste de documentation
Données publiques
Conclusions
Réalisations
Ressources et bibliographie
Annexes
Limites d'étude
Évaluation Environnementale de Site
phase 1 ; parc Léon-Provancher
La portée de la présente étude est basée sur la norme CSA Z768-'01 intitulée Évaluation Environnementale de Site, Phase I et sur le Guide de caractérisation des terrains du ministère de l’Environnement du Québec (MENV).
Les constatations consignées dans ce rapport sont basées sur les sources d’information suivantes:
Une inspection du terrain visé et des terrains adjacents a été effectuée par Dan Chartré et Élaine Tremblay, le 12 juillet 2021, et jugée encore d’actualité aux fins de la présente étude.
Nous avons consulté diverses sources d’informations historiques, notamment les cartes d’utilisation du sol, les photographies aériennes et les répertoires publics du MELCC sur les terrains contaminés adjacents ainsi que les dépôts de sols contaminés et de résidus industriels (voir la liste des documents consultés en référence, avec copies ou extraits pertinents à l’Annexe I).
Nous avons également élargi notre portée en consultant différents organismes afin de trouver des informations pouvant nous guider vers son usage d’aujourd’hui par ses usages antérieurs;
Atelier d’histoire de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve
François Plourde / Documentariste
Cité-Jardin Montréal
Centre d’informations Marie-Morin
OCPM (L’office de consultation publique de Montréal)
Les archives de Montréal
Musée Pointe à Callières (centre d’archives et d’archéologie)
Ville de Montréal
BANQ
Notre visite de terrain nous a permis de constater que le centre du terrain, au cœur de la carrière ne comporte peu d'activité quotidienne, seulement 2 espaces (mal entretenus) pour jouer au baseball. Nous avons aussi observé de vieux canaux de la ville désuets mais sans odeurs particulières.
Nous avons également discuté (petite entrevue) avec 2 personnes (M. et Mme Tremblay, résidents du secteur de 1930 à 1972) ayant utilisé ces terrains dans les années 1940 à 1955, nous confirmant que le terrain était peu utilisé. Il y a bien eu quelques parties de baseball l’été et une patinoire l’hiver. Il y avait à cette époque présence de carrières qui servait de dépotoir aux industries du secteur.
Selon la carte topographique et les observations effectuées sur place, le terrain est surélevé dans sa bordure du côté nord et est. Au sud s’affiche une pente faible et un creux plus prononcé vers le centre et l’ancienne carrière 76. Nous nous questionnons également sur les impacts de l’ancienne carrière 47 qui se situe, tout à côté, au Nord-Est de notre terrain d’étude.
Des sols et des eaux souterraines - Investigation du No. de carrière 76
La nature des contaminants dans la section Sud du terrain soit au niveau de la carrière 76 est composé d’un mixte industriel, de sable de fonderie et d’ordures ménagères. Selon le MELCC, la nature des contaminants au niveau des eaux souterraines est nul et au niveau du sol, le terrain est qualifié >RESC[1] (le règlement sur l’enfouissement des sols contaminés s’applique). Nous avons également trouvé 2 rapports sur l’ancienne carrière 76, situé sur notre terrain d’étude, un rapport géologique datant de 1919 et un rapport de biogaz en date de 1994.
Concernant la carrière 47 qui longe le côté Nord-Est de notre terrain d’étude vers le Jardin Botanique, il est à noter qu’elle a été remplie de résidus d’incinération et de déchets combustibles par la Ville de Montréal entre 1947 et 1956. Malgré, qu’elle représente un faible risque de contamination pour les eaux souterraines, les informations remis par le GERLED à cette époque confirme que 60% des déchets versés dans ce dépotoir étaient constitués de produits chimiques industriels.
Tel que spécifié sur notre tableau, les eaux souterraines ont été contaminés en partie dans ce secteur surtout par l’aluminium et le zinc. La nature des contaminants, qualifie le sol dans la catégorie +C, en 1995, il y a eu la volonté de réhabiliter ce sol mais les travaux n’ont jamais débuté. Dans ce secteur, en 1993, Gaz Métropolitain a détecté une valeur plus élevée que les normes acceptables de méthane. Plusieurs sondages superficiels ont eu lieu dans ce secteur par la suite (soit 182) dont 8 (huit) qui donnait des concentrations élevées de Biogaz dans le secteur Nord-Est, à la limite du Parc Léon Provancher.
[1] RESC : Règlement sur l’enfouissement des sols contaminés (Q-2, r. 18)