Conclusions
Conclusions
Données publiques
sur les terrains contaminés
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Le Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MELCC) tient à jour des répertoires publics sur les terrains contaminés et les dépôts de sols contaminés et de résidus industriels à partir des dossiers portés à l’attention du ministère. D’autres inventaires, notamment ceux couvrant les lieux d’élimination de déchets dangereux (ancien « GERLED ») ou les lieux utilisés par l’industrie de la transformation du charbon (cokeries, usines de gazéification, etc.), ont été réalisés par le passé, mais ne sont plus tenus à jour et ne sont disponibles qu’en format papier.
À Montréal, on retrouvait un total de 2036 inscriptions (excluant Montréal-Est et Montréal-Ouest) dans le Répertoire des terrains contaminés en date du 12 juillet 2021 et un total de 25 inscriptions dans le Répertoire des dépôts de sols et de résidus industriels en date du 11 juillet 2021. Le terrain de l’étude n’est pas spécifiquement identifié mais son ancien dépotoir en bordure de la rue Pie-IX, est identifié.
La nature des contaminants est en attente de confirmation, on indique la possibilité d’un mixte industriel, de sable de fonderie et d’ordures ménagères. Il existe 2 rapports sur l’ancienne carrière 76, situé sur notre terrain d’étude, un rapport géologique datant de 1919 et un rapport de biogaz en date de 1994.
¤ Selon nos recherches, notre terrain est catégorisé +C et est assujetti à l’annexe 1 et 3 du règlement sur l’enfouissement des sols contaminés.
Tableau 2 / Carrière 76
Données de la contamination
Terrain situé au sud du parc: 5570-5578, boul. Pie IX
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Concernant la carrière 47 qui longe le côté Nord-Est de notre terrain d’étude vers le Jardin Botanique, il est à noter qu’elle a été remplie de résidus d’incinération et de déchets combustibles par la Ville de Montréal entre 1947 et 1956.
Malgré, qu’elle représente un faible risque de contamination pour les eaux souterraines, les informations remis par le GERLED à cette époque confirme que 60% des déchets versés dans ce dépotoir étaient constitués de produits chimiques industriels. Dans ce secteur, en 1993, Gaz Métropolitain a détecté une valeur plus élevée que les normes acceptables de méthane.
Plusieurs sondages superficiels ont eu lieu dans ce secteur par la suite (soit 182) dont 8 qui donnait des concentrations élevées de Biogaz dans le secteur Nord-Est, à la limite du Parc Léon-Provancher.
Tableau 3 / Carrière 47
Données de la contamination
Terrain situé au nord est du parc entre la 28e et la 29e Avenue
Sur la base des recommandations recueillies et s’appuyant sur les commentaires du rapport de surveillance des Biogaz et de caractérisation des déchets de la Ville de Montréal, concernant la carrière 76 et l’ancien dépotoir Ponsard, nous nous questionnons sur les commentaires attribuables à ce site. Pourquoi mentionné dans ce document qu’il manque des informations sur ce dépotoir et cette ancienne carrière et que la ville ne peut confirmer si c’était un dépotoir rempli ou non.
On peut se poser des questions sachant qu’un rapport confirme en 1919 l’extraction de minerais et une contamination en partie des eaux souterraine. Malgré, qu’elle représente un faible risque de contamination pour les eaux souterraines, les informations remis par le GERLED à cette époque confirme que 60% des déchets versés dans ce dépotoir étaient constitués de produits chimiques industriels. Dans ce secteur, en 1993, Gaz Métropolitain a détecté une valeur plus élevée que les normes acceptables de méthane. Ensuite plus rien. Les travaux de réhabilitation ont été abandonné en 1995.
Pour le moment le parc Léon-Provancher semble sacrifié et identifié >RESC. En ce moment, le secteur est en pleine réfection (SRB) et celui-ci couvre une partie importante situé au centre du Boul. Pie-Ix. Il semble que ce plan de revitalisation prévoit faire une place à ce parc, considéré comme un sous parc. Serait-il possible de faire une évaluation environnementale de phase II ? Quel sera ces usages possibles au cœur de ce plan de remise à neuf.
Pour conclure sur le travail de ce projet, nous aurions aimé avoir encore plus de temps afin de peaufiner notre recherche au niveau des rapports à fouiller et faire les liens nécessaires avec tous ces sols contaminés, là, où la vie a été des plus prospère, sur les terrains de ces travailleurs/bâtisseurs qui ont été nos ancêtres.