Qu'est ce que le challenge E-Kart?

Ce challenge national réunit des établissements d’enseignement supérieur (IUT, Universités, Écoles d’Ingénieurs) et a pour but de mettre en compétition sur piste des équipes ayant développé leur propre kart à propulsion électrique. Cette obligation d’innover sans cesse constitue une excellente préparation au futur métier de technicien ou d’ingénieur car, dans son activité professionnelle, un technicien est évidemment sans cesse confronté à la concurrence. Étant donné le cadre dans lequel se déroule ce challenge, sachant qu'il réunit uniquement des étudiants en études supérieures , il peut être qualifié en quelque sorte de "Championnat universitaire de karts électriques".

Ces dernières années, les équipes se confrontaient sur 6 épreuves au total. Il y avait cinq épreuves de performance pure : accélération sur 50 mètres, vitesse masculine et féminine, endurance par équipe pendant deux heures puis quatre heures. Il y avait aussi une épreuve dite pédagogique car intimement liées au travail réalisé par les étudiants (innovations technologiques, qualité de la réalisation et de la documentation technique…).

À l'occasion de ces compétitions nous avons rencontré de nombreux lycéens tentés par des formations supérieures à caractère scientifique mais très souvent inquiets quant à l’évolution des métiers de l’industrie et à la pérennité des emplois qu’on pourrait leur proposer.

Nous avons remarqué qu’ils sont en moyenne très sensibles à la préservation de l’environnement et donc très attirés par tout ce qui touche au développement et à l’utilisation des énergies non polluantes comme l’électricité. De ce point de vue nos réalisations les ont vivement intéressés et de nombreuses questions ont été posées sur les batteries et leur recharge. Nous avons eu, de ce fait, pas mal de questions sur les filières universitaires amenant aux métiers des énergies nouvelles.

La grande majorité des personnes rencontrées sont très étonnées par les performances de ces karts en termes de vitesse et d’autonomie, preuve que l’opinion publique n’est pas encore convaincue que les véhicules électriques sont à même de remplacer rapidement les véhicules thermiques.