JOURNAL DE BORD

Découvrez les articles écrits au fil du temps par une équipe passionnée, palpitez-vous de cette lecture.

Premiers pas

Le 07 avril 2020

A ce jour, s’ajoutent quelques nouvelles concernant les étudiants en musicologie de l'Université de Tours. Ces derniers poursuivent leur objectif de soutien auprès de personnes isolées et d’échange autour de la musique, tout en restant motivés dans le but de redonner le sourire aux personnes qui en ont le plus besoin. 

Les étudiants répartis en quatre ateliers ont su faire preuve d’organisation et de créativité afin de lancer leur projet. Le premier atelier chargé de communication avec les personnes isolées, dirigé par Hélène Cambourian et constitué de 22 étudiants, se montre énergique et motivé. Ces rencontres téléphoniques semblent, autant pour les étudiants que pour les personnes contactées, très enrichissantes et agréables. Elles permettent à des personnes isolées de garder un contact régulier et de discuter de musique, allant de la pop, du rnb, du jazz aux musiques d’Amérique du Sud. 

Grâce à un second atelier de 10 étudiants, dont la référente est Marie-Lou Allanic, ces discussions téléphoniques sont désormais possibles, celui-ci étant chargé de trouver les personnes à contacter. A ce stade, nous comptons déjà 12 personnes isolées contactées. 

Les étudiants ont d’abord cherché dans leurs contacts personnels puis se sont tournés vers des ehpad, des centres ou encore des associations. 

29 autres étudiants font partie du troisième atelier dirigé par Lorette Fort, portant sur le choix des musiques à partager aux personnes contactées. C’est l’occasion pour eux de faire découvrir leurs dernières découvertes musicales, leurs incontournables ou encore leur style de musique préféré. 

Le dernier atelier, composé de 4 étudiants dont le référent est Emile Morinière, a lui réalisé une vidéo de présentation explicative du projet global de ces étudiants en musicologie, permettant la diffusion et la connaissance du projet de cette licence. 

Nous remercions les étudiants de chacun de ces ateliers qui se mobilisent chaque jour pour ce projet commun.


Elena et Marine

Bande annonce : une démarche engagée

Le 24 avril 2020

Bonjour à toutes et tous,

Suite au premier article d’Elena et Marine au sujet du projet “Correspondant de Guerre” paru vendredi dernier, il est temps de vous faire partager un des nombreux ateliers qui constitue le projet : l’atelier chargé de créer la vidéo de présentation, amenant le premier contact avec l’extérieur.

Parue le 2 avril sur les réseaux sociaux, cette vidéo est la première réelle entrée en matière « publique » de ce projet. Courte et ludique, elle permet également de trouver avec plus de facilité d’autres personnes se sentant isolées. L’objectif étant de faire connaître et sensibiliser un maximum de personnes.

Mais, qui s’est caché derrière cet atelier... ?

Ce projet est le fruit du travail de quatre étudiants, Salomé, Benoît, Paul et Emile, le référent de cet atelier. Dans une ambiance positive amenée par des élèves motivés le travail d’équipe a été plus qu’efficace, demandant rigueur quant à l’organisation de chacun. La répartition des tâches s’est alors faite par binôme : Salomé et Benoît dans la rédaction du scripte et Paul et Emile dans la conception du montage. Des visioconférences et appels réguliers qui ont permis au groupe de décider ensemble de la marche à suivre pour réaliser chaque étape.

Le défi principal de cette élaboration a été la création de l’animation vidéo, avec pour support un logiciel nouveau pour les étudiants. Le démarrage du projet a donc été délicat mais ils ne se sont pas découragés et ont pris du plaisir dans leurs tâches pour arriver au résultat final. Ce résultat leur a permis de découvrir des capacités informatiques insoupçonnées.

Lors de la finalisation de la vidéo, les étudiants ont pu sentir leur travail accompli avec le souhait de le faire partager. Un travail relevé avec brio entre étudiants à l’écoute d’autrui, dans le partage et la volonté d’apprendre.

Merci de votre attention ! 

Rendez-vous avec deux autres étudiants vendredi pour un prochain article !


Louise et Louna

Une évolution constante

Le 24 avril 2020

Voilà maintenant deux semaines que ce journal de bord est entretenu. Ce que nous remarquons c’est que ce projet “Correspondant de Guerre” ne cesse d’évoluer. En effet, chaque atelier, a su s’organiser rapidement et efficacement.

Tout d’abord l’atelier chargé de créer une vidéo promotionnelle a su finaliser son objectif de mettre en avant ce projet en peu de temps, si bien qu’ils ne soient que quatre. D’après leur témoignage, il n’a pas toujours été facile de se mettre d’accord sur la construction de cette vidéo, c’est pourquoi  ils méritent d’être félicité. Par ailleurs, la vidéo étant en ligne sur YouTube permet de rendre publique l’entière diffusion du projet de « Correspondant de Guerre ».

De plus, l’atelier chargé de communiquer avec des personnes isolées est maintenant au complet et chaque étudiant est associé à une personne isolée.  Des difficultés sont malgré tout présente ces derniers jours entre ces personnes isolés et les étudiants mais ceci sera rapidement repris en main. 

D’après Hélène Cambourian, référente du groupe : 

« Je suis très fière du travail fait et des conséquences sur les personnes isolées trouvées. On a de très bons retours. »

C’est  en particulier grâce à l’aide de l’atelier chargé de trouver les personnes isolées que le groupe d’Hélène a pu aussi bien se former.  Celui-ci a pour rôle de faire des recherches et de communiquer régulièrement avec les structures qui ont souhaité collaborer avec eux pour ce projet. Ce groupe a adopté une certaine habitude du fait qu’ils ont su se préparer correctement. Cet atelier leur permet alors de communiquer et de faire de différentes connaissances que ce soit avec les personnes isolées ou encore avec les étudiants.

Pour finir le tour des ateliers, celui chargé du choix des musiques  est très satisfaisant. En effet, au sein du groupe se trouve une très bonne ambiance. Chaque étudiant y faisant parti s'investit. Ce groupe dont le nombre d’étudiant est le plus élevé a permis aux étudiant faire de nouvelles rencontres et de tisser des liens.

Nous tenons donc à féliciter et à remercier tous les étudiants pour cette démarche permettant l’évolution constante de ce grand projet. 


Margot et Jeanne

À la recherche de premiers contacts

Le 27 avril 2020

Aujourd’hui, l’article portera sur l’atelier concernant la recherche des personnes isolées, permettant ainsi de les faire correspondre avec les étudiants correspondants. Constitué de 10 étudiants, ce groupe a débuté cette recherche depuis le 26 mars dernier.

Se contactant régulièrement à l’aide d’un groupe de discussion, ils ont pu ainsi se répartir équitablement les différentes tâches. 

Chacun des étudiants a d’abord avancé leur recherches en fonction de leur entourage puis a contacté des EHPAD, des centres et des associations dans le besoin.

Selon Marie-Lou Allanic, la référente de cet atelier, le point fort du projet a sûrement été la réception d’une liste d'une vingtaine de personnes isolées, grâce à l'APF France Handicap. 

Bien que cette nouvelle ait pu être réjouissante en vue de la progression du projet, les étudiants ont dû faire face à des difficultés dans la gestion de l’afflux des personnes isolées avec les étudiants correspondants. 

Mais qu’en est-il de l’entente au sein du groupe ?

L’ambiance globale est assez dynamique, et les étudiants participants y sont tous plus investis les uns que les autres.

Néanmoins, le relâchement a pu se sentir lors de la prise de conscience de l’implication liée au projet, et ainsi mettre à défaut leurs projets et travaux personnels. Heureusement, le groupe a su se reprendre en organisant mieux leur temps, et en relativisant sur les différents travaux effectués. De plus, il leur a été important de se recentrer sur l’objectif premier, c’est-à-dire de venir en aide aux personnes isolées, ainsi que de soutenir ce projet qui leur tient tant à coeur.

Merci à vous de suivre chaque semaine la progression de notre projet.

On vous donne rendez-vous en fin de semaine pour un prochain article. 


Louna et Maryloo

Un mois de lutte, le bilan

Le 01 mai 2020

Au premier mai, cela fait un mois que nous luttons par l'intermédiaire des correspondants de guerre. Nous comptons 5 étudiants chargés de créer des vidéos promotionnelles, 30 à la recherche des musiques à présenter, 13 rédacteurs et 48 correspondants pour 46 personnes isolées. Nous pouvons saluer, pour ce dernier chiffre, l’activisme de l’équipe de Marie Lou Allanic ! L’équipe a fourni un gros travail de recherche et de mise en relations afin de débusquer nos 46 participants, en passant notamment par divers organismes et groupes d’aide à la personne. 

Les correspondances se passent pour le mieux ! 

 Face à la variété des demandes et intérêts musicaux de leur correspondants, les étudiants ont su s’adapter. En effet, il ne s’agit pas ici de donner des cours de musicologie mais d’échanger en toute simplicité sur leurs morceaux préférés et d’en faire découvrir d’autres en liens avec ces derniers. Il va sans dire que le répertoire proposé est aussi large que la tranche d’âge de nos participants, qui ont entre 10 et 90 ans ! 

 Dans la grille de prise en charge, on trouve des petites pépites attendrissantes telle que « Elle n'aime pas "la musique qui endort", elle aime le gospel, 85 ans » ou encore « Aime la musique “moderne”, 78 ans » au sujet de nos participants, indications qui en dit long sur leur caractère et ne manquent pas de nous donner le sourire. 

 Au sein de l’atelier "Vidéo promotionnelle" un nouveau projet a pris forme. Il consiste à réaliser une vidéo de témoignages de ces personnes isolées expliquant leur avis sur l’intervention des “correspondants de guerre”. On y trouvera diverses opinions mais « l’atelier a globalement été bénéfique et très bien reçu » nous affirme Hugo Gatto, membre du groupe. La vidéo devrait être publiée d’ici une quinzaine de jour. Dans cet atelier de 5 personnes en 3ème année, c’est la cohésion et la créativité qui font avancer ce projet sur une très bonne voie. 

Notre projet commence à se faire connaître ! À ce titre, deux articles de journaux professionnels ont vu le jour, La Nouvelle République, Indre-et-Loire : partager la musique pour rompre l'isolement et Tours Magazine, Les étudiants en musicologie au service des personnes isolées.


Matteo et Galadrielle

L'origine des musiques partagées

Le 05 mai 2020

Cette semaine nous mettons à l’honneur un groupe pillier de ce projet. Les étudiants de cet atelier en question sont chargés de rechercher et de trouver des idées de musiques pouvant correspondre à toutes les personnes isolées avec qui nous sommes en contact. 

Ces étudiants qui constituent ce groupe sont au nombre de trente dont les référents sont Lorette Fort et Valentin Raffin. Leur rôle est de répertorier un maximum de morceaux et de styles différents que les étudiants correspondants vont pouvoir choisir et partager à leurs contacts.

Ce groupe se coordonne au quotidien sur des conversations Whatsapp et Messenger. Nous avons eu accès à deux supports qui permettent de visualiser le travail et les différentes recherches effectuées par nos camarades :

Le premier support est un tableau contenant 175 propositions à ce jour. En lisant ce document, on se rend immédiatement compte de la grande diversité des idées. En effet, tous les styles et genres de musiques y sont proposés en passant d’Elton John à Debussy, ou de Miles Davis à Radiohead ! 

Le second est un support padlet qui a été conçu par vingt personnes du groupe. Il regroupe de nouveau toutes les propositions ajoutant un lien YouTube ainsi qu’une description, par exemple, du morceau, de l’artiste, du groupe ou encore du genre de musique, support qui est donc très pratique et très utilisé par nos camarades correspondants !

De plus, Olivier Carrillo, le fondateur du projet, a mis à disposition un lien vers le site radiooooo.com répertoriant les musiques non-savantes par pays et par décennies dans lequel les étudiants de cet atelier peuvent choisir et piocher des morceaux qui les intéressent et qui pourront bien sûr intéresser les correspondants !

Nous vous remercions de votre attention et vous donnons rendez-vous vendredi pour le prochain article.


Noémie et Marc

Ce n'est qu'un au revoir

Le 22 mai 2020

Toutes les bonnes choses ont une fin. En effet c’est en ce lundi 18 mai que le projet Correspondants de Guerre des étudiants en musicologie à Tours s’est achevé suite à la fin du confinement, et par ailleurs, la fin d’une année universitaire.

Ceci dit, cet au revoir n’est pas un adieu. L’atelier chargé de correspondre avec les personnes isolées, ne s’arrête pas en si bon chemin. D’après Hélène, référente du groupe, certains d’entre-eux ont même assuré vouloir garder contact avec ces derniers, pour maintenir l’échange musical.

Léa : « En commençant les appels avec ma correspondante, je ne pensais pas que cela m’aurait autant affectée. On prend goût à faire découvrir, à découvrir quelqu’un et partager beaucoup de choses ! Bien que nous ayons dû arrêter la communication régulière précipitamment, nous avons eu le désir de garder contact. »

Marie Lou : « Il y a une amitié qui s’est créée. Souvent nos discussions durent une heure, mais on passe plus de temps à se raconter nos vies qu’à écouter ou parler de musique. Malgré nos différences (d’âge et de vécu principalement) on arrive à se faire confiance. Ce qui m’a encore plus motivée à garder contact, c’est quand elle m’a dit qu’elle aimerait bien me voir, ça m’a touchée et on s’est dit qu’on essayerait de s’organiser l’année scolaire prochaine. En sachant qu’elle n’a ni internet, ni d’ordinateur, donc pour se voir même virtuellement c’est impossible. C’est une relation amicale et j’ai envie d’avoir de ses nouvelles fréquemment comme elle des miennes. »

Tant d’autres correspondants, en plus de ces témoignages ont décidé de perpétuer cette aventure.

Un nouveau départ est alors mis en perspective. Ce projet qui a apporté à ces quelques mois une expérience nouvelle et émouvante à ces jeunes étudiants, leur a permis d’en élargir leurs visions, en créant une association, permettant de maintenir les motivations de ce projet tout au long de l’année avec une nouvelle équipe.

C’est avec de belles promesses que Correspondants de guerre prend fin, sans pour autant empêcher l’émancipation de nouvelles expériences dans un avenir proche.

Nous aimerions remercier Olivier Carrillo pour la création de ce projet et chacunes des personnes qui lui ont permis de perpétuer cette aventure nostalgique. Nous remercions également, chacun de vous pour avoir suivi l’avancée de Correspondants de guerre.


Manon et Harena, référentes de l’atelier « rédaction d’article du projet »