Les Fleurs

Quelques tableaux de fleurs . . .

  "Entouré de bouquets avares et précieux, toujours aussi soucieux du détail qu'un maître flamand, l'artiste a laissé une fenêtre entr'ouverte. C'est signe qu'il nous réserve, délibérément ou à son insu, de nouvelles surprises et des émerveillements imprévus". 

Marcel Jullian, 28 juin 1994. 

LIVRE 1, ODE 10, strophe 1

"Errant par les champs de la Grâce

Qui peint mes vers de couleurs,

Sur les bords dircéans j'amasse

L'élite des plus belles fleurs,

Afin qu'en pillant je façonne

D'une laborieuse main

La rondeur de cette couronne

Trois fois torse d'un pli thébain,

Pour orner le haut de la gloire

Du plus heureux mignon des dieux,

Qui çà-bas ramena des cieux

Les filles qu'enfanta Mémoire".

Pierre de Ronsard. (À Michel de l'Hospital, Chancelier de France). 1524-1585.


UNITÉ et pourquoi?

Il ne s'agit pas d'une profusion de couleurs, de bouquets et de natures mortes, mais d'autre chose. Chaque tableau est vivant, les fleurs ont leurs pieds bien ancrés en terre nourricière et la tête dans les étoiles, dans le céleste séjour au chef de la composition. La solitude du végétal, non accompagné d'une quelconque altérité, dans le grand silence, symbolise l'unité de soi et la Béatitude par connaissance, bien loin de l'exil et de la dualité du monde manifesté. La fleur suggère alors l'être accompli dans sa réalité la plus vraie . . . 

Et qu'en est-il de l'Agapé de Diotime pour nous humain? Serait-ce une connaissance chimérique et illusoire ou une possibilité réelle à actualiser en un état précis, supérieur à la banale existence?

L'Amour infini est sublime chose ! . . . Il rejette l'ignorance et élève l'être sur les rives de la sagesse.





"Aimer, c'est me connaître,

Ma nature la plus secrète :

La Vérité qui est en moi".

La Bhagavad Gita, 5° siècle Av JC.

"Le tubule de la Tulipe" ⬆️

73 x 60  20 Figure

Le tout premier tableau de fleur.

"TULIPES . . ."

Détail . . .

Éphémère bleue.

Pavot rouge.

Pensée orange.

Pensée jaune.

" Comme le monde sensible est inférieure à l'âme humaine,

c'est à la poésie de donner à cette nature ce que la réalité lui refuse

en lui prêtant les facultés du monde intelligible"

Francis Bacon. 

Clématite corail.

Coeur de Tulipe rose.

Coeur de Lys blanc

Détail d'une Éphémère bleue.

"C'est lui le soleil

qui a fait tout ce qui est

et rien n'a été fait sans lui, jamais.

Le Père des choses, le créateur est

la Vie et la Lumière"

Temple de Médinet Abou, Egypte.

Pivoine rose.

Liseron blanc.

Tulipe verte et blanche.

Amaryllis jaune.

Pensée jaune vif.

Iris violet.

Orchidée verte.

"Les peintres de la vie silencieuse"

Il faut dire que Monvoisin a soif de pureté et d'absolu. Il ne pouvait plus vivre dans le bruit et la fureur de notre civilisation. Il avait besoin de partir pour cultiver intensément son jardin. On songe à des peintres de la vie silencieuse comme Desportes, Oudry ou Chardin au XVIII° siècle. Le poète des Épaves du Ciel, Pierre Reverdy remarquait dans La Nature aux abois: " L'art est une aspiration supérieure de toutes les formes de la vie. La nature, c'est la vie même. Et la mort, en apparence l'anti-nature, en fait, la transformation transcendante de la vie. En accouplant les deux termes on a joint, avec cette aisance et cette gratuité dont l'esprit détient seul l'inquiétant privilège, les deux pôles entre lesquels se déroule la destinée pathétique de l'homme et de tout ce qui est". 

. . . Et très vite, la conversation roule sur le Védânta, qui en Sanscrit, la langue sacrée de la religion brahmanique, est une sorte de "Chant du bienheureux" que Monvoisin connaît fort bien:

" Il est Brahmâ... Pur, libre, éternel et sans fin,

il est incorruptible, impérissable, inétendu, immuable,

sans forme, sans origine et hors de lui il n'y a rien.

Sans distinction, Il est".

Le peintre nous parle avec passion de l'art et de cette curieuse propension à l'aimer. Nous comprenons mieux les toiles mystérieuses du peintre. Sa quête d'absence devient une réalité palpable. Son écriture est d'une préciosité sans égale.

"AZART" magazine, N° 8, 2004  

Quelques détails . . . ⬇️

"l'alisier anthraciteux du Lisianthe allicinant"

46 x 38  8 Figure.

Centre du tableau.

" . . . Fleurs, graines . . . elles sont autant de signaux d'alarme qui rappellent que, sans elles, l'homme n'éxisterait pas . . ."

D. Tanfin, Le Républicain.

Pavot rouge, détail . . .

Pavot rouge, détail . . .

Bouton de Pavot rose, détail.

 "Boutons d'Éphémères violet, détail"

Tige de l'Éphémère, détail.

Tulipe rose, détail.

Coeur de Pavot.

"Les propos papaux des Pavots

épiscopaux"


"AFFICHES"

Pose de 160 affiches au format de 3m.x4m. dans le métro Parisien, pour l'exposition personnelle dans la Frédéric GOT Fine Art Gallery, Rue St Louis-en-L'île 75004 Paris du 19 février au 10 mars 2004. 

Rencontre artiste FR3 ⬇️

Dans le métro et la Galerie Got ⬇️

"La voie du Graal de l'oisive Pivoine ivoirine"

116 x 89. 50 Figure.

⬅️ ⬇️

Détail.

Détail.

L'Iris initié . . .

Mort de l'être "d'avant"

"L'être humain ne peut s'élever et atteindre à la Vérité s'il ne corrige pas ses erreurs. Il doit viser une pureté et vivre en interne ce que peut offrir la métaphysique". 

Gros plan, détail de la fleur. 

"Clématite bleue"

"Pavot jaune au coeur rose".

"La gnose de la Rose morose"

Invitation de s.r. Brennen Gallery,

Palm Désert CA 92260

Californie.

OH34

"Liseron rose"

OH35

"Rose rose et jaune"

OH45

"Clématite rose au coeur vert"

OH52

"Tulipe rose"

OH54

"Coquelicot"

OH62

"Lisianthe bleu"

"Pavot jaune"

Détail

"Lisianthe orange"

"Pavot vert"

"Iris rose et bouton rouge"

"Pivoine verte"

"Pavot orange"

Rarement la fleur n'est plus en terre, mais dans un vase . . .

"La riole du rigolet de l'Iris lyrique"

116 x 89  50 Figure.

"Éphémère bleue"

"Pavots orange "

"Iris parme"