Le voyage des brosses et pinceaux . . .
Sur une toile préparée par ponçages, enduite de deux couches de Gesso puis d'un fond coloré au lent séchage, vient se poser la peinture. Les abondances ou les fluidités de la pâte, les couleurs dégradées, vives ou rabattues et les volumes font naître une image partielle, selon le souffle des muses de l'instant et l'aisance spontanée des pinceaux et des brosses de martre Kolinsky, conforme au dessin préparatoire. Par convention, la lumière naturelle du soleil émane et rayonne de la gauche et du haut de la toile. Ainsi, petit à petit, le sujet émerge des brumes pour s'achever et se parfaire à droite et en bas de l'ouvrage.
"L'Homme reçut, de la Vie et de la Lumière,
son âme et son intelligence.
L'âme lui vient de la Vie,
l'intelligence lui vient de la Lumière".
Poimandres, Hermès Trismégiste. Corpus Herméticum.
Progressivement certaines parties du tableau sont peintes. Puis d'autres naissent petit à petit pour laisser la place aux différentes composantes qui finaliseront l'oeuvre. Passé quelques semaines de séchage, un vernis protègera la peinture.
Le bonnet, début du tableau.
Le "visage"
Détail de la lunette
Détail du "nez"
Détail de la lunette
Le "visage"
Le "bandeau"
La "tête"
Début du foulard
Le foulard
Le vêtement
Le bijou
"La lampée de l'ample lampe ampliée"
Tableau terminé. ⬆️
"Le Silence est le mystère du monde future,
la Parole est l'organe du monde présent".
Isaac le Syrien (VII° siècle)
Autre tableau . . .
Le casque-douille
Les lunettes
Début du vêtement
La tête
La crosse de l'évêque
Le gant et la cape
La spirale
Le corps
Le gant, détail
La "monnaie du Pape"
Détail de la "monnaie"
Le connaissant est en position verticale, en élévation.
La bête est horizontale, figée dans la matière.
Le connaissant, dans le drapé: nombril et nombre d'or.
La bête: rapace, l'avidité.
La bête: la mort, détail.
La bête: luxure.
L'oeil de la connaissance.
Bénédiction et Paix
Tableau achevé: format carré. ⬆️
"La télopée hautaine des Tétins têtus"
"Tout dans le monde est divisé en deux parties,
dont l'une est visible et l'autre invisible,
ce qui est visible n'est que le reflet de ce qui est invisible".
Rabbi Abba, la Cabbale, Zohar.