Bruno Monvoisin
PRÉCISION:
La totalité des tableaux reproduits dans ce site ne sont plus disponibles et ne peuvent faire l'objet d'une vente. Certains sont anciens et correspondent à une période de création précise. D'autres plus récents, comme les fleurs, ne sont plus en galeries depuis longtemps, ni en réserve dans l'atelier de l'auteur.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé".
C'est une idée de poète. Bruno Monvoisin rend soudain évident qu'un peintre a le pouvoir de démontrer le contraire: c'est-à-dire que l'absence apparente de l'essentiel dans un tableau conduit à y penser. . . Il ne nie pas l'homme. Il ne le cherche pas à force de le cacher. Il fait que les choses lui ressemblent.
Un anthropomorphisme délibérément contrarié en quelque sorte. Loin de vouloir attribuer à Dieu une forme humaine, il peint une aubergine, un candélabre, une lettre dépliée et une fleur de menthe qui, assemblée à la flamande, prennent, sans qu'on s'en méfie, la forme d'un homme dont la présence latente est désormais, joliment obsédante. On sait qu'il y a quelqu'un, comme dans ces devinettes où il faut trouver le berger et ses échasses dans un paysage tyrolien.
Je le sais habité du respect de l'homme et de son environnement. Il se pose des questions essentielles et fréquente l'inquiétude métaphysique. Il me semble l'avoir entendu s'interroger aux fins de savoir si l'atome, comme d'aucuns le disent de l'eau, a de la mémoire. Un jour ou l'autre, à peu près immanquablement, il fera le bon faux pas: celui qui le conduira très au-delà de lui-même. Je suis sûr qu'il le franchira comme les précédents: avec sa superbe exigence d'artisan.
Marcel Jullian, 24 août 1988.
Le petit Bruno à l'âge de quelques mois, en 1953.
Après des études supérieures de commerce, (EDC, Cergic-Groupe Essec), le petit Bruno ayant grandit et travaillé dans des entreprises pendant trois années, prend le risque d'une orientation professionnelle complètement différente pour tenter de vivre en ce monde en déposant sur une toile des couleurs. Programme risqué car totalement autodidacte et non influencé par l'art moderne de l'époque, son désir est de traduire sur des tableaux cet "ineffable savouré en interne," ce que de tout temps par l'harmonie et la Beauté, tant d'êtres ont proposé à l'humanité.
"Coeur de coquelicot"
"L'igue de la Figue ignescente" 6 Figure.
"Il y avait quelque chose
de sans forme et de parfait
avant que l'Univers fut né.
Serein, Vide, Solitaire, Immuable,
Infini, Éternellement présent,
C'est la Mère de l'Univers.
À défaut d'un meilleur nom,
Je l'appelle le Tao".
Lao Tseu, Tao-Te King.
Bruno un peu plus tard . . .
Et le temps passe !
"La poésie constitue le mode de compréhension le plus juste,
elle réussie à entrer dans les profondeurs de l'essence du concept,
ce que la prose ne parvient pas à faire.
Malheur à celui qui veut faire disparaître l'aspect poétique de la vie,
il perd la saveur même de cette vie et de toute sa vérité"
Le Baal Haorot.
"Toute première signature pour les tableaux d'inspiration flamande".
Seconde signature, abandonnée depuis longtemps. Elle fut utilisée sur très peu de tableaux.
Coeur de fleur ou Centre de l'être.
Plaquemine du Japon, ou Kaki.
"Livre de poésie"
Reproduction d'un tableau "Le pavot blanc" sur la couverture de ce livre "La bibliothèque de poésie" aux Éditions France Loisirs" concernant toute la poésie du 11ème au 18ème siècle en France. Avril 2004.
Rondeau:
Quand Colette Colet colie*
Elle le prend par le collet**
Mais c'est trop grande mélancolie,
Quand Colette Colet colie.
Car ses deux bras à son col lie,
En manière d'un doux collet.***
Quand Colette Colet colie,
Elle le prend par le collet.
(*cajole), (**par le cou), (***collier)
Guillaume de Machaut v. 1300-v. 1377
Poète le plus important de ce siècle. D'origine champenoise, ce maître fut au service du roi de Bohême, Jean de Luxembourg. Son chef-d'oeuvre est Le Voir dit (Le Dit de vérité ou Le parler véridique, 1362-1365)..
L'esprit
Le voici entré dans sa période florale. Avec le même art accompli et maîtrisé, il est passé de l'inerte au vivant. Pour le moment, Monvoisin joue des tours à ses végétaux, il les fige comme du sucre glace. Il les exile loin de la terre, des ruisseaux et des libellules. Ses fleurs ont la langueur et la pâleur des odalisques cloîtrées dans un gynécée ton sur ton.
Elles ne courent pas de risque de receler une abeille butineuse. Elles sont le reflet des tulipes ou des roses de l'autre côté du miroir.
Entouré de bouquets avares et précieux, toujours aussi soucieux du détail qu'un maître flamand, l'artiste a laissé une fenêtre entr'ouverte. C'est signe qu'il nous réserve, délibérément ou à son insu, de nouvelles surprises et des émerveillements imprévus.
Marcel JULLIAN
28 juin 1994
Biographie depuis 1980 . . .
Expositions:
Paris, Liège, Honfleur, Nouméa, Rio, Deauville, Vienne, Kyoto, Saint Léonard de Noblat, Turin, Barbizon, Ury, Orly, La Baule, Marseille, Amsterdam, Douala, Brive, Angoulême, Libreville, Ris-Orangis, Nogent sur Seine, Munich, Montmorency, Melun, Quiberon, Washington, Waco, Juan les Pins, Palm desert, Le Mans, Philadelphie, Abidjan, Monte Carlo, Aubusson, Clermont-Ferrand, Scotsdale, Tokyo, Mougins, Vaduz, Limoges, Cannes, Lyon, Miami, Salzbourg, Carthage, Saint Germain en Laye, Bruxelles, New York, Dubaï, Lille, Carmel, Barcelone, La Rochelle, Soisy sur Seine, Royère de Vassivière.
Salons:
Salon d'automne, Salon des Artistes Français, Salon de la Ville de Paris,
Salon du Lys, Salon Léonard de Vinci, Préfecture de Melun,
Barbizon, Nogent sur Marne, Saint Léonard de Noblat,
La Couronne, Montmorency, L'Art en Dix, Chalais.
Galeries:
Schèmes (Lille), VRG (Paris), Shivers-Zukerman (New-York), Fernet (Bruxelles),
St Vincent (Lyon), Arcadie (Le Mans), Le Fleuron (Honfleur), Peter Breughel (Amsterdam),
Contrast (Bruxelles), Le Jardin (Salzbourg), Brennen (Palm Désert, Californie, Sottsdale, Arizona, USA),
Espace Di-Maccio (Carthage, Tunisie), Cé-Arts (Paris 8ème), Sakfa (Toulouse),
Frédéric GOT Fine Art (Paris, Barbizon, St Paul de Vence), Normandy (Honfleur, Megève, Courchevel),
Oocker (Cranendonck, Pays-Bas), Hunar Gallery (Dubaï, Émirats Arabes Unis), Liermann (Liège, Belgique), Oocker (Budel, Pays-bas), Au temps qui passe (Genolier, Suisse).
ORIGINE ⬇️
( Peintures à l'huile uniquement. Toiles sur châssis à clés. )
Le tableau qui suit, du nom de "Le délire éthylique" fut mon tout premier tableau exposé et après acceptation par le jury, il fut présenté au Salon d'automne, au Grand Palais à Paris en 1980.
À la fin du salon, on m'annonça à ma grande surprise qu'il fut vendu à un "collectionneur bien connu".
Cette toute première vente décida de mon avenir d'artiste.