Le Cavalier Gaillard, Club d'échecs de Brive la Gaillarde, pour tous les joueurs passionnés défendant les valeurs de fairplay et respect.
Le jeu d'échecs...? Pour tous, un sport !!!
Voir l'arrêté complet du 19 Janvier 2000 sur
le site fédéral : http://www.echecs.asso.fr/
Source : la revue mensuelle " Echecs et Mat Junior" de Mars 2000.
Nous serions au foot, au rugby, au tennis, au ski, etc..."les faits équivalents" ci-dessous auraient fait la une de l'actualité télévisée et journalistique. La pratique cérébrale du jeu d'échecs est peu démonstrative et de fait, peu source de sensations et d'émotions fortes, donc peu médiatique et peu popularisée car "peu productive". Mais la réalité est là...
Atlantico : * L'accident de ces deux joueurs n'est pas sans rappeler la mort d'un des plus grands champions d'échec, Vladimir Baguirov, lors d'un tournoi disputé en Finlande. Le stress des compétitions peut-il expliquer la fragilité des joueurs ? Guy Ballaiche : Malgré ces deux décès, le nombre de morts au cours de compétitions d'échecs se compte sur les doigts d'une main. Les compétitions peuvent être extrêmement stressantes notamment à cause de la pendule. Lors des entraînements, les joueurs ont le temps de réfléchir, ils ne sont pas limités par le temps or, pendant les compétitions ils sont chronométrés. Ce stress provoqué par le manque de temps peut entraîner de la tachycardie.
Des tests faits sur des joueurs d'échecs en pleine partie prouvent que certains peuvent atteindre 120 pulsations par minute. On peut mourir à cause de ce stress cardiaque. L'émotion a aussi un rôle. Serge Lamoureux, un joueur d'échecs français avait lui aussi succombé à une crise cardiaque lors du championnat d'échecs de Paris, peut-être à un moment où la partie devenait plus stressante pour lui. Tout ce stress explique les attaques cardiaques auxquelles succombent les joueurs.
Ils ont bien souvent une surcharge pondérale, boivent de l'alcool, mangent des sucreries et fument. Ces comportements apparaissent surtout à partir de l'adolescence sous l'effet de groupe. Il n'y a pas assez de prévention dans le monde des échecs. Lors des compétitions par exemple, de l'alcool est mis en vente. Depuis Bobby Fisher, l'idée que les joueurs d’échecs étaient schizophrènes ou atteints de démence s'est répandue dans l'opinion publique mais c'est en réalité une chose que l'on constate assez peu dans les faits.
Les risques cardiovasculaires sont les premiers évoqués mais grâce au jeu d'échecs, les joueurs en réduisent le risque. Même chose pour les joueurs de jeux de société. Ils ont un taux de cholestérol faible ainsi que moins de risques de contracter la maladie d’Alzheimer.
Les joueurs d'échecs sont confrontés à la sédentarité lors de leur activité. Une activité physique est nécessaire pour pallier cela. Cela est d'ailleurs recommandé aux joueurs. Le jeu d'échecs demande de l’énergie mais ce n'est pas la même que celle déployée lors d'activités sportives.
Alors, le jeu d'échecs de compétition était-il un sport ?
Faut-il des morts pour l'admettre ?
* Source xinhua du 23/8/2014
http://www.correzetelevision.fr/videos/jouez-aux-echecs-le-cavalier-gaillard_318.html