ON PARLE DE NOUS

TERRE DE VINS

Une vingtaine de vigneronnes et vignerons se sont regroupés sous la bannière Bordeaux Rocks ! pour, disent-ils, casser les codes afin de dépoussiérer l’image des vins de bordeaux. Les joyeux instigateurs et agitateurs du collectif Sophie Foray, Noémie Tanneau et Jan Thienpont reviennent sur l’état d’esprit et les missions de ce collectif. 

Un collectif de plus, pour quoi faire ?
Sophie Foray : La question est intéressante et nous est souvent posée. Un voyage aux Etats-Unis, sous la bannière du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), est à l’origine de ce collectif. L’idée pour la vingtaine de vignerons présents était de présenter des vins qui n’étaient pas distribués sur ce marché américain. Des vins originaux et vertueux. Ces vigneronnes et vignerons se sont si bien entendus qu’ils se sont retrouvés, à leur retour de périple, en Côtes de Francs sous l’impulsion de Yann Thienpont. On s’est alors dit qu’il fallait organiser quelque chose lors du Wine Paris. Ce qui nous anime c’est de faire avancer bordeaux, de dire qu’en Gironde on sait innover et faire des choses originales, loin de l’image traditionnelle et compassée qui nous est renvoyée par les cavistes ou lors des salons. Nous avions aussi et surtout envie de montrer que nous étions fiers d’être bordelais ! 

Noémie Tanneau : Un groupe de plus ce n’est pas gênant en soi dans la mesure où on dit souvent qu’un message doit être répété à l’envie avant d’être compris ! (rire) Il en faut des groupes comme celui-là qui ont pour vocation de mettre en avant bordeaux ! Je répète ce qu’a dit Sophie, nous souhaitons vraiment mettre en avant notre attachement viscéral à bordeaux et de souligner que nous ne sommes pas des bordeaux-dissidents. 

Quels sont les critères requis pour rejoindre Bordeaux Rocks ! ?
NT : Pour ma part j’ai rejoint ce collectif certaine de coller à l’esprit, de pouvoir contribuer à montrer des choses qui cassent les codes à bordeaux.

SF : Il n’y a pas de cahier de charge, aucun statut. C’est aujourd’hui un collectif de copines et de copains. La structuration viendra peut-être dans un deuxième temps. J’ajoute cependant que l’ensemble des vigneronnes et vignerons ont une certification environnementale. C’était le minimum requis. 

Jan Thienpont : Il est important de rappeler que pour nous il n’y a pas de positions dogmatiques sur la question environnementale. Chacun choisi son itinéraire en son âme et conscience. Je suis en bio mais je peux comprendre ceux qui ne le sont pas en particulier dans un millésime comme le 2023 où certains ont perdu quasiment toute leur récolte. Nous restons tous des passeurs de propriétés, avec l’idée de léguer quelque chose d’encore un peu plus beau aux repreneurs, enfants ou autres. 

Est-ce que ce collectif, et d’autres qu’on voit éclore en ce moment, sont là pour pallier un manque institutionnel ?
JT : Je ne sais pas si c’est pour pallier un manque. J’ai l’impression que ça s’est fait naturellement et très spontanément, dans la plus grande diversité de nos appellations et même le CIVB qui a initié cette rencontre originelle était à mille lieux de savoir sur quoi ça allait déboucher. C’est assez fou car le ciment a pris en l’espace d’une semaine de voyage. Il y a tous les profils de vins, en AOC ou pas. Nous sommes des Corsaires ou des Surcouf de Bordeaux, on ne se bat pas contre quelque chose mais pour bordeaux.

NT : J’ajoute que j’ai rejoint ce groupe parce que ça n’était pas compliqué ! Le bouche à oreille marche plutôt bien et j’ai pas mal de personnes qui me contactent pour intégrer Bordeaux Rocks ! Ce groupe aura vocation à évoluer mais aujourd’hui il doit conserver son cadre simple, une forme de fluidité, sans critère. J’ajoute que je voulais me retrouver dans un groupe uni autour de la défense et de la promotion de bordeaux. Les retours des professionnels sont bons, la mayonnaise prend ! J’ai envie d’y promouvoir le partage.

www.terredevins.com/actualites/bordeaux-rocks-une-bande-pour-renverser-la-table 

Sud Ouest

« Bordeaux Rocks ! » : des vignerons s’unissent autour de cuvées « qui déchirent »

Représentant une vingtaine d’appellations, ils veulent renverser l’image classique des Bordeaux et organisent, autour de leurs vins singuliers, une soirée durant Wine Paris

Cela promet de tanguer un chouïa sur la péniche du Off, en bord de Seine, le mois prochain. Une bonne vingtaine de vignerons ou négociants bordelais, issus d’autant d’appellations, y présenteront leurs cuvées décalées, en marge du salon international Wine Paris (12-14 février). Quelques viticulteurs de la rive gauche (des Graves ou du Médoc), beaucoup de la rive droite (Saint-Emilion et satellites, Côtes de Bourg, Francs, Fronsac, Loupiac ou Cadillac) promettent de filer une bonne petite claque à l’image quelque peu poussiéreuse et guindée qui colle parfois aux vins girondins. Leur groupe, nommé « Bordeaux Rocks ! », invite à une dégustation de cuvées « qui déchirent ! »

Le gros de la troupe s’est rencontré (et bien amusé) lors de la tournée « Bordeaux Undiscovered 2023 » aux États-Unis en février dernier. Ce voyage, piloté par le Conseil interprofessionnel du vin (CIVB), passé par Houston, Washington ou New York et conçu pour faire découvrir aux Américains des jus de raisin du coin hors des sentiers battus, a permis de tisser des liens forts sur le mode « ce qui s’est passé aux States, reste aux States. » Il a également accouché d’une mission commune : l’envie de redorer le blason de la maison « Bordeaux. »

« Mettre en avant Bordeaux dans sa globalité »

« Bordeaux, ce ne sont pas que les grands crus, livre Julien Queyrens, du château Peyruchet, à Loupiac. Nous sommes pleins de mecs et de nanas qui mettons les mains dans le cambouis au quotidien pour produire de bons petits vins, bien éloignés des standards. » 

« Il faut mettre en valeur Bordeaux dans son ensemble, oublier les conflits, laisser tomber nos différences », insiste Hugues Laborde, vigneron de l'Entre-deux-Mers, dont l'accent chantant rappelle son Gers natal. 

 Avec ce premier événement, et d'autres à suivre, « Bordeaux Rocks ! » vise à réaffirmer la diversité de la viticulture girondine et à promouvoir le dynamisme de ses vignerons qui souhaitent la réinventer.

www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/vin-bordeaux-rocks-des-vignerons-s-unissent-autour-de-cuvees-qui-dechirent-18100906.php 

20 Minutes

Noémie Tanneau, vigneronne du collectif, parle de nous dans un article qui revient sur sa success story grâce au Roi Charles III.


www.20minutes.fr/societe/4070281-20240113-charles-iii-comment-degustation-vin-roi-change-vie-noemie-tanneau 

Vitisphère

Noémie Tanneau, vigneronne du collectif, nommée Personnalité du Vin de l'année 2023, parle de nous dans un article qui revient sur sa success story grâce au Roi Charles III.


www.vitisphere.com/actualite-101023-la-vigneronne-noemie-tanneau-est-votre-personnalite-de-lannee-128081.html#sd_id=&sd_source= 

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