LES DÉTAILS DU CURSUS
LES DÉTAILS DU CURSUS
Pour devenir vétérinaire ou ingénieur du vivant avec un BTSA ou un BTS il faut :
être inscrit en BTSA ou BTS (liste complète au bas de cette page) ;
lors de la deuxième année du BTSA ou BTS, passer et réussir le concours agronomique ou vétérinaire de la voie BTSA-BTS (une deuxième tentative est autorisée l'année suivant la première tentative) ;
réaliser une année de remise à niveau scientifique avant l'entrée en école du supérieur dans une des 11 classes Agro-Véto Post BTSA-BTS.
Le schéma ci-dessous illustre ce parcours.
La voie BTSA-BTS des concours Agro-Véto
Le concours BTS s'adresse aux étudiants inscrits en deuxième année de BTSA ou de BTS. En cas d'échec au concours Véto, une deuxième tentative est possible l'année suivant l'obtention de son BTSA ou BTS. Pour le concours Agro, il n'y a plus de limitation de passage.
Tous les BTSA (à l'exception des Tecnico-Commerciaux et DATR) permettent de s'inscrire à ce concours ainsi que les BTS Maritimes et les BTS dans le domaine de la biologie (Analyses de Biologie Médicale - Bio-analyse et Contrôles - Biotechnologies - etc) et de la chimie. Les listes complète sont disponibles au bas de la page.
Les lauréats de ce concours intégreront, pour un an, une classe passerelle appelée "Classe Agro-Véto Post-BTSA-BTS" (voir détail plus bas) pour une remise à niveau dans les domaines scientifique (biologie, mathématiques et physique-chimie) et littéraire (français et anglais).
Le nombre de places prévues à ce concours BTS est d'une cinquantaine de places/an pour le concours vétérinaire et d'une centaine de places/an pour le concours ingénieur agronome.
Les ÉPREUVES du concours BTSA-BTS sont constituées de :
-> Pour la phase d'ADMISSIBILITÉ :
une épreuve sur dossier (évaluation du parcours académique de l'étudiant, de son profil et de son projet professionnel)
une épreuve écrite d'analyse et de synthèse de documents techniques et scientifiques (évaluation de l'expression écrite, de la capacité de réflexion, d'analyse, de synthèse, et du niveau de connaissance sur une thématique technique et scientifique)
-> Pour la phase d'ADMISSION :
3 MEM (mini-entretiens) de 10 minutes en visioconférence (ou 4 en cas de double inscription Agro/Véto). Ces MEM portent sur : la motivation professionnelle, la connaissance des parcours et des métiers possibles ; la connaissance du monde agricole/agroalimentaire/vétérinaire ; la présentation d'un travail réalisé par l'étudiant durant son BTS suivi d'un échange avec le jury.
QCM de 30 minutes sur des connaissances générales dans les matières scientifiques et de la logique (réalisé par anticipation le jour de l'épreuve écrite).
Ces épreuves peuvent se passer sans préparation spécifique en amont. D'où le passage d'un concours sans classe préparatoire.
L'INSCRIPTION se fait sur le site du SCAV habituellement entre la mi-décembre et la mi-janvier.
La classe Agro-Véto Post BTSA-BTS
Les lauréats du concours BTSA-BTS doivent réaliser une année propédeutique (préparation à l'enseignement supérieur long) en classe Agro-Véto Post BTSA-BTS avant d'intégrer les écoles vétérinaires ou agronomiques.
Ces classes comportent des effectifs réduits (une quinzaine d'étudiants).
Les enseignements suivants y sont proposés : Biologie, Physique-Chimie, Mathématiques, Français/Philosophie et Anglais.
L'emploi du temps y est conséquent (environ 40h/semaine au premier semestre et 35h/semaine au second) mais il comporte des plages de suivi individualisé, de la pluridisciplinarité et propose une pédagogie de projets, notamment autour de questions socialement vives (controverses scientifiques et socio-culturelles).
L'intégration dans les écoles se fait au bout d'un an selon les vœux et les résultats des étudiants (50% de contrôle continu et 50% d'examen commun au niveau national).
Des classes Agro-Véto Post BTSA-BTS sont ouvertes dans 11 classes (ex-ATS Bio) : Amiens, Besançon, Bordeaux, Clermont, Dijon, Gennevilliers, Montpellier, Rennes, Rodez, Toulouse et Valence.
La classe passerelle peut se redoubler en cas de soucis de santé, d'accident ou en cas de niveau disciplinaire insuffisant à l'issue de l'année scolaire (60 crédits ECTS non obtenus).
LES DIPLÔMES REQUIS
Diplômes relevant du ministère chargé de l'agriculture : brevet de technicien supérieur agricole (BTSA), obtenus dans les spécialités suivantes :
- agronomie et cultures durables ;
- aménagements paysagers ;
- analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (jusqu'à la session d'examen 2026). Et sous la nouvelle dénomination : Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (ACS'AGRI) ;
- analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Analyses biologiques, biotechnologiques, agricoles et environnementales (Anabiotec) ;
- aquaculture ;
- développement de l'agriculture des régions chaudes (jusqu'à la session d'examen 2026). Et sous la nouvelle dénomination : Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (ACS'AGRI) ;
- génie des équipements agricoles ;
- gestion et maitrise de l'eau ;
- gestion et protection de la nature ;
- gestion forestière ;
- productions horticoles (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Métiers du végétal : alimentation, ornement, environnement ;
- productions animales (jusqu'à la session d'examen 2026). Et sous la nouvelle dénomination : Métiers de l'élevage : développement, production, conseil ;
- sciences et technologies des aliments (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire (BioQUALIM) option : aliments et processus technologiques ;
- sciences et technologies des aliments (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire (BioQUALIM) option : produits laitiers ;
- viticulture - œnologie.
Diplômes relevant du ministère chargé de l'enseignement supérieur : brevet de technicien supérieur (BTS), obtenus dans les spécialités suivantes :
- analyses de biologie médicale ;
- assistant technique ingénieur ;
- bioanalyses et contrôles ;
- bioqualité ;
- biotechnologie ;
- conception et réalisation de systèmes automatiques ;
- contrôle industriel et régulation automatique ;
- cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ;
- diététique ;
- géologie appliquée ;
- maintenance des systèmes ;
- métiers de la chimie ;
- métiers de la mesure ;
- métiers de l'eau ;
- métiers des services à l'environnement ;
- pilotage de procédés ;
- techniques et services en matériel agricole.
Diplôme de technicien supérieur de la mer délivré par l'Institut national des techniques de la mer du Centre national des arts et métiers.
Diplôme relevant du ministère chargé de l'écologie :
- brevet de technicien supérieur maritime (BTSM), spécialité Pêche et gestion de l'environnement marin ;
Diplômes relevant du ministère chargé de l'agriculture : brevet de technicien supérieur agricole (BTSA), obtenus dans les spécialités suivantes :
- agronomie et cultures durables ;
- aménagements paysagers ;
- analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (jusqu'à la session d'examen 2026). Et sous la nouvelle dénomination : Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (ACS'AGRI) ;
- analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Analyses biologiques, biotechnologiques, agricoles et environnementales (Anabiotec) ;
- aquaculture ;
- développement de l'agriculture des régions chaudes (jusqu'à la session d'examen 2026). Et sous la nouvelle dénomination : Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (ACS'AGRI) ;
- génie des équipements agricoles ;
- gestion et maitrise de l'eau ;
- gestion et protection de la nature ;
- gestion forestière ;
- productions horticoles (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Métiers du végétal : alimentation, ornement, environnement ;
- productions animales (jusqu'à la session d'examen 2026). Et sous la nouvelle dénomination : Métiers de l'élevage : développement, production, conseil ;
- sciences et technologies des aliments (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire (BioQUALIM) option : aliments et processus technologiques ;
- sciences et technologies des aliments (jusqu'à la session d'examen 2024). Et sous la nouvelle dénomination : Qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire (BioQUALIM) option : produits laitiers ;
- viticulture - œnologie.
Diplômes relevant du ministère chargé de l'enseignement supérieur : brevet de technicien supérieur (BTS), obtenus dans les spécialités suivantes :
- analyses de biologie médicale ;
- bioanalyses et contrôles ;
- bioqualité ;
- biotechnologies ;
- diététique ;
- géologie appliquée ;
- métiers de l'eau ;
- métiers de la chimie ;
- métiers des services à l'environnement ;
Diplôme de technicien supérieur de la mer délivré par l'Institut national des techniques de la mer du Centre national des arts et métiers.
Diplôme relevant du ministère chargé de l'écologie :
- brevet de technicien supérieur maritime (BTSM), spécialité Pêche et gestion de l'environnement marin.
LES ÉCOLES ACCESSIBLES
LES DÉBOUCHÉS
La difficulté à définir ce métier vient du fait qu’il ne s’agit pas d’un métier mais d’un titre… Une école forme un étudiant à devenir Ingénieur Agronome pour, par la suite, être capable d’effectuer toutes sortes de missions et de tâches. Ainsi, obtenir le diplôme d’Ingénieur Agronome d’une école certifie que vous avez acquis des connaissances et des compétences de haut niveau dans le domaine de la spécialité choisie en école.
Savoir travailler en équipe
Être organisé
Être rigoureux et curieux
Avoir un esprit de synthèse et d’analyse
Avoir le sens de la communication
Ci-dessous, le témoignage d’un ingénieur agronome publié sur le site imaginetonfutur.com
L'Agronome est un « ingénieur du vivant ». Il met à profit ses connaissances techniques et scientifiques liées à l'environnement. À partir de là, une quantité de métiers et de domaines d'activités sont possibles.
Un agronome peut se spécialiser dans la connaissance des sols, des plantes, des animaux, de la forêt, de la vigne, de l’agroalimentaire, de l'environnement, de la mer, etc. Il peut très bien être salarié d'un institut public ou bien travailler dans une entreprise privée. Les employeurs apprécient le côté « touche-à-tout » des ingénieurs agronomes. Nous sommes très généralistes et polyvalents.
Je suis Ingénieur agronome chargé de projet pour l'Institut d'élevage à Amiens en Picardie. J'ai sous ma responsabilité plusieurs équipes d'ingénieurs et de techniciens spécialisés en production animale.
Chaque équipe va sur le terrain pour visiter des fermes. Elle collecte des données sur la production des animaux, les prix d'achats, l'organisation, la comptabilité de la ferme... Notre rôle est de compiler ces informations afin de modéliser une exploitation régionale virtuelle qui permet par exemple de faire des simulations (une baisse des ressources, l'impact d'épidémies sur la production...). C'est un outil important, riche en références techniques et économiques.
Par ailleurs, nous travaillons sur des thématiques plus globales, nationales et européennes comme la réforme de la Politique Agricole Commune, la PAC.
Je collabore à la dynamique régionale et nationale de notre agriculture. Je peux ainsi participer à tout le processus décisionnel. Mais tout le volet relationnel demande beaucoup de déplacements et de réunions.
Ce qui me manque, c'est d'être sur le terrain, en contact avec la terre. C'est d'ailleurs un grand dilemme car devenir éleveur pour prendre la succession de mon père est une éventualité pour les années à venir.
S'il est passionné par la nature et les sciences, il trouvera dans l'agronomie un profil qu'il lui correspondra. Beaucoup de jeunes doués pour les SVT ne savent pas quel métier ils veulent exercer. Ce n'est pas un problème : pendant leurs études d'ingénieurs, leurs choix s'affineront car ils auront l'occasion de toucher à tous les domaines de l'agronomie.
De nombreux témoignages vidéos permettant de cerner un peu mieux les contours des prérogatives d'un ingénieur du vivant sont disponibles sur internet. Voici quelques liens ci-dessous.
Devenir ingénieur agronome : https://www.youtube.com/watch?v=UGLfC65Px2A
Le métier d'ingénieur écologue : https://www.youtube.com/watch?v=ycVzM8eO9fs
Cursus d'un ingénieur agronome : https://www.youtube.com/watch?v=tDPIMnYDmh0
Le métier d'ingénieur agronome en semences : https://www.youtube.com/watch?v=Uh51eemnzN8
C'est quoi ton job ? Ingénieur agronome : https://www.youtube.com/watch?v=jpzTrmLInMo
Témoignage : élève ingénieur agronome en productions animales : https://www.youtube.com/watch?v=lm0oMluv3uw
Derrière le titre de Docteur en médecine vétérinaire, se cachent en fait de nombreux métiers différents :
Vétérinaire canin (animaux de compagnie).
Vétérinaire équin.
Vétérinaire rural (animaux de rente) ou mixte (animaux de compagnie et animaux de rente).
Vétérinaire conseil dans les élevages en filière organisée.
Vétérinaire inspecteur de la santé publique vétérinaire.
Vétérinaire directeur d'un laboratoire départemental.
Vétérinaire des armées.
Vétérinaire de l'industrie pharmaceutique.
Vétérinaire de l'agroalimentaire.
Consultez la page suivante pour davantage de précisions :
https://www.veterinaire.fr/la-profession/devenir-veterinaire/les-metiers-veterinaires.html
L'INSERTION PROFESSIONNELLE