Fondateurs
Cécile Vibarel
Née en 1975, en terre occitane, à Montpellier, où j'ai passé une partie de ma vie près du rivage méditerranéen, j'ai exploré, au cours du temps, des territoires marquants, entre l'intensité de la vie urbaine et l'immersion intime dans la nature : la Lozère et les Pyrénées de l'enfance, des études à Lyon puis une longue immersion à Paris et enfin dans les Boûches du Rhône (Marseille/La Ciotat).
Après une formation en Histoire, Philosophie et Ethnologie, un séjour fondateur en terre africaine (Mali) me conduit à l'obtention d'un DEA d’Anthropologie Africaniste sur les relations entre les pratiques magico-divinatoires et la religion.
En parallèle à mon métier d'enseignante-documentaliste, j'ai publié, en revues papier ou numérique, des poèmes, des articles et des recensions d'ouvrages dans le domaine de la poésie et des sciences humaines (Arpa, Voix d’encre, Europe, le Blog des Découvreurs, la Revue des Ressources).
Sensibilisée à la pensée géopoétique de Kenneth White, j'oriente actuellement mes recherches (anthropologie, art, poésie contemporaine) à partir de ce champ ouvert sur un nouveau rapport de l’homme à la Terre. Installée depuis l'été 2021 en Polynésie Française, à Bora Bora, j'ai entrepris un travail anthropologique sur le rapport au corps et à la nature dans le contexte insulaire océanien.
Yannick Barazer
Né dans l'Outre-Forêt alsacienne (Unteremwald) en 1969 avec un ancrage ascendant nord-finistérien. Un séjour marquant l'enfance de deux années à la corne de l'Afrique : Djibouti, porte de la Mer Rouge. Une adolescence chaotique au nord de l'Ile-de-France en bord d'Oise.
Suivent une douzaine d'années d'errances et de mysticisme, entre la Rue et plusieurs séjours en Inde (deux années en tout). Pour arriver, à la trentaine, en vallée de la Drôme [Diois, contreforts sud du Vercors]. C 'est là qu'au début des années 2000 je rencontre la géopoétique. Après 4 années de terrain à Bora Bora, aux Iles-Sous -le-Vent, je réside maintenant dans le Limousin.
Je conserve en formule-source ces mots de Kenneth White, lors d'un premier entretien via courriel : «ni imaginaire, ni symbolisme, ni mythologie» : pour horizon, une relation nue à la réalité physique, un corps à corps avec le monde.