Il n’existe point de grands noms de la littérature française nés à Montpellier. Cependant les nombreux atouts de la ville ont attiré des écrivains très célèbres comme Pétrarque, Rabelais, Molière, Jean Jacques Rousseau, John Locke, André Gide, Paul Valéry, Valéry Larbaud, Stendhal …. qui n’avaient pas toujours les mêmes raisons de s’y rendre. Exilés ou proscrits, malades inquiets, étudiants ou touristes dilettantes, tous ont évoqué le « Clapas » avec leur sensibilité et leur subjectivité. Ce d’autant plus que les voyages furent pendant longtemps une sorte d’épreuve, jalonnée de difficultés, liées aux moyens de locomotion et de longues distances parcourues dans des conditions parfois dantesques. Ces voyageurs intellectuels, hommes de cabinet, se retrouvaient dans un environnement qui ne leur était pas familier (langue, moeurs, climat) se sentant brusquement exposées percevant les choses avec une acuité particulière qui nous en apprend beaucoup sur la ville et sa population.Tous ont saisi une parcelle de l’âme de MPL. Les uns insistant, en des termes contrastés, sur la beauté ou la laideur du lieu, sur le caractère exubérant du « petit peuple », sur les hôtels particuliers et les taudis, sur les femmes réputées pour leur beauté et parfois leur intelligence, sur les Grisettes qui font rêver…A travers ce corpus, on perçoit une ville qui évolue et une grande diversité de tons et de jugements qui peuvent faire sourire, émouvoir ou agacer. A ces grands noms littéraires, viennent se joindre des auteurs peut être moins connus mais issus du terroir, dont l’exubérance créatrice, l’humour, la légèreté et la poésie (Max Rouquette, Jeanne Galzy, Georges Dezeuze…) viennent ajouter une note locale à ce florilège de textes choisis. Lire, écouter, parcourir les ruelles et les lieux, humer la ville à travers les époques et les tempéraments, tel est le contenu de cette visite.
La présentation du groupe BRL (Exploitation du réseau hydraulique de la région Occitanie) a eu lieu sur le site de pompage de l'eau du Rhône de la station Aqua Domitia à Mauguio. Cette matinée s'est déroulée en deux temps :
1/ Présentation de BRL (histoire, organisation, infrastructures des différents systèmes)
2/ Visite des stations de pompage Aqua Domitia et/ou Méjanelle.
En 1743, les habitants de Montpellier se sentent menacés et décident de financer la construction d’ouvrages défensifs pour protéger le littoral languedocien des incursions ennemies (pirates, anglais, empire Ottoman, etc.). Ainsi, l’ouvrage de la Redoute de Ballestras est bâti à l’emplacement où nous sommes aujourd’hui.
Puis, au début du XXe siècle, cet ouvrage défensif ayant perdu son utilité, les autorités bâtissent un réservoir d’eau au sommet de cet édifice pour répondre au besoin de la population en eau. En 1943, cela ne suffit plus, les autorités décident de construire un château d’eau qui englobe totalement cet ouvrage défensif, qui se trouve jusqu’au début des années 1990 ici, masqué et caché au regard de tous.
La Redoute de Ballestras est démontée pierre par pierre en 1991 et réinstallée au Parc du Levant, où elle abrite de nos jours le musée Albert Dubout.
Source : L’histoire de Palavas-Les-Flots et des palavasiens », rédigé par Christian Jeanjean, éditeur mairie de Palavas-les-Flots, 2013, 245 pages
Un sentier de randonnée traverse la réserve naturelle depuis l'entrée de la rue de Ferran jusqu'au domaine de la Valette. Le parcours peut être prolongé jusqu'au parking d'Agropolis Muséum. Il permet de longer deux anciens moulins et de découvrir un ensemble unique, témoin d'un ancien domaine viticole et agricole. On y voit quelques éléments de l'ancienne filature, du château de la Valette (siège des parcs nationaux de France), un arboretum riche d'une vingtaine de cyprés chauves, une glacière et les vestiges d'un ancien moulin à bard (rive gauche).
Le genette, le blaireau, le rollier, le loriot ou la bouscarle de Cetti peuplent cet espace naturel. Fréquenté depuis l'homme de Néandertal, ce secteur de Montpellier témoigne de l'utilisation du Lez pendant de nombreux siècles.
« Tel un géant surgi des eaux entre mer et étangs, la cathédrale de Maguelone se dresse sur son îlot volcanique au pied des vignes qui glissent jusqu’à la limite des eaux ».
Ce lac est au sein d'un grand espace naturel aménagé de pistes. Il s'étend sur un parcours boisé qui longe la Mosson et qui va d'un côté à la Paillade et d'un autre à Grabels. Il est possible aussi de cheminer vers Saint-Georges d''Orques.
À 3 km seulement du centre de Montpellier, le parc Méric est un enchantement ! Splendide bâtisse du XIXe, terrasses surplombant le Lez, champs de coquelicots… Le peintre Bazille (reproduction d'une peinture ci-dessus) a vécu ici et y a trouvé l’inspiration pour plusieurs de ses œuvres.
Ce grand parc, situé à l'ouest de Montpellier, dispose de grandes pelouses et de jeux pour enfants. Depuis cet espace vous avez une vue sur le château de Bon et pourrez profiter de son bassin et de sa fontaine. Cette partie est entourée d'un parcours boisé aménagé de bancs.
Le Parc du Château de Grammont à Montpellier est l’un des plus grands espaces naturels de la ville avec 90 hectares de forêt de cèdres, de bosquets semés d’une luxuriante végétation méditerranéenne, de vastes prairies fleuries. Du monastère installé sur ces lieux au 12ème siècle, seule reste la salle capitulaire devenue salle des mariages.
L’aqueduc Saint-Clément (plus communément appelé l’aqueduc des Arceaux) fut bâti au XVIIIe siècle afin d’alimenter Montpellier en eau. L’aqueduc relie la source Saint-Clément au château d’eau de la promenade du Peyrou sur une distance de 14km : c’est grâce à cette construction que Montpellier a pu se doter de ses nombreuses fontaines du centre-ville.
L’étonnante destinée d’une bâtisse qui a grandi au siècle des lumières, propriété d’une grande famille illustre qui compte un botaniste. Le bâtiment a vu passer l’histoire. Il était une fois une modeste maison médiévale, implantée sur un ilot transformé en hôtel particulier au XVII.
Photos de la balade
La source du Lez assure l'alimentation en eau potable de 74% de la population des 31 communes de la Métropole. Elle se situe au Nord de Montpellier, dans une zone de roches calcaires vieilles de plusieurs dizaines de millions d’années, propices à l’infiltration et au stockage de l’eau de pluie, grâce aux nombreuses fissures qui les traversent.
Sur le tracé de l’aqueduc qui alimentait jadis la ville en eau, un sentier champêtre de 2 km vous invite à découvrir un aspect inattendu mais charmant d’une « campagne » urbaine. En particulier, le sentier longe les jardins du conseil départemental de l'Hérault.
Fondée au VIe siècle avant notre ère par les Etrusques, Lattara est un port de commerce particulièrement actif, idéalement situé sur les rives de la Méditerranée. Une vocation qui évoluera au fil des siècles, pour atteindre son apogée au XVe siècle sous l’impulsion de Jacques Cœur, grand argentier de Charles VII.
Sophie Desmarets est réputée pour ses rôles de théâtre de boulevard dont «Fleur de Cactus », elle a débuté dans l'adaptation cinématographique de « 120 rue de la Gare », l'œuvre d'un autre Montpelliérain, l'écrivain Léo Malet. Mais Sophie Desmarets et sa famille étaient affectivement liées au quartier de La Paillade dont ils ont été les premiers habitants. Et notamment à ce domaine viticole communément appelé la maison des De Baroncelli. En vendant des terrains agricoles à la Ville de Montpellier, les époux De Baroncelli ont rendu possible la réalisation de la ZUP de La Paillade.
Plusieurs balades ont été faites à partir du parc, notamment jusqu'au lac des Garrigues.
Construit dès 1723 par le Trésorier des États du Languedoc Joseph Bonnier de la Mosson, le château de la Mosson est un monument d’exception dont il ne reste aujourd’hui que des vestiges : grand salon aux superbes gypseries, statues, terrasses, parc et buffet d’eau grandioses. Son histoire fascinante nous plonge dans le XVIIIème siècle fait de splendeurs et de décadence où vous comprendrez comment ce château construit pour imposer la puissance de Joseph Bonnier a pu en une vingtaine d’années être démantelé par les extravagances de son fils portant le même nom.
Bordé par la rivière du Salaison, le lac est très fréquenté et connu notamment des Héraultais. Accessible en voiture, à pied et en tram, depuis la station Via Domitia (Ligne 2), le site est ouvert toute l’année et l’accès est libre. Ce plan d’eau est une véritable aire de jeux ludique, aquatique et de plein air. Ancienne carrière de calcaire, entouré de collines, d’arbres et de pinèdes, cet espace naturel possède une faune aquatique riche, composée de plusieurs espèces de poissons : carpes, truites, sandres, poissons blancs.
"Le respect vient de l'émerveillement"
Au promeneur éberlué qui découvre avec stupeur au détour de la rue Rouget-de-Lisle la silhouette gracieuse et exotique de la pagode Vat Xieng Thong Vora Maha Vihane, on peut assurer qu’il ne rêve pas et que quelque génie malicieux ne l’a pas transporté d’un coup de baguette magique de la capitale du Languedoc-Roussillon à la lointaine et mystérieuse Luang-Prabang au nord du Laos.
Du XIe siècle au XIIIe siècle, le domaine d’Ô est strictement agricole. C'est à partir du XVIIIe siècle que la "folie" voit le jour. Ces folies sont des maisons de villégiature ou de réception destinées à l'aristocratie ou à la bourgeoisie, et généralement situées en périphérie des villes. En 1730, une maison des champs est construite sur le domaine. Jean-Emmanuel de Guignard, alors vicomte de Saint-Priest et futur intendant du roi en Languedoc, en fait l'acquisition en 1743. Celui-ci confie la construction de l'édifice, que l'on connait actuellement, à l'architecte Charles Gabriel Leblanc et la réalisation du jardin à Jean Antoine Giral.
Le Jardin des Plantes est l’adresse parfaite pour les amoureux de la nature. Fondé à la fin du 16ème siècle par Henri IV, ce jardin, qui est le plus ancien de France, recense 400 ans de botanique. Prenez le temps d’examiner chaque espèce de ce coin de paradis, apprenez les particularités des différentes plantes et fleurs de cet écrin naturel. Vous avez la possibilité de découvrir le jardin seul ou en faisant des visites guidées. Avec son étang aux grenouilles et ses bambous, l’endroit est idéal pour se ressourcer, reprendre son souffle et faire le plein d’énergies naturelles.
Christian Vigne vous invite à la source de l’Avy le mercredi 29 Mai à 9h30 pour la dernière balade du mois. Le rdv est fixé à 9h30 sur le parking du parc indiqué par les panneaux au centre de Grabels - immédiatement à gauche après avoir franchi le pont très étroit.
Ce sera l’occasion de vous présenter cette résurgence aux formes évocatrices appelée également « la source des lépreux », « le gour du Dragas » ou encore « les fesses de Madame » à l’époque du célèbre caricaturiste Albert Dubout ….