Qu'est ce que le Low-tech ?
La low-tech se caractérise par la mise en œuvre de technologies simples, peu onéreuses, accessibles à tous et facilement réparables.
Elle fait appel à des moyens courants et localement disponibles (dont la réutilisation ou le recyclage d’objets et/ou de matériaux usuels). Elle s’appuie sur le concept d’innovation frugale, qui consiste à répondre à des besoins déterminés par des solutions technologiques les moins sophistiquées et les moins coûteuses possibles, sans pour autant faire de concession sur le niveau du service rendu.
Comment définir un objet low-tech ? Inutile de dire que le dernier iPhone, une console de jeux ou même une voiture électrique Tesla ne sont pas du tout low-tech ! Trois critères sont nécessaires pour définir un objet comme low-tech :
Réparable car il doit être facile d’entretien et réparé et entretenu localement. Cela implique un fonctionnement simple et compréhensible par le plus grand nombre.
Recyclable car on doit pouvoir récupérer un maximum de ressources au moment du recyclage.
Viable, car il doit utiliser le moins de ressources possibles pour livrer une empreinte environnementale la plus faible possible.
Voici un exemple de jeu low-tech à base de carton :
Ce jeu sera mit à disposition sur notre stand et sera à gagner pour les joueurs avec les meilleurs score de notre borne d'arcade
Pourquoi la low-tech ?
La démarche low-tech questionne en premier lieu les besoins. À quel point le recours aux technologies est-il indispensable ? Elle permet une réappropriation des outils, parce qu’ils sont moins complexes, et favorise la créativité humaine.
D’une certaine manière, la démarche low-tech remet la technologie à sa juste place. Elle cherche son utilisation juste et suffisante.
Plus largement, elle accompagne une critique de la société de consommation et de la surproduction, alors que les impacts environnementaux de la high-tech sont de plus en plus visibles (exploitation démesurée de matériaux rares, obsolescence programmée, surconsommation d’énergie, génération excessive de déchets…)
Quelles applications concrètes ?
La low-tech peut s’appliquer dans de nombreux domaines ; le numérique, le bâtiment, l’énergie, l’agriculture ou la mobilité… Elle privilégie l’esprit du « do it yourself » (« fais-le toi-même »).
Dans le numérique, par exemple, elle promeut l’utilisation de logiciels libres, de réseaux Internet autonomes ou l’utilisation de systèmes d’exploitation qui permettent de continuer à utiliser de vieux ordinateurs.
On peut aussi mobiliser la low-tech pour fabriquer facilement un four solaire, une éolienne domestique pour créer de l’électricité ou un réflecteur de chaleur pour les radiateurs de la maison. Même ton skateboard peut être considéré comme un moyen de te déplacer low-tech !