Nous croyons ce que l’Église a confessé dès le commencement, gardant la foi transmise par Jésus-Christ et les apôtres.
« Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Éphésiens 2.20).
Nous croyons en un seul Dieu, éternellement existant en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Nous croyons que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est venu dans le monde, qu’Il a pris notre nature humaine, qu’Il est mort pour nos péchés et qu’Il est ressuscité pour nous donner la vie éternelle.
Nous croyons qu’en Lui seul se trouvent le salut, le pardon et la réconciliation avec Dieu.
Nous confessons que nous avons été sauvés par la grâce, par la foi en Jésus-Christ, et non par nos œuvres.
Par cette foi, nous sommes devenus de nouvelles créatures, régénérées par le Saint-Esprit pour marcher en nouveauté de vie.
Nous croyons que le baptême d’eau, selon l’ordre de Jésus-Christ, est un acte d’obéissance et un témoignage public de notre foi.
Par ce baptême, nous déclarons que nous sommes morts au péché et ressuscités avec Christ pour vivre une vie nouvelle, sous la direction du Saint-Esprit.
Nous croyons que le baptême du Saint-Esprit est une expérience spirituelle réelle par laquelle le croyant reçoit puissance, discernement et courage pour témoigner et servir Dieu.
Le Saint-Esprit nous sanctifie, nous fortifie et nous rend capables de manifester la vie et la présence de Dieu dans le monde.
Nous croyons que le Saint-Esprit accorde à l’Église une diversité de dons spirituels et de dons de service (1 Corinthiens 12 ; Romains 12 ; 1 Pierre 4:10) pour l’édification du corps de Christ et le témoignage de l’Évangile.
Les dons spirituels — tels que la prophétie, la parole de connaissance, la parole de sagesse, la guérison, la foi, ou le parler en langues, le discernement des esprits — manifestent la puissance de Dieu.
Les dons de service — tels que le ministère, l’enseignement, l’exhortation, la générosité, la direction ou la miséricorde — expriment le cœur de Christ serviteur.
Cependant, nous croyons que le don suprême est la charité (1 Corinthiens 13:13).
Sans l’amour, l’exercice des dons devient vide, charnel et peut conduire à l’orgueil ou à la confusion.
Les dons ne prouvent pas la maturité spirituelle ; seul le fruit de l’Esprit, et avant tout la charité et l'obéissance, en sont la véritable preuve.
Nous mettons en garde contre :
le don des langues, facile à imiter et parfois exercé avec orgueil,
le don de prophétie, qui, s’il n’est pas rempli de l’amour de Dieu, peut provenir de la chair et doit donc être exercé avec beaucoup de discernement (1 Corinthiens 14:29).
Ainsi, tous les dons doivent être exercés avec amour, humilité, soumission au Saint-Esprit et discernement, pour la gloire de Dieu seul et l’édification du corps de Christ.
Nous croyons que la Sainte Cène est institué par Jésus-Christ pour rappeler Sa mort et proclamer Son retour.
En partageant le pain et la coupe, nous annonçons que le corps de Christ a été brisé pour nous et que Son sang a été versé pour le pardon de nos péchés.
Nous la célébrons avec respect, reconnaissance et communion fraternelle, jusqu’à ce qu’Il revienne.
Nous croyons que le fruit de l’Esprit — l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi — est la marque d’une vie véritablement remplie du Saint-Esprit.
Nous désirons marcher chaque jour dans la lumière, refléter le caractère de Christ et porter du fruit pour la gloire de Dieu.
Nous croyons que Dieu appelle tous les hommes au salut (1 Timothée 2:3-4) et ne veut qu’aucun ne périsse, mais que tous parviennent à la repentance (2 Pierre 3:9).
Cependant, Dieu a aussi donné à l’homme la liberté et la responsabilité de répondre à Son appel (Deutéronome 30:19).
Nous croyons que ceux qui demeurent en Christ sont gardés par Sa puissance (Jean 10:27-28; Jude 24) et que rien ne peut les arracher de Sa main tant qu’ils demeurent dans la foi.
Mais nous croyons également que l’homme peut se détourner volontairement de la grâce, s’endurcir dans le péché et rejeter la foi qu’il avait reçue.
La Bible avertit :
“Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.” (Hébreux 3:12)
“Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés.” (Hébreux 10:26)
“Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi : vous êtes déchus de la grâce.” (Galates 5:4)
Ainsi, nous croyons que le salut peut être perdu non par faiblesse, mais par rupture volontaire et persistante avec la grâce de Dieu.
Nous rejetons l’idée d’une sécurité éternelle inconditionnelle, mais nous affirmons avec assurance que ceux qui demeurent dans la foi, par la grâce, persévéreront jusqu’à la fin (Matthieu 24:13; Philippiens 1:6).
Notre position reconnaît la souveraineté de Dieu dans le salut et la responsabilité de l’homme dans sa réponse.
La grâce de Dieu est première, suffisante et persévérante — mais elle ne force pas la volonté de l’homme.
Nous croyons que Jésus-Christ reviendra bientôt dans la gloire pour juger les vivants et les morts.
Ceux qui auront cru en Lui hériteront de la vie éternelle, et ceux qui L’auront rejeté seront séparés de Dieu pour toujours.
Nous attendons avec espérance Son glorieux retour, la résurrection des morts et la promesse d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre où régnera la justice.
À notre Dieu soient la gloire, l’honneur et la puissance, dès maintenant et pour l’éternité.
Amen.