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Mise en vedette des chercheurs
Mise en vedette des chercheurs
Logambal SOUPRAYEN-CAVERY
Je suis Maître de conférences en sciences du langage à l’Université et à l’INSPé de La Réunion et membre du laboratoire de recherche ICARE (institut coopératif austral de recherche en éducation). Je suis également responsable pédagogique du parcours « Langues et Cultures Créoles » à l’INSPé de La Réunion et coordinatrice du pôle « Langues orientales et de l’Océan Indien » à la Maison des Langues de l’Université de La Réunion. Mes domaines de recherche sont les suivants : la sociolinguistique scolaire, la créolistique, les langues en contact, la description du créole réunionnais, l’enseignement-apprentissage du français et du créole en contexte créolophone et plurilingue.
Enseignant-chercheur en français langue étrangère et français sur objectifs universitaires. Chargée de projet FLE et Interculturalité à l’Université de Namur. J’enseigne le cours FLE/FOU aux niveaux B1 et B2 pour un public migrant désirant intégrer l’enseignement supérieur. J’organise des projets de co-construction interculturelle "migrants-natifs" autour de thématiques différentes. Je m’intéresse essentiellement aux formations en FLE/FOU pour les demandeurs d’asile et réfugiés.
Dans cette communication, ma collègue Afroditi Maravelaki et moi exposons un retour d’expérience relatif au projet-pilote mis en place en 2015 par l’Hénallux et l’UNamur pour l’accueil des migrants notamment en matière de l’enseignement du FLE tout en soulignant les défis liés à l’enseignement/apprentissage du FLE/FOU dans un contexte migratoire.
Dr Khadimou Rassoul THIAM est enseignant-chercheur en linguistique française à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Il s’intéresse au français au Sénégal en contact avec les langues locales, aux phénomènes d’hybridation et de mixité linguistique impliquant le français en Afrique et à la problématique des normes linguistiques du français analysée dans les contextes hétérogènes d’Afrique et du Sénégal en particulier. Dans cette communication, il analyse le problème d’appropriation du français au Sénégal en relation avec la très haute représentation de la norme notée dans ce contexte, une norme exogène fondée des standards idéalisés impossibles à atteindre. Ce qu’il appelle ainsi « norme fantasmée » génère une insécurité linguistique aigüe qui freine l’appropriation de la langue par les usagers faiblement ou non scolarisés.
Stéphanie PELLET est professeur de français et linguistique à l’université de Wake Forest (Caroline du Nord). Ses recherches portent sur la pragmatique, la littéracie L2, et l’apprentissage des langues via technologies numériques. Elle a récemment collaboré à un chapitre sur la diversité linguistique en France (“La France contemporaine”, The French Review book series) et prépare un article sur les outils électroniques de traduction en salle de classe L2. La présentation pour AFLS sur du coup en interactions orales spontanées montre que le marqueur remplit diverses fonctions discursives reliées mais distinctes de sa valeur basique, signaler l’émergence d’une inférence dans le discours.
Docteure en sciences de l'éducation, je suis spécialisée en didactique des langues. J'ai été chercheure à l'université de Montréal et à l'UCLouvain en Belgique. Depuis 2003, j'enseigne la didactique du français comme langue étrangère et seconde au département pédagogique de Namur à l'Henallux (formation initiale et continue). Je fais aussi partie du groupe de recherche UNAmur-HENalLLUX autour de l'implémentation de pratiques de différentiation dans l'enseignement secondaire. Mes communications, en partenariat avec Leïla et Cécile, s'inscrivent dans le cadre de mes intérêts actuels de recherche: l'éducation minoritaire et la réforme des programmes de formations des enseignants des langues.
Hélène BALLÉ - de CANTELOUBE prépare une thèse en Sciences du Langage (LLING UMR 6310 CNRS Université de Nantes) intitulée Rien et personne, des cas-frontières de négation dans des contextes d'acquisition et de variation en français dont l’objet est d’étudier le fonctionnement et l’interprétation de ces unités linguistiques dans les cas de concordance négative et double négation en français hexagonal, dans des variétés du français de la zone américano-caribéenne ainsi qu’en créole. Formatrice à l’INSPÉ de l'Université des Antilles, elle publie également des articles consacrés à la didactique du français et à la formation initiale et continue des enseignants.
Carole ETIENNE est ingénieure de recherche CNRS au laboratoire ICAR à l'ENS de Lyon. Responsable de la plateforme CLAPI, Corpus de Langue Parlée en Interaction, elle s'intéresse à la transposition des travaux de recherche en interaction en ressources pour l'enseignement du français oral pour différents publics, différents niveaux de langue et différents objectifs pédagogiques en collaboration avec un réseau de didacticiens.
Cette communication plénière présentera les différentes composantes de l'oral que les interactions permettent d'aborder en salle de classe afin d'apprendre à interagir dans des situations privées ou professionnelles du quotidien.
Intareeya LEEKANCHA, enseignante-chercheur de l’école du tourisme à l’université Rajabhat Suratthani, Surat Thani, Thaïlande. Cette communication est une partie de sa thèse, soutenue en janvier 2021 au sein de LIDILE EA3874, Université Rennes 2, Rennes, France. Elle se concentre sur les processus de reformulation dans le discours touristique qui permettent aux locuteurs non-professionnels de l’écriture de mieux partager leur expérience de voyage.
Virginie André est maitre de conférences HDR à l'université de Lorraine (ATILF - CNRS).
Ses recherches portent sur l’analyse sociolinguistique des interactions et de son implication en didactique des langues. Ses communications s’inscrivent dans le cadre de l’exploitation didactique des corpus. Elle mène ses recherches auprès des publics d’étudiants, de migrants et de natifs en insécurité langagière. Elle est co-responsable du groupe et du réseau Langage, Travail et Formation (https://reseaultf.atilf.fr/) et responsable du projet FLEURON. Ce projet a mis au point un dispositif d’apprentissage qui met à la disposition des apprenants un corpus multimodal d’interactions interrogeable par un concordancier (https://fleuron.atilf.fr/).
Taoues HADOUR is an Assistant Professor of French Linguistics at the University of Central Florida, Orlando. Her research is a perfect example of interdisciplinary studies as it focuses on contemporary human phenomena in social media. In her research, Taoues explores the influence of English on the French language in social media, specifically the use of English borrowings and language mixing on Twitter in France. Her research interests are in French sociolinguistics, digital humanities, computer-mediated communication, second language acquisition and teaching pedagogy.
Kosuke HINAI est doctorant en linguistique française dans l'Ecole doctorale des Sciences humaines et sociales à l'Université de Tsukuba (Japon). Cette communication présente dans un premier temps l'utilisation du français au Japon dans un but publicitaire, comme vecteur de valorisation commerciale des produits et des services. Dans un second temps, elle illustre l'application des indexicalités de la langue française pour la revalorisation des dialectes régionaux au Japon. Kosuke se spécialise également en sociolinguistique et prépare une thèse de doctorat dont le sujet est le parler des jeunes de l'agglomération grenobloise.
Cécile HAYEZ est Docteur en philosophie et lettres (langues et littératures romanes). Elle a été chercheur au Fonds National belge de la Recherche scientifique et professeur invité à l'Université de Stuttgart avant d'enseigner, depuis 2004, la didactique du français et la maîtrise de la langue à de futurs enseignants à l'Henallux. Elle a participé aux travaux du Pacte pour un enseignement d'excellence (groupe disciplinaire français-lecture), vaste réforme du sytème d'enseignement en Belgique francophone. Elle participe depuis 2019 à une recherche collaborative sur les pratiques de différentiation en français.
Mohammed El KhAYAOUI est doctorant à l’université IBN Tofail Kenitra, Faculté Arts et Lettres, Laboratoire langage et société.J'ai essayé dans cette recherche d'examiner la notion d'insécurité linguistique vécue par les enseignants marocains de français (enseignement secondaire qualifiant et collégial) .Certes, cet acteur joue un rôle important dans la vie des langues dans une communauté donnée surtout dans un contexte plurilingue où on assiste à un climat linguistique qui n’est pas du tout serein. Sur le plan social, les langues en contact sont dans un perpétuel conflit, parfois patent et souvent latent. Cette situation conflictuelle a sans aucun doute des répercussions sur les attitudes développées vis-à-vis des langues en présence, notamment la langue française, et sur la qualité de la langue .En fait, un tel contexte engendre de l’insécurité linguistique .C’est l’hypothèse générale que nous avons avancé dans notre recherche qui s’inscrit dans l’affirmation suivante : « il existe une relation nette entre insécurité linguistique et plurilinguisme ».
Lotfi ABOUDA est professeur de linguistique à l'université d'Orléans et membre du LLL (UMR 7270, CNRS). Il est porteur du projet Ravioli (Reconnaissance. Automatique des Valeurs Injonctives à l'Oral, Langue en Interaction). Il présente dans cette communication les données du projet, les principaux choix théoriques et esquisse le schéma d'annotation sémantico-pragmatique adopté.
Flora BADIN est ingénieure d'études en ingénierie logicielle au LLL-CNRS (Orléans). Elle est spécialisée dans le domaine du traitement automatique des langues. Elle est chargée de la gestion du corpus du projet RAVIOLI dont nous vous soumettons quelques résultats d'analyse. Elle a développé la chaîne de traitement permettant l'interopérabilité entre les différents logiciels d'analyse utilisés.
Hung-Hsin Romain HSU est en deuxième année de doctorat à l'Institut de linguistique de l'Université Nationale de Chengchi à Taïwan. Sa recherche concerne principalement la syntaxe et l'acquisition des langues étrangères. Les langues étudiées dans ses recherches sont l'anglais, le français, le chinois et le minnan. Sa thèse portera sur une étude contrastive du français et du chinois. Il s'intéresse aussi à la recherche diachronique, en particulier la grammaticalisation, et est passionné des langues anciennes.
Zakaria GHAZI est Professeur de l'Enseignement Supérieur Assistant à l'Ecole Supérieure de l'Education et de la Formation de l'Université Sultan Moulay Slimane-Béni Mellal au Maroc. il est docteur en didactique du français, et l'auteur de plusieurs articles scientifiques sur la construction de l'objet de recherche en didactique. Son premier roman intitulé Un silence à voix haute est apparu en 2017 aux Editions Jets d'encre.
Soraya HADJARAB est enseignante-chercheure dans le département de langue et littérature françaises de l'Université Batna 2 en Algérie et affiliée au laboratoire LDIEFLE. Elle est HDR en sciences du langage, ses recherches s'inscrivent dans le domaine de la sociolinguistique. Elle s'intéresse aux représentations sociolinguistiques, aux pratiques langagières et à la transmission des langues maternelles minorées. Son intervention porte sur les représentations sociolinguistiques d'étudiants en FLE. L'objectif de l'enquête dont elle présente les résultats est de montrer l'ambivalence de l'image du français chez ces étudiants et sa corrélation avec l'apprentissage de cette langue.