4X4 recommandé, sans doute faisable en 2X4 léger si haute garde au sol et bonnes conditions.
Après cette belle balade, en route vers la Sierra de Segura !
Nous entrons véritablement dans le vif du sujet ! Cette zone montagneuse est orientée nord-est/sud-ouest sur une quarantaine de km. On y trouve quelques pistes qui desservent des bergeries, désertées en hiver. Nous espérons ne pas être gênés par la neige car nous serons entre 1500 et 1800 m d’altitude environ.
Nous prenons une piste qui part de Fuente Segura, grosse résurgence qui donne naissance au Rio Segura.
Nous suivons les WP deVibraction.
Les paysages sont superbes dans la belle lumière de fin de journée. A l’horizon (à G tout petit sur la photo ci-dessous), un monolithe nous fait de l’œil et nous regretterons après-coup de n’avoir pas essayé d’y aller (faute de pouvoir l’identifier sur nos cartes sommaires, mais ça doit pouvoir se faire « au feeling »)
Nous dépassons une ou deux fermes isolées et désertes
puis trouvons un bel endroit pour y passer la nuit.
Il y a même l’eau courante !
La quantité d’abreuvoirs donne une idée du nombre de moutons en été !
Le massif est calcaire et l’eau est rare !
Superbe coucher de soleil
qui fait rougeoyer les flaques où patauge Itoo.
Mercredi 08 mars
Au réveil (il a gelé légèrement) nous décidons de faire une balade dans le coin, qui nous enthousiasme !
Nous nous garons peu après cet arbre mort pour aller marcher un peu.
Les chiens profitent de la neige
et nous nous délectons de ces paysages de fin d’hiver. Au loin un troupeau de bouquetins détale prestement.
Nous faisons une petite boucle de 4 km, entre pins noirs, névés et crêtes calcaires.
L’entrée d’une possible grotte intrigue les chiens…
Tracé de la petite rando: https://fr.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=17043258
Au loin, un petit refuge (il y a un GR qui parcourt ce très beau massif.
Les refuges sont espacés d’une quinzaine de km, prévoir une tente car refuge très rustique, béton et fenêtre cassée. L’eau en été peut sans doute être un problème)
Nous reprenons la piste (pas de difficulté par temps sec, un seul névé peu profond), débusquons un beau mouflon, et quittons déjà nostalgiques ce superbe plateau (il y a de quoi y passer 2 ou 3 jours si l’on randonne)