Dimanche 28/06/15
Un peu de vent pendant la nuit (rien entendu avec mes boules Quiès) et une rosée phénoménale ce matin. Nous avons eu trop chaud.
Peut-être le ciel a-t-il été couvert pendant la nuit ? Il reste quelques nuages vers le nord.
Nous faisons le plein d’eau avec la popote et une ficelle, l’eau se situe à presqu’un mètre sous la trappe.
Nous descendons par le vallon du Rancou puis remontons vers la bergerie du Jardin du Roi, fermée, mais flanquée d’un appentis qui semble rester ouvert.
De la bergerie un sentier mal tracé mène à la Tête du Peysse.
Vue vertigineuse sur le cirque d’Archiane et à l’arrière-plan sur la montagne de Glandasse.
Un sentier en contrebas nous intrigue (qui peut bien l’emprunter en dehors des bouquetins et autres chamois ?)
Nous progressons ensuite laborieusement en hors-sentier jusqu’au sentier en pointillé sur IGN qui descend plein pot sur plusieurs centaines de mètres jusqu’au carrefour des 4 chemins de l’Aubaise.
Il faut maintenant remonter !
La grimpette en plein cagnard dans les lacets du pierrier sur le GR93 ne nous inspirant pas, nous suivons un sentier assez bien tracé qui remonte tout simplement par le fond du vallon, le plus souvent à l’ombre, moyennant quelques pierriers sans difficulté.
Nous voilà au carrefour des 4 chemins de la Ville, sur le GR, très raisonnablement fréquenté pour un dimanche estival.
Cap au Nord vers la cabane de Pré Peyret.
Un coup d’œil vers le sud et la Montagne du Glandasse et la Dent de Die.
En contrebas grimpe le sentier du Balcon du Glandasse.
Il fait chaud, le vrombissement des mouches devient pénible, aussi décidons-nous de faire une bonne pause à l’ombre dans la tente avec les boules Quiès !
Requinqués, nous arrivons à la cabane de Pré Peyret vers 19h, elle est déserte et bien sympathique, bon à savoir !
Un brin de toilette à la Fontaine des Endettés, où nous reprenons de l’eau, papouillons les 4 chiens du berger,
puis nous repartons vers la plaine de la Queyrie. Le but est de dormir au plus près du Grand Veymont, afin d’y grimper demain matin à la fraîche.
Etrange tache bleue dans les alpages ?!
Ce sont des fleurs !
Il y en a partout, pour le plaisir des yeux
et celui des insectes !
L’arrivée dans la plaine de la Queyrie me fait toujours autant d’effet, d’autant qu’à cette heure les sentiers sont déserts.
Le Grand Veymont apparait derrière le Roc Mazilier.
Un regard en arrière vers le sud
avant de basculer vers la plaine de l’Aiguillette.
Avec cet éclairage rasant, les lacets du Grand Veymont me semblent plus pentus que jamais !
Nous prenons de l’eau à la Fontaine des Bachassons, marchons encore quelques centaines de mètres vers les 2 Veymont (le Grand et le Petit)
et posons la tente avec une vue imprenable sur le sommet de Peyre-Rouge.
Quelques bouquetins trainent dans le coin.
Mais le gros de la troupe est sur les pentes du sommet de Montaveilla, où nous remarquons 2 randonneurs et leur tente. Bien vu ! Ils sont au spectacle les veinards !
Arnaud part un peu plus loin observer des chamois, tandis que je fais chauffer de l’eau pour la popote. Me sentant observée, je lève le nez et croise à quelques mètres le regard d’un renard, à peine effarouché qui s’éloigne tranquillement. Il va falloir sécuriser la bouffe cette nuit !
Nous surveillons du coin de l’œil le troupeau de bouquetins qui descend peu à peu vers le vallon des Bachassons. Nous espérons les voir venir jusqu’à nous mais en fait ils ont passé toute la soirée en joutes et duels sur les flancs les plus escarpés de ce vallon. Le bruit sec des bois entrechoqués a duré jusqu’au crépuscule !