puis ça se lève d’un coup
Et nous prenons notre petit-déjeuner au soleil, c’est inespéré !
Nous remontons jusqu’au sentier qui passe sous la brèche de Roland (qq regrets de ne pas y être passées. Un local nous a expliqué « qu’avec les chiens seule la remontée côté ouest pouvait poser problème mais qu’il suffisait de faire un petit détour par la gauche »)
Puis après une centaine de mètres sur la route prenons un petit sentier d’où nous avons une vue imprenable sur à droite la vallée de l’Impradine, au centre G celle de Le Claux, au milieu le GR4 qui descend sur la crête du Puy de Niermont (où nous passerons demain) et tout-à-fait à gauche de l’image les crêtes où nous marcherons tout-à-l’heure.
Avec du recul, nous réalisons que nous avons dormi en plein dans les éboulis de la brèche de Roland (pas malin !)
Nous retraversons la route et le sentier continue en direction du Pas de Peyrol (où on trouve un restaurant avec une terrasse déserte vu la température ambiante, dont les abords en contrebas sont jonchés de tessons de bouteilles ! Gare aux pattes des chiens !)
Nous allons suivre ces crêtes à perte de vue !
Le sentier est très agréable, à l'abri du vent.
Pause pique-nique (le temps de laisser s’éloigner une biche que les chiens n’ont pas vue) avec vue sur la Roche Taillade
Et sur la vallée du Falgoux.
Chien pot de colle !
Alors que nous avions prévu de bifurquer vers le nord avant le Suc Gros, le paysage du côté du Pas Rouge nous inspirant, nous poursuivons un peu plus loin sur la crête.
Encore un bon coin de bivouac (du moins par vent du Nord)
Très bonne idée que d’aller vers le Pas Rouge : il est jonché d’orchidées !
Vue vers le sud et le Puy Mary (nous n’y sommes pas montées, sans regret vu la procession qui se déroule sur son sentier bétonné. Ne parlons pas des garde-fous du sommet…)
La même sans chien pour ceux qui préfèrent les fleurs !
Ici des gentianes printanières (Merci à Sophie qui en connait un rayon sur les fleurs de montagnes… et les marmottes – private joke !)
Nous quittons le GR 400 au niveau du Rocher de l’Aygue (Aygue=eau dixit Sophie et en effet il y a une source sur son flanc est) pour descendre vers un petit col avant de remonter vers les crêtes du Cros Chaumeil.
Un peu plus loin alors que l’air peine à se réchauffer, nous sommes inspectés par une quinzaine de vautours : un petit tour et ils disparaissent aussi soudainement qu’ils sont sortis des nuages.
Même avec ses jumelles, Sophie les perd très vite de vue.
Nous passons au large d’un troupeau mélangé de Salers et d’Aubrac, près d’un petit hameau ruiné.
Après un franchissement de clôture (pas le dernier !) nous voilà du bon côté !
Il est trop tard pour traverser la Vallée de Cheylade aussi décidons nous après avoir fait le plein d’eau aux sources indiquées sur la carte (faciles à repérer car il y a des abreuvoirs), (aperçu d’ailleurs un renard dans le coin) de nous poser pour la nuit au SE du Suc du Lac, dans un petit bout de prairie plat ET abrité du vent.
Le fond de l’air se rafraichit et nous profitons de la présence de bois en abondance pour faire un petit feu, avec la vue sur le Puy Mary.
Un rayon de soleil
me décide à monter au Puy du Lac, au milieu des orchidées jaunes cette fois,
Et en fait de Lac il s’agit plutôt d’une gouille complètement à sec !
De là-haut j’ai une vue sur le Lac des Cascades et distingue en face de l’autre côté de la vallée les zig-zag du sentier des Quiroux où nous irons demain pour accéder au Plateau du Limon.
Petit rayon de soleil sur Cheylade
et sur le Puy Mary et la brèche de Roland au pied de laquelle nous avons dormi hier.
Les chiens ont commencé leur nuit