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J1 Samedi 23 mai 2015

Les sommets sont dans les nuages aussi prenons-nous notre temps pour déjeuner.

Jean-François, le gardien du gîte nous détaille longuement la psychologie des vaches locales (Aubrac et Salers) car nous aurons à traverser quelques parcs : en résumé, elles sont curieuses mais pas méchantes !

J’ai prévu une boucle sur 3 jours dont la partie sud est la plus spectaculaire.

Au moment de partir, nous nous décidons pour un sens horaire, puisque les sommets se dégagent soudain.

Alors que nous nous attendrissons sur les jolis détails du petit hameau de Lavigerie,

Itoo prend une poule en chasse qui termine sa course dans le ruisseau, choquée. Gloups !

Je la récupère et la rapporte à sa propriétaire, qui prend les choses avec autant de philosophie que possible (ce n’est apparemment pas le 1er épisode)

Je lui offre un dédommagement pour sa poule qui parait au bord de l’infarctus, puis nous discutons un peu et voilà que le volatile ressuscite d’un coup. Ouf ! Je pense qu’elle s’en sortira…

Un peu perturbées par cet épisode, nous allons merdouiller un peu au début du parcours.

Nous nous élevons sur les pentes du Puy de Seycheuse, à travers les prairies fleuries de pensées sauvages (jamais vu autant !)

C’est là que nous avons dormi, tout au fond de la vallée de la Santoire.

Le but est de profiter des crêtes dès le nord du Puy de Seycheuse (il eût été plus facile de monter directement vers les ruines de Vassivière par un sentier bien tracé) et pour ça nous faisons du hors sentier,

ce qui nous permet de débusquer une 1ère biche juste entraperçue puis d’en apercevoir 4 autres qui vont longuement hésiter avant de s’enfuir derrière une butte.

Ce n’est pas le grand beau temps mais il y a parfois de belles lumières, reflétées par les genêts…

Nous rejoignons enfin un sentier

qui grimpe au Puy de Seycheuse (1650 m)

Puis nous descendons vers les gués de Vassivière (bon coin de bivouac).

Un regard en arrière vers Peyre Gary de L’or et le chemin de Compostelle (GR400) qui serpente entre les genêts.

Petite pause aux gués

Avant de poursuivre vers le Rocher du bec de l’Aigle.

Un rayon de soleil illumine le joli refuge de Meije Costes (n’accepte pas les chiens). A l’arrière-plan la silhouette caractéristique et les pierriers du Puy Griou.

On s’y perd avec tous ces puy et il ne faut pas hésiter à consulter la carte ou le GPS (merci Laure !)

Après donc un demi-tour sur quelques centaines de mètres, nous repassons au col de Rombière et bifurquons plein Nord vers le col de Cabre.

Vue vers le sud et le col de Rombière

et vers l’ouest et la vallée de la Jordane.

Nous approchons du Puy Mary et rencontrons pas mal de monde, les chiens ont un succès fou avec leurs sacoches : une vraie petite caravane !

Nous commençons à en avoir plein les pattes (le hors-piste matinal n’y est pas pour rien !) et nous mettons en quête d’un endroit abrité du vent du Nord qui souffle sans interruption depuis ce matin.

Un peu avant la brèche de Roland, nous descendons vers le buron d’Eylac (situé au bord de la route, pasglop) et dénichons un replat abrité du vent et des regards.

Nous dormons près d’un ruisseau, au milieu des marmottes mais les chiens fatigués leur ficheront la paix.