Syracuse

Mardi 26 décembre

2ème tentative pour voir l’Etna de plus près, on décide de tenter la deuxième voie d’accès, par la route au-dessus de Zafferana sur le flanc est.

Il fait un temps splendide, on voit le panache de fumée du volcan

et en même temps la mer au loin.

Nous sommes frétillants d’impatience.

MAIS, jamais 2 sans 3 : nous croisons des 4X4 qui nous disent qu’il y a trop de neige plus haut sur la route. En effet, même avec les chaînes, ça ne passe toujours pas. Grrr !

L’heure tourne, les voitures sont de plus en plus nombreuses à se hisser sur les pentes de l’Etna. En redescendant nous croisons même un bus de tourisme dont on se demande bien comment il va pouvoir faire demi-tour (l’information n’a pas l’air de très bien passer !).

Eh oui, ce 26 décembre est férié en Italie et toute la Sicile veut voir la neige.

Les nuages arrivent. On décide d’aller plutôt au bord de la mer qui à vol d’oiseau est toute proche.

Au ras du bitume, c’est une autre histoire car toute la côte est de la Sicile est très urbanisée.

On finit par dégotter une plage… dégueu !

En fait la Sicile vient de traverser une longue période de fortes pluies, les rivières sont +/- en crue et rejettent dans la mer tous les déchets ramassés sur leur parcours : ça fait quelques M3 !!! Les régions les plus sales sont celles situées à proximité d’un estuaire. C’est précisément l’estuaire de Simeto au sud de Catane que nous avions choisi dans l’espoir de voir des oiseaux (même pas un goéland !)

Nous décidons d’aller voir Syracuse

dont la vieille ville située sur l’île d’Ortygie

bénéficie d’un emplacement magnifique.

Nous avons apprécié le mélange des beaux hôtels particuliers et des ruelles insalubres recelant un potentiel de réhabilitation extraordinaire.

Cette petite ville nous aura fait voyager de l’époque gréco-romaine jusqu’au baroque flamboyant.

En fin d’après-midi nous repartons pour l’Etna (…) cette fois par la route la plus fréquentée et arrivons sans problème sur le parking près du refuge de Sapienza. Dans ce site magnifique, classé Parc National, nous dormons au milieu des détritus qui font la joie de notre chien qui lui ne fait pas le difficile : le parking est jonché d’emballages de pique-nique, de sacs poubelles et de sacs d’engrais qui ont du servir de luge la veille.

Je n’ose pas imaginer l’état du site quand le manteau neigeux dévoilera ses dessous…

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