ON A ADORE
L’Etna en hiver ++++
Les Abruzzes++++
ON A AIME
Zingarro, Syracuse, Moulins de Stagione, Selinonte, Herculanum, Gargano, Toscane.
ON N’A PAS AIMEVous l’aurez compris : la crasse à partir de Naples, et plus au sud.L’urbanisation galopante des côtes : à quelques exceptions près, elles nous ont paru moches partout (où nous sommes allés). Seul le kilojoule de soleil pour le touriste compte, il faut en entasser un maximum…
Il faut dire qu’il y a du monde en Italie : 400 hab/km2 contre 100 en France, auxquels il faut ajouter les millions d’estivants venus d’Europe du Nord !
ON N’A PAS COMPRIS
Comment faire pour trouver du gaz ?!?
Grâce à Internet on a trouvé près de Marsala un sympathique vendeur de camping car chez lequel nous avons acheté un tuyau adapté aux bouteilles italiennes et il est allé nous acheter une bouteille mais ensuite impossible de trouver où acheter une autre bouteille ! Si quelqu’un SAIT, ça m’intéresse !
CONDUIRE EN SICILE
Un régal à partir du moment où l’on accepte que le Sicilien exploite au mieux l’espace disponible.
Pourquoi se limiter à deux voies quand il y a de la place pour 4 ?
Le Sicilien a le compas dans l’œil et anticipe parfaitement les déplacements respectifs des différents véhicules. Il cèdera volontiers le passage plutôt que de bloquer la circulation.
Tout le monde a vécu l’angoisse du stop où l’on doit tourner à gauche ! Ici, il suffit de montrer clairement son intention et de s’engager franchement et on vous laissera passer sans le moindre coup de klaxon ! Peut-être est-ce parce que tout le monde se connaît ?
Je ne dirais peut-être pas la même chose après un voyage en été !
CONDUIRE DANS LES FAUBOURGS DE NAPLES
Ici, c’est une autre affaire, tout le monde est pressé, il faut que ça pulse !
Le fond sonore est constitué de gais petits coups de klaxon pour se dire bonjour, de pétarades de scooter et de sifflements de carabinieri.
Tout est dans le culot, il faut oser, moyennant quoi, tout se passe bien.
Bon, ceci dit, conduire un camping car dans les faubourgs de Naples est quand même une Expérience.
LES ITALIENS
Les Siciliens sont adorables. Ils comprennent aussi bien le français que nous comprenons l’Italien (jamais appris) car nos langues sont proches et ça suffit pour se faire à peu près comprendre pour l’essentiel. Comme ce sont de grands communicants, on échange sans complexe, c’est assez amusant.
Les Italiens du Sud ressemblent aux Siciliens mais en plus speed.
Les Italiens du Nord sont plus froids, c’est moins dépaysant.
VIVE LE GPS
Un peu inquiet à l’idée de me voir me débrouiller seule sur les routes italiennes (il faut des jumelles pour lire les panneaux) avec pour seuls copilotes mes trois lascars pas vraiment férus de cartographie, Fred a eu la bonne idée d’investir dans un GPS.
C’est tout bonnement génialement extraordinaire. Je n’en reviens encore pas.
Un bémol toutefois : il faut faire preuve d’un minimum d’esprit critique quand le GPS veut vous faire passer au plus court dans les petits villages et se rappeler qu’on est au volant d’un camping car.
Il faut aussi vérifier le trajet proposé car il a tendance à privilégier les autoroutes quitte à rallonger sensiblement le parcours.
EN CONCLUSION
Un beau voyage de découverte qui donne envie d’approfondir certaines régions mais pas mal de kilomètres (un peu plus de 5000 !)
Voyage très cool hors saison : circulation fluide partout, aucune difficulté pour se garer, très peu de monde sur les sites touristiques.