PARCOURS :
Le premier jour a été consacré à une belle petite balade dans le bois de Païolive (j’adore ce nom) qui surplombe les gorges du Chassezac.
Voir ces eaux limpides se faufiler entre ces profondes gorges calcaires nous a immédiatement mis l’eau (!) à la bouche.
C’est donc par le Chassezac que nous commençons dès le lendemain, du Pont de Fer D104 au Pont N104 Maison Neuve (Gorges du Chassezac) : 9, 5 km, classe II à III.
Le printemps est très sec et le niveau des rivières est un peu bas pour la saison mais ça passe tout de même quitte à marcher un peu à côté des bateaux.
Enhardis, nous nous lançons le jour suivant dans la descente des fameuses gorges de l’Ardèche ! De Vallon Pont d’Arc à Sauze-Saint Martin en Ardèche: 27 km, classe II à III. C’est précisément là qu’on a eu le vent dans le nez !
Les jours suivant furent consacrés à deux autres descentes :
La Beaume : de Joyeuse Pont D104 à l’Ardèche (en aval de Ruoms) (Gorges de la Beaume) : 12 km, classe II à III.
La rivière a donné son nom (ou c'est l'inverse!) à cet adorable petit village incrusté dans le calcaire avec quelques maisons troglodytes.
La place du village donne sur la plage de sable fin qui borde la rivière!
Il faut bien viser pour se faufiler sous ce pont submersible, vu depuis les hauteurs du village de La Beaume.
Echo! .... Echo!... Echo!...
La Haute Ardèche : de Balazuc à Ruoms (très belles gorges) : : 11 km, classe II à III.Le village de Balazuc domine l'Ardèche. Autrefois abandonné, il a été restauré et abrite de nombreux ateliers d'artistes. On le visite à pied tout au long des calades...
Lui aussi possède sa petite plage de sable fin, dont nous partirons pour descendre vers Ruoms.
Quelques canards opportunistes font la joie des enfants en attendant Fred qui remonte à vélo.
Décor de rêve... personne!
Pour changer un peu nous roulons jusqu'à l'étonnant village cévenol de Thines, perché sur son piton rocheux, tout au bout de la D513 (c'est un cul de sac)
J'adore ce toit de lauzes!
EN CONCLUSION : La réputation des Gorges de l’Ardèche n’est pas usurpée. Nous avons aussi beaucoup aimé la Haute Ardèche. Les gorges de la Beaume et du Chassezac sont magnifiques, très sauvages mais ça manquait un peu d’eau !
Avec un peu d’organisation, ces rivières sont faciles d’accès et peu techniques en conditions « normales ». C’est ce qui fait le succès de ce coin hyper-fréquenté sans aucun doute en été : les clubs et les loueurs de canoé-kayaks sont légions, mais tous ou presque étaient fermés à cette époque, de même que les campings : il faut donc venir avec son matériel…
Bien sûr, il y aussi de quoi faire à pied! (mais sans doute avec une pointe de frustration tant les rivières sont belles...)