PREPARATION : Notre expérience en canoë se limitait à quelques descentes sur nos braves rivières lorraines et ça nous a bien suffi pour les descentes que nous avions auparavant soigneusement choisies.
Il n’est en effet pas question de se lancer sur les flots en se disant : « on verra bien ». Certains passages sont dangereux et ces dangers ne sont pas facilement décelables de l' amont.
Nous avons donc utilisé le guide suivant :
« Rivières d’Ardèche » de Claude PESCHIER et Denis CHEMINADE, trouvé sur le site du Canotier : http://www.canotier.com/
Nous avons chargé les 2 canöés sur le toit du camping-car, attaché un vélo à l’arrière, et mis le cap sur l’Ardèche. (600 km depuis Nancy)
EQUIPEMENT : Il est agréable d’avoir des chaussures adaptées type chaussons de néoprène avec semelle antidérapante. Nous portons tous des combinaisons néoprènes, parfois des fourrures polaires, cirés et pantalons coupe-vent et des toujours des gilets.
Marion, qui a eu la mauvaise idée de se fracturer le coude quelques jours plus tôt, est la seule à ne pas avoir de pagaie. Par prudence nous lui ferons passer certains rapides à pied afin d’épargner sa résine (en fait nous nous en sommes sortis sans aucun chavirage !)
Nous disposons de quelques bidons étanches (fixés par des sangles) pour le matériel qui doit rester au sec : appareil photo, papiers et… pique-nique !
EN PRATIQUE : Nous partons en effet en général pour la journée car il faut :
Déposer les canöés en amont, avec les enfants et môman.
Conduire le camping car en aval à l’arrivée, puis revenir en vélo au point de départ en amont (c’est Fred qui s’y colle et forcément, ça grimpe !)
Déguster ensuite la descente : reconnaître parfois à pied quand le bruit de la rivière parait un peu trop puissant, se lancer, attendre le deuxième canoë, faire des pauses-pipi, goûter, pique-nique, observer les oiseaux (on a même vu une biche qui s’abreuvait), profiter du paysage, des petites plages de sable fin, faire une petite sieste.
Bref, tout ça prend du temps, mais c’est bien agréable…
Parfois il faut aussi lutter contre le vent de face, c’est nettement moins drôle, surtout quand le courant faiblit dans de longues lignes droites !
Et enfin, ne pas oublier de récupérer le vélo!