Lexique

Annonce : c’est le facteur le plus important d’une bonne tenue au départ du coup ; elle consiste en une analyse la plus complète possible du départ du coup qui permet de déterminer avec précision la localisation du coup dans la cible. Elle doit amener à s’interroger sur la qualité du lâcher, la forme du bougé au moment du départ, la tonicité des muscles impliqués dans la tenue de l’arme ou dans la position et la réaction de l’arme.

Busc : partie supérieure de la crosse des carabines. le busc doit être réglé de manière que la tête vienne s’y poser naturellement pour prendre la visée. Le réglage du busc se fera dans le sens opposé à l’erreur.

Cache œil : en fermant un œil, le tireur perd les notions de perspective et de profondeur de champ, ce qui peut nuire à sa stabilité ; il ne perçoit plus aucune information sur son environnement, entraînant des perturbations et déséquilibres. Il est donc judicieux d’utiliser un cache.

Guidon : c’est le deuxième élément de la visée, situé au bout du canon au dessus de la bouche. Il est à lame pour le pistolet (visée ouverte), ou en anneau pour la carabine, monté alors dans un tunnel qui le protège (visée fermée).

Lâcher en préparation : le lâcher en préparation consiste dans un premier temps à exercer une pression progressive jusqu’au point dur ; augmenter ensuite cette pression jusqu’à une phase d’attente d’une image satisfaisante ; éliminer le poids restant (le minimum possible) jusqu’au départ du coup.

Lâcher en pression continue : au pistolet, c’est la forme de lâcher la plus utilisée. La réussite d’un tireur dépendra de sa capacité à réaliser ce geste technique.

Le doigt est positionné pour que la queue de détente soit au milieu de la phalangette, zone la plus sensible. La phalange doit être au contact de la crosse. Le doigt travaille en mode positif jusqu’au point dur de décrochage. Le lâcher intervient lorsque la phalange et la phalangette sont à 90°.

L’action du doigt est toujours parallèle à l’axe du canon.

La phase de préparation du lâcher (absorption d’une partie du poids de la détente), se fait sous le visuel après le contrôle de la ligne de mire et avant la stabilisation.

Le lâcher ne débute qu’à partir du moment où le doigt est sur le point dur. La queue de détente est écrasée jusqu’au départ du coup. Cette pression est maintenue un court instant après le départ du coup.

Ligne de mire : c’est une droite allant du centre de la hausse (dioptre pour la carabine) jusqu’au guidon.

Ligne de visée : c’est une ligne imaginaire allant de l’œil à la cible en passant par les appareils de visée.

Marge de blanc : la marge de blanc est l’espace compris entre le sommet du guidon et la base du visuel. Viser consiste à percevoir à chaque essai la même quantité de marge de blanc.

Placement : c’est une phase d’ajustement de la position par rapport à la cible (voir la rubrique technique carabine).

Plaque de couche : partie arrière fixe ou mobile de la crosse des carabines qui se place contre l’épaule ou le bras. Si le guidon est trop haut on descendra la plaque de couche.

Prise en main : l’action de prise en main consiste à tenir fermement la poignée pistolet ou la crosse toujours avec la même tonicité. Il faut maintenir le verrouillage du poignet dans l’axe horizontal et vertical afin de faciliter le travail du doigt sur la queue de détente.

Sécurité : Une arme doit toujours être considérée comme chargée et ne doit jamais être dirigée vers soi-même ou autrui. Entre le domicile et le stand l’arme doit être désapprovisionnée et équipée d’un dispositif rendant son utilisation immédiate impossible. Elle doit être transportée dans une mallette, les munitions à part. La malette est amenée au pas de tir et l’arme sortie à ce moment là. Pendant le tir le canon doit être en toutes circonstances dirigé vers la cible.

Séquence de tir : c’est l’enchaînement des éléments techniques et mentaux qui conduisent à effectuer un tir. Son rôle est double ; elle doit servir à combler les temps morts de la pensée et constituer un modèle de référence qui guide le tireur, surtout quand tout ne va pas comme il le souhaite. Il est alors utile de répéter mentalement sa séquence de tir avant de reprendre le fil de son tir.

Chaque tireur suit une séquence qui lui est propre mais qui sera organisée autour de fondamentaux (voir les rubriques techniques carabine et pistolet).

Tassement : le principe du tassement est de consolider les différents éléments de la position pour minimiser les effets parasites des tensions musculaires (voir la rubrique technique carabine).

Tenue : cette action consiste à rester en position après le départ du coup, c’est à dire à effectuer un effort prolongé sur la visée, la tenue de l’arme ainsi que la pression du doigt sur la queue de détente. Cela implique de rester en position mais aussi « en pensée ». _ L’intention visuelle contribue à améliorer la stabilité, une bonne tenue au départ du coup est une incitation supplémentaire à rester concentré.

Visée : la visée consiste à faire coïncider la ligne de mire et la ligne de visée.

Visuel : partie centrale noire des cibles.

Zone de visée : c’est l’espace sous le visuel dans lequel le tireur essaie de maintenir sa mire pendant qu’il effectue le lâcher et qui lui permet, lorsque le coup part dans des conditions acceptables, d’obtenir un résultat correct.