FEEDBACKS

VOS AVIS

FEEDBACK ON THE SCRIPT (2019)
“I have the feeling that this script could contain a sort of gold nugget.”
Colo Tavernier, Franco-British scriptwriter.
Un dimanche à la campagne (1984), La Passion Béartice (1987), Une affaire de femmes (1988), Daddy nostalgie (1990), Le petit Garçon (1995), l'Appât (1995).

AVIS SUR LE SCÉNARIO (2019)
"J'éprouve la sensation que ce scénario pourrait contenir une sorte de pépite d'or. "
Colo Tavernier, scénariste franco-britannique.
Un dimanche à la campagne (1984), La Passion Béartice (1987), Une affaire de femmes (1988), Daddy nostalgie (1990), Le petit Garçon (1995), l'Appât (1995). 

FEEDBACK ON THE MOVIE (2021)

      I remember coming out of my first viewing of "2001, a Space Odyssey" and, many years later, "Eraserhead". I loved both films in their own way. I read Arthur C Clarke’s "2001" book, and gained some sort of understanding of the film. I never did understand what "Eraserhead" was all about, but neither did David Lynch who wrote and directed it. I don’t need to understand a film to enjoy it.
      I enjoyed "Snowglobes". There was a very creative use of basic cine equipment. I loved the outside shots of the Larkin house. The locations were inspiring. The acting was good. However, I had real problems with understanding the script and the central message of the film, if indeed there was one.
      From the beginning onwards, I found myself having to stop paying attention to the plot to sort out in my head what was going on. By the time I had got back to listening to the plot, it had moved on. I came out asking myself the following questions: Who was the intended audience for the film? How many people will ever be able to comprehend Schrödinger’s cat?  I know I can’t. I think that the cat is either alive or dead.  I cannot understand how it can be both.  I suggest that the ontological and genetic aspects of the film are way beyond the comprehension of most, again, including me.
      Did the film contain a message? Was it more important as a story? Was it just meant to provoke thought and discussion? In the true spirit of French cinema, the meaning is never truly immediately  obvious. The fact that we are thinking and talking about the nature of reality shows that the film has influenced us. "Vive Sartre !"

Geoff Probert.

AVIS SUR LE FILM (2021)

      Je me souviens d'être sorti de mon premier visionnage de "2001, l'Odyssée de l'espace" et, de nombreuses années plus tard, "Eraserhead" en ayant adoré ces deux films à leur manière. J'ai lu le livre d'Arthur C Clarke "2001" et j'ai acquis une sorte de compréhension du film. Je n'ai jamais compris ce qu'était "Eraserhead", mais David Lynch non plus qui l'a écrit et réalisé. Je n'ai pas besoin de comprendre un film pour l'apprécier.
      J'ai aimé "Snowglobes". Il y avait une utilisation très créative d'un matériel cinématographique basique. J'ai adoré ses plans vus de l'extérieur de la maison Larkin. Les lieux étaient inspirants. Le jeu d'acteur était bon. Cependant, j'ai eu de réelles difficultés à comprendre le scénario et le message central du film, si tant est qu'il y en ait un.
      Dès le début, je me suis retrouvé à devoir arrêter de prêter attention à l'intrigue pour faire le tri dans ma tête. Au moment où je me suis remis à écouter l'intrigue, ça avait avancé. J'en suis ressorti en me posant les questions suivantes : Quel public pour ce film ? Combien de personnes pourront jamais comprendre le chat de Schrödinger ? Je sais que je ne peux pas. Je pense que le chat est vivant ou mort. Je ne peux pas comprendre comment cela peut être les deux. Je suggère que les aspects ontologiques et génétiques du film dépassent de loin la compréhension de la plupart, encore une fois, y compris moi.
      Le film contient-il un message ? Qu'est ce qui est le plus important dans un tel récit ? Était-ce juste pour provoquer la réflexion et la discussion ? Dans le véritable esprit du cinéma français, le sens n'est jamais vraiment immédiatement évident. Le fait que nous réfléchissions et parlions de la nature de la réalité montre que le film nous a influencés. Vive Sartre !

Geoff Probert.

LINE-UP COMMITTEE CRITIC.


      SNOWGLOBES is a tale based on quantum physics, intertwining poetry and dizziness of the future. This story takes us to England, to a not so distant future where violence is just a slightly annoying gene. Reflecting on this [innate?] characteristic of humankind, which builds us up as much as it destroys us and which carries with it immense suffering. However, the absence of it in a human could be fatal; a reflection accompanied by the haunting music of a piano outlet and a chilling soundtrack that warns us from the start: Snowglobes suffocates, Snowglobes surprises, Snowglobes confuses.
      This film opens doors but doesn't close any of them. It takes us in turns alongside the cunning Odysseus; an artificial intelligence with strange and intrusive questions; a gifted female PhD student in the grip of doubts, fears and hopes; two female scientists connected by a strong pact beyond morality; and a man lost in a past that precedes and follows him. Please, do not be fooled by the elegant detached house where most of the film takes place. Don't pay too much attention to its beauty. And especially, do not try to comprehend these deceptively simple characters.
      Snowglobes seeks to undermine our certainties, it inevitably escapes like matter, a solid matter that slips away from whoever tries to unravel its secrets. This film raises great questions, humbly, at the forefront of scientific research driven by great battles, in a microcosm which in truth only seeks a little serenity and, like Odysseus, longs only to find his way home. Furthermore this film, by its originality  and  its humanity, has won us over and we wish  for it to touch many hearts, in the same way it has ours.  

AVIS DU COMITÉ LINE-UP.


      SNOWGLOBES est un conte qui s’appuie sur la physique quantique, où s’enchevêtrent poésie et vertige du futur. Il nous emmène en Angleterre vers un futur pas si lointain dans lequel la violence n’est qu’un gène un peu gênant, dont on pourra facilement se débarrasser. Réflexion sur cette caractéristique [innée ?] du genre humain, qui nous construit autant qu’elle nous détruit et qui porte avec elle des souffrances immenses mais dont l’absence chez un être humain pourrait se révéler mortifère ; réflexion accompagnée des notes lancinantes d’un piano exutoire et d’une musique originale angoissante qui nous prévient dès le départ : Snowglobes étouffe, Snowglobes surprend, Snowglobes déroute.
      Ce film ouvre beaucoup de portes et n’en ferme aucune. Il nous transporte tour à tour aux côtés d’Ulysse le rusé, d’une intelligence artificielle aux questions étranges et intrusives, d’une jeune étudiante surdouée en proie aux doutes, aux craintes et aux espérances de toute jeunesse, de femmes scientifiques liées par une forte amitié au-delà de la morale et d’un homme perdu dans un passé qui le précède et le poursuit. Ne pas se fier à l’élégante villa dans laquelle se passe l’essentiel du film. Ne pas trop prêter attention à la beauté. Et surtout, ne pas essayer de saisir ces personnages faussement simples.
    Snowglobes cherche à saper nos certitudes. Il se dérobe fatalement, comme se dérobe la matière, la si solide matière, à qui tente d’en percer les secrets. Il pose de grandes questions, humblement, à l’avant-garde d’une recherche scientifique animée de grands combats dans un microcosme qui ne recherche en vérité qu’un peu de sérénité et de repos, et qui, comme Ulysse, n’aspire qu’à retrouver le chemin d’un chez-soi. Ce film, de par sa singularité et son humanité, nous a conquis et nous souhaitons qu’il touche beaucoup de coeurs, comme il a su toucher les nôtres.

ACHYL INDIE FILMS
Line-up Committee
Alexia Monnet, President
Philippe Saidj, Co-president