Le baptistère

Méditation autour du baptistère de l’église Ste Thérèse

(pour plus de photos, consultez la rubrique "photo" )

Depuis plus d’une année le projet de déplacer le baptistère inutilisé depuis longtemps est devenu réalité. Avec les encouragements de la commission d’Art sacré, des membres du conseil économique ont relevé les manches pour déplacer la cuve, réaliser l’écoulement et l’arrivée de l’eau, refaire l’électricité, peindre les murs et le plafond.

Deux artistes locales, quant à elles, ont fait travailler leur imagination pour la réalisation de la mosaïque au sol et des fresques murales. Au terme, les paroissiens sont ravis ainsi que leurs pasteurs Jean Baptiste et Marc qui vous propose ci-dessous le fruit de sa méditation :

Un baptistère au pied carré, signe d’humanité, posé sur le sol

dans un cercle, expression de la divinité :

« Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ».

Comme le caillou tombé dans l’eau laisse son empreinte,

en ondes successives, à travers l’espace et le temps,

ainsi le baptême dans nos vies marque à jamais nos existences

de l’empreinte de Jésus-Christ, « la Pierre qu’ont rejeté les bâtisseurs »

est devenue la « Pierre angulaire » de nos vies.

Plongés dans sa mort et sa résurrection,

Sa Vie se déploie en nous, au souffle de l’Esprit.

Telle une mosaïque, les couleurs de sa grâce s’entrelacent :

Le rouge de l’amour avec le jaune de la joie ;

Le blanc de la pureté avec le bleu azur du ciel…

Le tout sur fond de terre, couleur de l’homme,

cet « Adam » tiré de la terre, malmené par les flots agités

par des flots impétueux au bleu très prononcé du péché.

Les fresques des murs, dressées tels des vitraux

reprennent volontiers au sol ses couleurs.

Les couleurs sombres de la partie inférieure

et les couleurs lumineuses de la partie supérieure

laissent apparaître un horizon à franchir,

telle une marche vers la Terre promise,

un Royaume déjà là et sans cesse à venir.

Par le baptême, passons des ténèbres à la lumière.

Quittons les couleurs sombres, les flots ténébreux de la vie,

Quittons ce qui ne peut que vieillir…

Et dans la grâce du Saint Esprit,

comme une colombe tout en mouvement,

laissons Sa lumière traverser nos ténèbres :

Devenons un Homme nouveau !

La blancheur des personnages est en harmonie

avec la blancheur du cercle qui entoure la mosaïque.

De même, par le vêtement blanc qu’il revêt, le baptisé dit son identité de fils !

Fils d’homme, il se reçoit, lui aussi,

Fils bien aimé du Père!

« Mon fils que voilà était perdu et il est retrouvé

Il était mort, il est revenu à la vie !

Revêtez-le du plus bel habit »

Père Marc Hémar