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Cette page a été créée le 7 juin 2012.
Elle propose des liens (clic gauche sur le nom du fichier) vers des outils ou des textes concernant l'histoire de l'enseignement des mathématiques spéciales.
Il s'agit de documents au format PDF n'ayant pas connu d'édition papier, ou de fichiers Excel.
(version du 7 novembre 2022, téléchargeable par ce lien - 47,7 MO).
Il est conseillé de charger ce fichier PDF, ce qui permet d'ailleurs d'utiliser les signets.
Il contient, sur 1246 pages, des notices consacrées aux 359 professeurs identifiés ayant enseigné les mathématiques spéciales entre 1852 et 1914.
Les mathématiques spéciales étaient alors une discipline que l'on enseignait dans les classes dites de mathématiques spéciales, lesquelles préparaient essentiellement aux concours de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm et de l'Ecole polytechnique, et aussi à celui de l'Ecole centrale des arts et manufactures, qui se préparait parfois dans des classes spécifiques. La valeur de ces classes se mesurait au nombre d'élèves envoyés à l'ENS et à l'X. Certaines, regroupant parfois moins de 5 élèves et où les succès étaient très rares, n'en étaient pas moins des classes de spéciales.
On y étudiait aussi les sciences physiques. Mais le physicien enseignant en classe de spéciales n'était pas encore, à proprement parler, un professeur de spéciales. Il le deviendra après 1918.
Il n'existait pas de classes de mathématiques supérieures. Après la classe de logique sciences de 1852 à 1864, après la classe de mathématiques élémentaires de 1864 à 1904, après la classe de mathématiques à partir de 1904, on était admis en classe de mathématiques spéciales. Dans les lycées les plus importants, et d'abord à Paris, une des classes de mathématiques élémentaires accueillait les élèves qui se destinaient aux mathématiques spéciales, une autre les candidats à Saint-Cyr, une autre encore ceux qui ne visaient que le baccalauréat ès sciences, et parfois une autre les candidats à l'Ecole centrale. Dans les plus petits lycées, une seule classe regroupait tous ces élèves, sauf les candidats à Centrale, qui allaient en spéciales.
En 1890, les classes de math élém pour les futurs élèves de spéciales deviennent, de façon un peu informelle, mathématiques élémentaires supérieures.
En 1905, elles sont rebaptisées mathématiques spéciales préparatoires, lesquelles n'existeront d'abord que dans quelques lycées. Lorsqu'en 1941 ces classes prendront le nom de mathématiques supérieures, il en existera dans la quasi totalité des lycées possédant des classes de spéciales.
Quant à la discipline appelée mathématiques transcendantes de 1802 à 1808, puis mathématiques spéciales jusqu'en 1847, et mathématiques supérieures de 1847 à 1852, il en sera question une autre fois.
Figurent dans ce dictionnaire les professeurs de mathématiques ayant enseigné les mathématiques en classe de mathématiques spéciales, dans l'enseignement public ou dans l'enseignement privé. Et aussi les professeurs en classe de mathématiques élémentaires supérieures (devenues en 1905 mathématiques spéciales préparatoires, puis, à partir de 1941, mathématiques supérieures), en classe de Centrale ou en classe de Navale, à partir de 1885 environ, parfois quelques années plus tôt.
J'ai entré le 7 de chaque mois, du 7 juin 2012 au 7 mai 2017 les notices de 355 professeurs ayant exercé entre 1852 et 1914.
Deux nouvelles notices ont été ajoutées le 7 mai 2019 : Armand Ernst et George Fontené.
Une autre le 7 octobre 2021 : Ferdinand Billot.
Une autre le 7 janvier 2022 : Alphonse Keller.
Trente-deux notices ont été complétées le 7 novembre 2022.
Il ne manque que les professeurs d'établissements privés de provinces et quelques enseignants d'établissements privés parisiens.
Dans chaque nouvelle version, des notices anciennes ont complétées, et s'il le fallait corrigées.
(version du 7 février 2022, téléchargeable par ce lien - 32,1 MO).
Ce fichier PDF de 503 pages compte actuellement 123 notices.
La première version, mise en ligne le 7 octobre 2017, contenait 5 notices : P. Dedron, J. Desforge, E. Lacor, M. Sanselme, M. Weber.
Depuis, il a été enrichi régulièrement.
Derniers ajouts :
le 7 novembre 2021 : Madeleine Chaumont, Louis-Eugène Horn.
le 7 février 2022 : Lucienne Félix, Christiane Pauc (née Gouard).
Six notices ont été complétées le 7 février 2022.
Accès direct à chacune des 359 notices du Dictionnaire 1852-1914 et des 121 notices du Dictionnaire 1914-1939.
Les noms des enseignants ayant fait l'objet d'une notice dans le Dictionnaire 1850-1914 sont en caractères droits.
Les noms des enseignants ayant fait l'objet d'une notice dans le Dictionnaire 1914-1939 sont en italiques.
Les noms des 32 notices complétées le 7 novembre 2022 sont en gros caractères gras.
Armann ABELIN - André ADLER - Achille ALBO - Alexandre ALLEGRET - Camille ALMERAS -
Edouard AMIGUES - Alphonse AMIOT - Benjamin AMIOT - Benjamin AMIOT -
Désiré ANDRE - Martial ANDRIEU - Xavier ANTOMARI - Emile ANZEMBERGER -
Auguste ASTOR - Alexandre AUBRY - André AUNIS -
Xavier Dagobert BACH - Raymond BADIOU - Benjamin BAILLAUD - René BAIRE - Emile BALEZO -
Paul BARBARIN - Georges BARBIER - Jean BARBOTTE - Lucien BARTHELEMY - René BASTIEN -
Victor BAUDOT - Joseph BAURENS - Henri BAYAN -
Henri BEGHIN - René BERARD - Charles BERGER -
Antoine BERNARD - Gustave BERNARD - Alexandre BERNHEIM - Joseph BERTRAND - Antoine BESSERVE - Jules BEUDON -
Charles BIEHLER - Ferdinand BILLOT - Charles BIOCHE -
Eugène BLANC - Alfred BLANCHET - Salomon BLOCH - Adrien BLAVETTE - Emile BLUTEL -
Jules BOCQUET - Antonin BONDIEU - Elzéar BONNET - Henri BORDEUX - Armand BORGNET - Henri BOS -
Isidore BOUCHÉ - Auguste BOUCHER - Georges BOUDART - Jean BOUFFARD - Georges BOULIGAND -
Jean-Claude BOUQUET - Stanislas BOURDEAU - Gabriel BOURDIER - Carlo BOURLET -
Henri BRAUD - Gaston BRESSE - Emile BREITLING -
Raoul BRICARD - Jean BRILLE - Charles BRIOT - Robert BRISAC - Charles BRISSE - Daniel BRISSET -
Robert BRUCE - Jules BRUN - Henri BRUNET -
Alfred BUDZYNSKI - Félix BUSSOD -
Charles François CABART - Georges CAGNAC - Eugène CAHEN - Joseph CAILLET - Daniel CAIRE -
Pierre CAMMAN - Pierre de CAMPOU - Emmanuel CARVALLO - Joseph CATOR - Albert CAUSSE -
André CHALORY - Léon CHARVE - Albert CHATELET - Louis CHATRY -
Georges CHAUMETON - Madeleine CHAUMONT - Maurice CHAZEL -
Pierre CHENEVIER - Jean Isidore CHEVILLIET -
Jean CLAIRIN - Louis COCHIN - Joseph COISSARD - Maurice COISSARD -
Alfred COLAS - Jean COLLET - Adolphe COMBE - Charles de COMBEROUSSE -
Edouard COMBESCURE - Joanny COMMEAU - Hippolyte COMMISSAIRE - Gabriel CONSTANTIN - Camille CONVERS -
Narcisse COR - Raphaël CORDONNIER - Victor COROT - Edouard COSSART - Pierre COSTABEL -
Emile COTTON - Charles COURCELLES - Joseph COURRIADES - Jean COUTARD -
Emile CRETIN - Marcel CRETIN - Aristide CROSSON -
René DANELLE - Gaston DARBOUX - Samuel DAUTHEVILLE - Paul DAUVIN - Francis DAUZATS - Claude DAVID -
Anatole DECERF - Pierre DEDRON - Paul DELCOURT - Paul DELENS - Émile DELMAS -
Gustave DEMARTRES - Georges DEPERROIS - Henri DEROIDE -
Louis DESAINT - François DESCHAMPS - Julien DESFORGE - Marcel DESOUCHES - Ernest DESSENON - Jacques DEVISME -
Charles DIGUET - Jean DOLLON - René DONTOT - Jules DOUCHEZ -
Fernand DUBESSET - Henri DULAC - Léon DUNAN - Henri DUPORT -
André DURAND - Augustin DURAND - Charles DURAND - Henri DURRANDE - Paul DUTHILLEUL -
Zéphirin ELLIOT - Armand ERNST - Robert d'ESCLAIBES - Edouard ETIENNE - Alexandre-Alphonse EUDES -
Eugène FABRY - Charles FASSBINDER - Jean Baptiste FAURIE - Georges FAUVERNIER - Pierre FAVRE -
Lucienne FELIX - Henri FERVAL - Julien FEUGEY - Marcel FINAS - Ernest FIOT - Lucien FITTE - Léon FLAVIEN - Gaston FLOQUET -
Félix FOCHIER - André FONTAINE - Georges FONTENE - Charles FORESTIER - Louis FORT - Pierre Gaspard FOURNIER, dit VANNSON -
Jean Victor FRAISSINHES - Paul FRANCILLON - Isidore FRANCOEUR - Maurice FRECHET - Jean Pierre FRIN -
Jules GACHES - Henri GALBRUN - Fernand GALLOT - Bertrand GAMBIER -
Jules GARDE - Louis GARIN - Jacques GARLIN-SOULANDRE - Emile GAU - Paul GAUTIER - René GAUTREAU - Albert GAY -
Albert GENOUILLE - Louis GERARD - Auguste GERARDIN - Raymond GERBAUD -
Etienne GIOT - Paul GIRAUD - Alphonse GIRAULT - Joseph GIROD - Léon GISCLARD -
Gaston GOHIERRE de LONGCHAMPS - Georges GONTHIEZ - René GOSSE -
Louis GOULIN -- André GOUNON - Georges GOURIER - René GOUYON -
Antoine GRENIER - Auguste GREVY - Jean GRIESS - Jean Léopold GROS - Jean François GRUMEL -
Emile GUERBY - Charles GUESDON - Georges Théodule GUILBAUD - Eléonor GUILLON - Louis GUILLOT - Charles GUYOU -
Jules HAAG - Gustave Isaac HALPHEN - Benjamin HAMARD - Hippolyte HARANT -
Marcel HAURE - Simon HAUSER - Alphonse (dit Aimé) HENNEQUIN - Alphonse HERVIEUX -
Alexis HOCQUENGHEM - Louis-Eugène HORN - Jules HOÜEL -
Auguste HUARD - Georges HUBERT - Eugène HUMBERT - Stéphane HURIEZ - Edouard HUSSON -
Edouard JABLONSKI - Raymond JACQUES - Victor JAMET - Maurice JANET - Charles JARDILLIER - Adolphe JARRIGE -
Adolphe JEHL - Charles JOUBERT - Eugène JUBE -
Alphonse KELLER - Edouard KERAVAL - Joseph KEROMEN -
Antoine LABROUSSE - Ernest LACOR - Emile LACOUR - Armand LADET - Jean Marie LAFON -
Samuel (COULON) de LAGRANDVAL - Alfred LAGRANGE - Alphonse LAIGLE -
Pierre LAMAIRE - Pierre LANGLAMET - Gaston LAPOINTE - Louis Eugène LAROCQUE -
Paul-Charles LATOUR - Samuel LATTES - Louis LAUNAY - Albert LAUREAUX -
Léopold LEAU - Jules LEBEL - Henri LEBESGUE -
Constant LECAPLAIN - Emile LECHENET - Georges LECOMTE - Théodore LECONTE -
Jules LEFEBVRE - Léon LEFEVRE - Auguste LEGE - Marcel LEGER - Alphonse LEGOUX - Rémy LEGRAND -
Maurice LELIEUVRE - Hippolyte LEMONNIER - Charles LENGLIER - Pierre Eugène LEQUINTREC -
Henti LERALLUT - Jean LE ROUX - Edouard LE ROY - Florentin LEROY - Charles LE ROYER - Georges LERY -
Paul LESGOURGUES - Raymond LE VAVASSEUR - Georges LEVAXELAIRE - Albert LEVY - Lucien LEVY - Albert LEYRITZ -
Jean LHEBRARD - André LICHNEROWICZ - Cyriac LOEB - Stanislas LOEWENSTEIN-JORDAN - Edouard LUCAS -
Jean MACARI - Auguste MACE de LEPINAY - André MAGNIER - Jean MAHUET -
Roland MAILLARD - Lucien MALEYX - Raphaël MALLOIZEL - Arthur MALUSKI -
Stéphane MANGEOT - Ernest MARCHAND - André MARCHAUD -
Charles MARGERIE - Ernest MARGUET - Abel MARIJON - Jean MARION - Francisque MAROTTE -
Lucien MARTENOT - Eugène MARTIN - Michel MARTIN - Marcel MARTY - Joseph MARVILLET -
Adolphe MASSON - Albert MATHIEU - Jacques MATHIEU - Paul MATHIEU -
René MENARD - Jules MERIEUX - Gabriel MESURET - Paul METRAL - Fernand MEYER - Robert MEYNIEUX -
Charles MICHEL - Gaston MILHAUD - Georges MILHAUD -
Sylvain MONAVON - Paul MONTEL - Alexandre MONY - Georges MOREL - Claude Séraphin MORET-BLANC -
Etienne MOSNAT - Edouard MOURGUE(S) - Théodore MOUTARD -
François NAU - Jacques NICOL - Marcel NICOLAS - Gaston NININ - Boleslas NIEWENGLOWSKI -
Richard NOGUES - Eugène NOURRY -
Gabriel OBRIOT - Edmond OUIVET - Fernand OZIL -
Henri PADE - Augustin PAGES - François-Marie PAIGNON - Louis PAINVIN - Jean Martin PALLEZ
Jean PAOLI - Georges PAPELIER - Pierre PAPILLON -
Gaston PARMANTIER - Achille PARPAITE - Christiane PAUC, née GOUARD -
Auguste PELLET - Joseph PERES - Georges PERIER - André PERRICHET - Gabriel PERRIN - Hippolyte PERRINOT - André PETRUS -
Maurice PICARDAT - René PICARDAT - Alphonse PICART - Louis PICHENOT -
Roger PIEDVACHE - Dominique PIERON - Roland PIETRI - Gaston PILLON - Jean PINTY - Virgile PIQUET -
Antoine PLANES - Frédéric PONS - Edouard POUGET - Maurice POUGNAND - Emile POUJADE - Pierre POUMIER -
Ferdinand PROLONGEAU - Emile PRUVOST - Charles PUGIBET - Pierre PUIG - Alphonse PUJET - Victor PUX -
André RABATEL - Alexandre RAMBAUD - Henri RANSON -
Maxime REBEIX - Edouard REBUFFEL - Camille RECH -
Louis REGIS - Jules RENAUD - Jean Toussaint REYMOND -
Alexandre RIBOT - Charles RIBOUT - Jules RICHARD -
Jules RIEMANN - Paul RIGOLLET - Charles RIQUIER - Pierre RIVET - Pierre RIVOIRE -
Paul ROBERT - Louis ROCHE - Charles ROGUET - Jules ROUGIER - Victor ROUQUET -
Georges ROUSIER - Théophile ROUSSEAU - Alfred ROUSSET - Léon ROUYER - Léon ROY -
André SAINTE-LAGUE - Louis SAINT-LOUP - Marcel SANSELME - René SANSON -
Auguste SAUSSIE - Ernest SAUVAGE - Louis SAUVAGE - Lucien SAUVIGNY -
Paul SERRET - Marcel SIBUET - Charles SIMON - Jules SIRE - Emile SIZAIRE -
Anatole SOLDÉ - Ernest SONGAYLO - Joseph SORNIN - Maurice SOUBRIER -
Henri SPINNLER - Jean Charles SUCHET - Lucien SUEUR -
Wladimir de TANNENBERG - Jules TANNERY - Arthur TARTINVILLE - Léonce TERRIER -
Pierre THERON - Antoine THEVENET - Jean Baptiste THIARD -
Lucien THIBERGE - Charles THIEBAUT - René THIRY - Alexandre THYBAUT -
Charles TOUSSAINT - Emile TRAYNARD - Arthur TRESSE - Paul TURMEL - Louis Victor TURQUAN -
Charles VACQUANT - Georges VALIRON - Alphonse VALSON - Charles Félix VASNIER - Marcel VASSEUR - Etienne VAZEILLE -
Alexis VENTEJOL - Eugène VERDIER - Jean Hippolyte VERON-VERNIER - Ernest VESSIOT -
Joseph Justin VIANT - Jules VIEILLE - André VIEILLEFOND - Eugène VIGNES - Henri VILLAT - Jean André VILLE -
Georges VIMEUX - Charles VINCENT - François VINTEJOUX - René VINTEJOUX - Joseph VITASSE -
Isaac WAILLE - Félix WALECKI - Maurice WEBER - Emile WEILL - Mathieu WEILL - Alexandre WOTTLING -
Tableau des professeurs de mathématiques spéciales de 1804 à 1852.
Fichier Excel. Il est conseillé de télécharger.
Non pas "Les professeurs de mathématiques en spéciales", mais "Les professeurs de mathématiques spéciales" : jusqu'en 1852, l'expression "mathématiques spéciales" désigne une discipline.
Les lycées sont créés en 1804. L'enseignement des mathématiques transcendantes y est créé la même année.
En 1809, l'enseignement des mathématiques spéciales cohabite avec ou remplace, selon les lycées, les mathématiques transcendantes. Elles ne sont pas enseignées dans les collèges.
En 1815, les lycées deviennent collèges royaux et les collèges deviennent collèges communaux. Les mathématiques transcendantes disparaissent. Les mathématiques spéciales ne sont enseignées que dans les collèges royaux.
En 1830, un enseignement de mathématiques spéciales est donné au collège communal de Perpignan. Dans les années suivantes, un nombre croissant de collèges communaux assure un tel enseignement, donné par un chargé de cours (non agrégé, parfois simple bachelier) de mathématiques spéciales et de physique. L'enseignement donné par ces professeur n'a parfois que le nom de mathématiques spéciales.
En 1847, les mathématiques spéciales sont rebaptisées mathématiques supérieures.
En février 1848, les collèges royaux redeviennent lycées.
En 1852, les mathématiques supérieures redeviennent mathématiques spéciales. Il ne s'agit plus d'une discipline, mais d'une classe. Les classes de spéciales ne sont implantées que dans un nombre limité de lycées, et dans aucun collège. Dans certains établissements (lycées ou collèges communaux) où les mathématiques supérieures cessent en 1852 d'être enseignées, le professeur toujours en activité garde le titre de professeur de mathématiques supérieures, titre fictif lui permettant, apparemment, de ne pas déchoir. Les rapports d'inspection et les programmes montrent que cette appellation de mathématiques supérieures n'a pas de signification. Ces classes de mathématiques spéciales ne préparent qu'aux concours de l'X et de l'ENS.
Pour de multiples raisons, cette liste souffre du caractère à la fois imprécis et lacunaire des sources. L'orthographe n'est pas toujours fixée. Les almanachs ne donnent parfois pour nom qu'un N... dont on ignore la signification exacte. Ils ne tiennent pas compte des changements en cours d'année, ni de la pratique de l'alternat (un prof A nommé en spéciales et un prof B nommé en élémentaires - A enseigne en spéciales l'année n et en élémentaire l'année n+1, alternant avec B). Les dossiers de carrière sont souvent bien minces, quand ils existent. La liste des (fictifs) professeurs de mathématiques supérieures après 1852 est très incomplète (les enseignants des collèges ne sont pas donnés dans les Annuaires de l'IP). .
Sources : Almanach (annuel) de l'Université (impériale, puis royale); Almanach impérial, puis royal, puis national (annuel) ; annuaires départementaux ; dossiers de carrière aux Archives nationales.
La dernière version a été mise en ligne le 7 mai 2020.
Fichier Excel. Il est conseillé de télécharger.
Ce fichier inclut les mathématiques élémentaires supérieures (début des années 1890) et mathématiques spéciales élémentaires (créées en 1905), auxquelles succèdent en 1941 les mathématiques supérieures.
Il inclut les classes préparatoires à Centrale et, à partir de 1900, les classes préparatoires à Navale.
Il n'inclut pas encore les classes préparatoires à Sèvres (voir plus bas).
Sources : Annuaire de l'Instruction publique (jusqu'en 1912, plus 1922), Bulletin administratif de l'Instruction publique (jusqu'en 1932, mais insuffisant à partir de 1921), Bulletin de l'UPS (à partir de 1928, voir 6 lignes plus bas)), nécrologies normaliennes (pas toujours précises), dossiers de carrière aux Archives nationales, archives des lycées parisiens aux Archives de Paris, palmarès de distribution des prix.
La période 1914-1919 et, à un degré moindre, les années 1919-1927, souffrent encore de $lacunes.
La période 1940-1947, ajoutée à partir du 7 février 2018, est encore très incomplète pour la province et pour les établissements privés ; quelques données manquent pour les établissements publics parisiens.
Première version (1850-1939) mise en ligne le 7 septembre 2012.
A partir du 7 janvier 2018, une nouvelle version, datée, est mise en ligne le 7 de chaque mois.
La dernière version a été mise en ligne le 7 août 2020.
Les professeurs de sciences physiques en classe de mathématiques spéciales de 1850 (Paris) ou 1852 (province) à 1939
L'UPS est créée en 1927, A partir de l'année suivante, son annuaire donne les noms des professeurs de maths et de sciences physiques des classes préparatoires scientifiques. Toutes les classes sont répertoriées en 1928, puis pendant quelques années l'annuaire ne recense que les établissements de province, mais ne donne ensuite pour Paris, jusqu'en 1933, que les rares adhérents à l'UPS (l'UPS est créée par des provinciaux, et rencontre à ses débuts l'hostilité ou l'indifférence de la plupart de leurs collègues parisiens). Les suppléances et affectations en cours d'année n'y sont pas toujours signalées. Les établissements privés (Sainte-Geneviève, Stanislas, etc.) ne sont pas mentionnés.
Jusqu'en 1927, il est difficile d'effectuer un recensement exhaustif des professeurs de sciences physiques enseignant dans les classes de mathématiques spéciales et assimilées.
D'abord parce que, jusqu'en 1940, les arrêtés de nomination ne précisent pas les classes (secondaire ou classes préparatoires) le professeur de sciences physiques enseignera.
Pour cette période, trois sources principales existent :
- Les fascicules de distribution des prix, dont les collections (BNF, Archives de Paris ou des départements, etc.) sont très rarement complètes, quand elles existent. Certains palmarès ne donnent d'ailleurs pas les affectations précises des enseignants, mais seulement une liste par discipline, puis le palmarès par classe sans préciser les noms de leurs s professeurs.
- Les volumes de l'Annuaire de l'Instruction publique, qui donne chaque année, pour chaque établissement, la liste des enseignants de chaque discipline, mais sans préciser, pour les physiciens, lesquels enseignent en classe préparatoire (précision donnée pour les mathématiciens, car figurant sur les arrêtés de nomination). Les quelques volumes postérieurs à 1914 semblent introuvables et ceux de la BNF hors d'état d'être consultés (à l'exception de 1922).
- Les dossiers de carrière des enseignants, lorsqu'ils ont été identifiés. Jusqu'en 1870, et parfois après, les notices annuelles et rapports d'inspection ne signalent pas toujours les classes dont l'enseignant est chargé.
On trouvera ici trois fichiers Excel, qu'il est préférable de télécharger :
- Un tableau aussi complet et sûr que possible, par année (1850 à 1939) et par établissement, pour Paris et les environs, des professeurs de maths et de sciences physiques en classe de mathématiques spéciales proprement dites, donc en excluant les classes de Centrale, Navale, et ce qui donnera naissance aux mathématiques supérieures (créées par un arrêté du 21 septembre 1941).
Troisième version mise en ligne le 7 juillet 1917. La première l'avait été le 7 juin 2016.
- Un tableau, aussi complet et sûr que possible, par année (1852 à 1939) et par lycée, pour la province, des professeurs de maths et de sciences physiques en classe de mathématiques spéciales proprement dites, donc avec les mêmes restrictions que pour Paris.
Sur plus de 2000 postes-années, 70 environ n'ont pas encore pu être précisés.
La première version a été mise en ligne le 1er janvier 2017. La seconde l'a remplacée le 7 juillet 2017.
- Un tableau, donnant, pour chacun des 307 enseignants de sciences physiques identifiés avec certitude, quelques informations utiles.
Dans la période étudiée, 120 de ces 307 ont enseigné à Paris.
Une première version, ne concernant que les établissements parisiens, avait été mise en ligne le 7 juin 2016.
Une nouvelle version, concernant Paris et la province, est mise en ligne le 7 janvier 2017. La version actuelle l'a remplacée le 7 juillet 2017.
Fichiers Excel. Il est conseillé de télécharger.
Il s'agit des professeurs de mathématiques et des professeurs de sciences physiques.
En 1947, l'Union des professeurs de spéciales (UPS), en sommeil depuis 1940, reprend ses activités.
Le Bulletin de juin 1948 contient l'annuaire 1947-48, qui tient en 4 pages. Puis chaque année, généralement entre janvier et juin puis à partir de 1975-76 en novembre, un Bulletin contient l'annuaire de l'année scolaire en cours. A partir de 1983-84, l'annuaire constitue un fascicule à part.
Ces deux fichiers reproduisent les données fournies par ces annuaires. Ils ne signalent qu'une faible partie des modifications en cours d'année.
Les dossiers de carrière ne permettent guère de préciser ces données : pour les enseignants en activité après 1970, ils ne sont généralement accessibles que par dérogation ; certains ne sont pas accessibles parce que les enseignants concernés sont toujours vivants.
Il ne s'agit jusqu'en 1985-86 que des établissements publics (et, à partir de 1950-51 à 1982-83, de l'"annexe Stanislas" du lycée Saint-Louis). Les enseignants du privé ne peuvent alors adhérer à l'UPS, et ne figurent pas dans l'annuaire.
Il serait souhaitable d'ajouter ces enseignants du privé, et en particulier ceux de Sainte-Geneviève. N'ayant pu obtenir mieux de Sainte-Geneviève qu'une liste des enseignants de mathématiques de 1854 à 2010, sans autre précision que les années de début et de fin, j'ai renoncé pour 1947-1986 comme j'avais renoncé pour 1900-1939.
Première version mise en ligne le 7 septembre 2012.
La version mise en ligne le 7 juillet 2018, était complète jusqu'en 1971-72, puis ne concernait que les professeurs de classes de spéciales stricto sensu jusqu'en 1974-75 et les professeurs de classe prime jusqu'en 1981-82.
La dernière version a été mise en ligne le 7 juillet 2020 pour les années 1947-1973, le 7 mars 2019 pour les années 1973-1990.
Les 6 premiers au concours d'entrée à l'X de 1830 à 1994.
Fichier Excel. Il est conseillé de télécharger.
Chaque année, de 1830 à 1994, les 6 premiers au concours d'entrée à l'X, leur lycée ou collège, leur professeur de maths, leur place au concours de l'ENS s'ils l'ont passé.
Lorsque l'établissement est inconnu, on indique seulement la ville où a été passé le concours.
Les carences des archives des lycées Saint-Louis et Condorcet déposées aux Archives de Paris, le non dépôt de celles de Carnot ou Janson, l'impossibilité de consulter celles de Sainte-Geneviève, ne facilitent pas les choses.
La première version, mise en ligne le 7 avril 2015, se limitait à la période 1855-1913.
La dernière version a été mise en ligne le 7 août 2020.
Les 8 premiers au concours d'entrée à l'ENS Ulm-sciences de 1826 à 1994.
Fichier Excel. Il est conseillé de télécharger.
Chaque année, de 1826 à 19941, les 8 premiers au concours d'entrée à l'ENS, leur lycée ou collège, leur professeur de maths, leur place au concours de l'X s'ils l'ont passé.
Lorsque l'établissement est inconnu, on indique seulement la ville où a été passé le concours.
Chaque année, les futurs enseignants en classe de spéciales et assimilées sont indiquées, ainsi quelques célébrités.
La première version (les six premiers de 1826 à 1958) a été mise en ligne le 7 juin 2015..
La dernière version a été mise en ligne le 7 août 2020.
Les lauréats de l'épreuve de mathématiques spéciales au concours général.
Deux fichiers Excel. Il est conseillé de télécharger.
De 1810 à 1903, sauf en 1815 et 1871, une épreuve de mathématiques spéciales a existé au concours général des lycées et collèges de Paris et Versailles (le nom du concours a varié).
En 1838 et de 1866 à 1903, sauf en 1871, une épreuve de mathématiques spéciales a existé au concours général des lycées et collèges des départements.
Deux fichiers Excel regroupent les noms des lauréats (prix et accessits), de leurs lycées ou collèges, de leurs professeurs de maths et, pour Paris, de sciences physiques;
Un fichier pdf rappelle sommairement les principales étapes de l'histoire du concours général.
Concours général des lycées et collèges de Paris et Versailles : mathématiques et sciences physiques.
Quatrième version en ligne le 7 mai 2018. La première version avait été mise en ligne le 7 mai 2016.
Concours général des lycées et collèges des départements.
Deuxième version en ligne le 7 juin 2017. La première version avait été mise en ligne le 7 mai 2015.
Deux siècles de mathématiques spéciales.
Le samedi 19 mai 2012 s'est tenue au lycée Louis-le-Grand une journée d'études intitulée
Deux siècles de mathématiques spéciales.
organisée par Roland Brasseur et Norbert Verdier.
Les actes de cette journée ont été publiés dans le Bulletin de l'UPS, n°241, janvier 2013, et n°242, avril 2013.
J'y ai prononcé deux communications, dont les textes sont accessibles ici: :
Les classes de mathématiques spéciales en 1880.
Enseignantes en mathématiques spéciales, 1880-1930, 1930-1970.
Les professeurs de mathématiques spéciales en 1880 : mathématiciens ou enseignants ?
Version développée d'une communication au Séminaire d'histoire des mathématiques de l'Institut Henri Poincaré, le 7 décembre 2012.
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