Je n'ai pas d'idée de titre désolé.

Date de publication : 4 févr. 2011 19:16:07

Vendredi 4 Février 2011

Vous avez lu le journal ? La Charente Libre est LE journal du département de la Charente (sans blague). Pourquoi est-ce que je vous parle de ce truc ? Tout simplement parce que la Charente est le berceau d’Angoulême, la ville qui a accueillit un bon paquet de gens pour le 38ème Festival International de la Bande Dessinée, le week end dernier. Non, je ne fais pas de BD, mais j’adore en lire.

Par le plus grand des hasards, l’appartement de mon frère se trouve en face du théâtre d’Angoulême, c’est à dire au-dessus des stands. Bref, le bon plan. Mon but : accrocher sur sa façade un dessin reproduit sur une grande bâche. C’était une bonne opportunité pour se confronter au public.

Avec la famille sur place (frère, père, cousins), on a fait ça proprement dès le début du festival (Vendredi 28 janvier 2011).

Je n’ai pas squatté tout le week end chez mon frère, cependant je suis resté suffisamment longtemps pour remarquer que le dessin a été plutôt bien accueilli. J’ai même eu l’occasion d’en parler avec les passants. C’est cool.

Je reviens au début : le journal. Ben j’ai fais mon apparition dedans (page 9 du numéro 20531, soit celui du samedi 29 janvier). Le titre : «Artiste et alpiniste». La prestation a été plutôt bien perçue. D’après l’article, je n’ai pas froid aux yeux, et j’ai du potentiel pour devenir artiste en montagne. Que du bonheur !

Pour jeter un œil, cliquez ici.

Je publierai bientôt une vidéo sur mon site où l’on me voit faire ce dessin.

Voilà pour ça. Je me sens en forme pour me laisser un peu plus aller sur le clavier. Il m’arrive pleins de trucs en ce moment. J’ai reçu un mail où j’ai pu lire une critique. Si j’en crois ce qu’il y avait d’écrit, je dois changer de style car le street art est démodé, vieillot et ne me convient pas du tout.

Je n’ai jamais dis que je faisais du street art ou que je cherchais un style à mes dessins. Qu’on me colle une étiquette ne me dérange pas, mais j’ai horreur qu’on se fasse des idées à mon sujet. Pensez ce que vous voulez de mon travail, on peut même en parler ensemble, mais n’en parlez pas à ma place. Tout ça, c’est parti d’un délire de gamins qui se transforme en véritable passion.

Je n’ai pas encore de messages précis parce que je me découvre. Souvent, je suis le premier surpris par ce que je dessine. Exposer, c’est aussi se confronter à des avis différents ; les critiques me font évoluer, tout comme les encouragements. Donc allez-y, j’attends toutes vos remarques et impressions. J’en ai besoin alors lâchez-vous.

Ciao basta.