Nous pouvons tout d'abord échanger par mail pour discuter du projet (quel roman pour quelle classe, par exemple). Il est préférable de convenir d'une date le plus vite possible, certaines périodes étant prises d'assaut (le mois de mars, notamment). Dès les emplois du temps connus, en septembre, nous pouvons bloquer le moment de ma venue.

Ensuite, vous anticipez la rencontre avec les élèves : lecture du livre et préparation de questions (sur le roman, le métier...). Il s'agit de deux éléments essentiels pour que la rencontre se passe bien. Si, pour diverses raisons, les élèves n'ont pas le temps de lire l'un de mes romans en entier, la lecture offerte d'un ou deux chapitres, ou de l'une de mes nouvelles, serait un minimum (il n'y a rien de pire que se retrouver face à des élèves qui se demandent qui on est, ce qu'on fait là...). Vous pouvez également leur faire visionner quelques vidéos de "De quoi ça parle ?" présentes sur ce site.

Pour la plupart des élèves, avoir les questions écrites est un bon support. Il ne faut pas seulement compter sur la spontanéité le jour même ! Et préparer les questions permet aussi, le jour J, d'aller plus loin que des questions de base ("Où trouvez-vous votre inspiration ?" étant la plus commune, et pas forcément nécessaire !). 

Toute idée pour animer la rencontre est bonne à prendre !

Je préfère ne rencontrer qu'une classe à la fois (pas de grand groupe), durant 1h30 c'est l'idéal (en une heure, c'est possible, en deux, il faut également réfléchir à d'autres parties de la rencontre : restitution des élèves sur un travail d'atelier fait en amont, par exemple). 

Deux classes par demi-journée, et trois classes maximum sur la journée (dans ce cas, deux le matin, une l'après-midi, ou l'inverse !).

J'utilise en général un support d'affichage (un TNI ou vidéoprojecteur dans l'idéal, sinon, le tableau, si c'est en classe ou une grille si c'est au CDI, par exemple). Je m'adapte au lieu.

Je commence par une présentation générale de mon parcours (comment je suis venue à la lecture, puis à l'écriture, puis à mes différents romans pour focaliser sur celui lu par les élèves). On ne parle pas d'un roman si c'est le trentième comme si c'était le premier ! 

Ensuite, on passe aux questions/réponses ! Les élèves ont parfois l'impression que j'ai déjà répondu à leurs questions, mais je les encourage à les poser quand même : cela me permet de développer certains points ou aspects du métier.

Selon le temps, je peux parler plus longuement du travail avec les illustrateurs pour les couvertures (exemples de croquis ou de différentes versions de couvertures à l'appui).

Je peux également lire un extrait d'un roman inédit à paraître.

Je peux proposer aux élèves un travail d'atelier, où ils vont écrire un texte en lien avec différentes thématiques à évoquer ensemble, souvent liées à mes romans : voyage dans le temps, Utopie/Dystopie, revisite des contes de fées en SF ou Fantastique... L'atelier suit la rencontre : on prévoit par exemple deux heures avec la même classe. Rencontre et questions pendant la première heure, puis travail d'atelier en deuxième heure.

De façon classique, lors de ma venue, je propose un thème aux élèves, ils écrivent (environ 45 minutes) puis certains volontaires lisent leur production. Je peux les guider s'ils bloquent pendant la phase d'écriture.

De façon moins conventionnelle, j'apprécie davantage une autre manière de procéder : en lien avec l'enseignant, nous convenons du thème en amont, et je donne mes consignes de façon à ce que les élèves écrivent avant ma venue. Le jour J, il s'agit donc de lecture à voix haute de tous les textes (travail sur l'oralité). Je leur donne mon avis sur leurs écrits, en proposant des pistes d'amélioration ou de retravail (façon "bêta-lecture" rapide). C'est souvent plus enrichissant, et j'affectionne de plus en plus ce genre d'ateliers. La rencontre devient alors pour eux le moment de "montrer" leurs textes, sans qu'il s'agisse d'un travail scolaire.

Je suis plutôt à l'aise avec les formalités techniques. Je peux proposer le projet en Masterclass du CNL ou sur le Pass Culture (vous pouvez trouver mon offre vitrine sur la plateforme ADAGE), par exemple. Je suis dispensée de précompte à l'URSSAF, ce qui permet le règlement de mes factures en brut (je m'occupe des charges). Et je n'ai aucun problème avec Chorus Pro (tant qu'on me fournit les bons de commandes et autres contrats d'engagement si nécessaire !).

J'essaye de privilégier le train, quand c'est possible. En cas de déplacement en voiture, j'applique le barème kilométrique des impôts. Je peux faire un devis global avec les différents frais si besoin.

Selon nos échanges, je peux établir une convention (sinon, l'établissement devra s'en charger). Mon déplacement, les frais de restauration, et l'hébergement si besoin sont à ajouter au montant de la rencontre. Pour information, j'habite près de Lyon (Feyzin), je suis intolérante au gluten, et, si le trajet prévu est long alors que la première rencontre est à 8h du matin, un hébergement la veille est plutôt intéressant (comparativement avec un levé à 5h qui me rend moins efficace face aux élèves... mais pas d’hébergement chez l'habitant, même adorable). 

Il me faut parfois refuser des rencontres assez loin de mon domicile lorsque je passe plus de temps dans les trains que devant les élèves... un projet inter-établissements peut être une solution pour mutualiser les frais (et mon temps !). Là encore, discutons-en ensemble !