Élevage d'agrément: le seuil de rentabilité est-il atteignable ?

Comme pour notre article concernant les coûts d'une raterie ou la communication d'un élevage, je vais utiliser ici un langage propre au marketing. Cela peut donner l'impression que l'élevage est un commerce comme un autre, ou que je rapproche le travail d'un éleveur amateur passionné avec celui des grossistes. Hors, ce n'est pas le cas. Ces termes sont cependant les plus clairs et explicites, bien qu'ils ne soient pas parfaitement adaptés au contexte. Enfin, précisions que cet article a pour pour de discuter de la possibilité d'équilibrer ses dépenses dans un élevage, et non pas de faire des bénéfices. Il est improbable d'arriver à faire une plus-value avec un élevage amateur de dimensions familiales respectant le bien-être des animaux. Tout revenu obtenu grâce à l'activité d'élevage nécessitera d'effectuer une déclaration de revenus, et donc l'obtention d'un numéro SIREN, d'une autorisation d'ouverture, du CCAD...

Qu'est-ce que le seuil de rentabilité et comment se calcule t-il ?

Le seuil de rentabilité, parfois aussi appelé 'point mort', représente la somme que l'entreprise doit atteindre pour rentrer dans ses frais, et ainsi équilibrer ses comptes entre les recettes et les dépenses. En-dessous de ce seuil de rentabilité, l'entreprise perd de l'argent et au-dessus elle commence à faire des bénéfices.

Il fait partie des chiffres prévisionnels les plus importants car il symbolise le premier niveau d'alerte: le moment où un produit/service devient rentable ou au contraire infructueux.

Calcul du seuil de rentabilité

Pour calculer le seuil de rentabilité, il faut en premier lieu tenir une comptabilité de votre élevage. Pour ce faire, vous pouvez acheter un cahier de comptes dans lequel vous entrerez chaque mois les dépenses et les recettes issues de votre élevage. Vous pouvez aussi utiliser un logiciel comme Excel, par exemple. Ensuite, il vous faut déterminer ce que sont les charges fixes et les charges variables. Les charges fixes représentent les dépenses qui ne varient pas, elles restent stables quel que soit le volume de l'activité et son niveau de production. Autrement dit, dans le cadre d'un élevage, il s'agit des dépenses qui restent identiques quelques soient votre nombre de reproducteurs et votre nombre de portées par mois.

Les charges variables, quant à elles, varient en fonction de l'activité et de la production. Ainsi, les dépenses engendrées par la nourriture des animaux varient obligatoirement en fonction du nombre de reproducteurs et du nombre de portées que vous avez mensuellement: c'est une charge variable.

Enfin, il vous faut prendre en compte le chiffre d'affaire de votre élevage, c'est-à-dire la somme des ventes (en l’occurrence le nombre d'animaux adoptés).
Une fois tous ces chiffres en votre possession, il vous faudra effectuer deux calculs:

(Chiffre d’affaires – Charges variables) / Chiffre d’affaires x100 = taux de marge sur coûts variables

Charges fixes / Taux de marge sur coûts variables = seuil de rentabilité

Charges fixes et charges variables en élevage

En théorie, tout cela a l'air très simple... Mais en pratique, que mettre dans les charges fixes et les charges variables ?

Tout dépend de votre élevage et de la manière dont vous le menez ! Par exemple, dans la majorité des élevages amateurs, la limite du nombre de reproducteurs est fixée par le nombre d'animaux que les cages disponibles peuvent accueillir. Ainsi, si votre cage a les dimensions pour accueillir 10 mâles, vous vous limiterez à 10 reproducteurs mâles au maximum. Dans cette situation, les cages représentent une charge fixe.

A l'inverse, si vous ne souhaitez pas vous limiter en nombre de reproducteurs et que vous rachetez des cages dès que la taille de votre cheptel l'impose, cela devient une charge variable.

Exemple de tableau résumant les charges fixes et les charges variables dans un élevage amateur de dimensions familiales

Charges fixes

* Cages de vie (en supposant que l'éleveur est limité par la place disponible dans ses cages, sinon c'est une charge variable)

* Cages de maternité et d'isolement/quarantaine (même remarque que ci-dessus)

* Accessoires de base (à priori, on ne remplace pas une gamelle ou une boîte de transport régulièrement)

* Abonnements, cotisations et adhésions (à un club de race, à une revue spécialisée, à une association...

* Petit outillage (tournevis pour monter et démonter les cages, brosses...)

* Publicité (annonces dans les magazines spécialisés, publication boostée sur les réseaux sociaux... peut aussi être une charge variable s'il s'agit d'un coup-de-pouce ponctuel)

* Salaire de l'éleveur. Cependant, un "élevage passion" n'a normalement pas pour pour but de s'octroyer un salaire, cette donnée n'est donc pas "obligatoire" (compter le temps passé à nettoyer les cages, s'occuper des animaux, traiter et répondre aux demandes d'adoptions et aux adoptants, faire des photos des animaux, passer les annonces, mettre à jour le site Internet, animer les pages sur les réseaux sociaux, chercher les nouveaux reproducteurs... en Smic-Horaire)

* Dépenses énergétiques telles que l'eau, l'électricité... (bien que la grande majorité des élevages amateurs soient directement dans la maison et donc difficilement quantifiable)

* Internet (nom de domaine, hébergement...)

* ...

Charges variables

* Litière (plus d'animaux = plus de changements de litière)

* Nourriture, friandise et produits frais des animaux (plus d'animaux = plus de nourriture)

* Inscriptions en shows (en supposant que l'éleveur ne participe pas à chaque itération de ce show, sinon cela devient une charge fixe)

* Frais vétérinaires et médicaments (plus d'animaux = plus de visites vétérinaires)

* Parapharmacie (sérum physiologique, bandages...)

* Frais de déplacement (jusqu'à l'adoptant, pour adopter un reproducteur, vers un show...)

* Accessoires à durée de vie limitée (hamacs, dodos...)

* Matériel et produits de nettoyage (éponges, désinfectant...)

* Frais de bureau (feuilles blanches et encre pour imprimer les contrats d'adoption, cartes de visites, carnets de note...)

* Toilettage (si l'espèce et la race de l'animal le nécessite ponctuellement, mais si l'animal est toiletté à intervalle régulier cela devient une charge fixe)

* ...

Le bien-être animal: quelques rappels

Quelle que soit l'espèce animale élevée et sa finalité (élevage d'agrément...), le bien-être animal doit toujours rester au cœur des préoccupations de l'éleveur.

Il s'agit sans aucun doute du poste de dépenses le plus important de tout naisseur: veiller à ce que les animaux soient bien traités et correctement soignés. Cela suppose une litière adaptée, une alimentation de qualité, des cages de grandes dimensions, non surpeuplées et dotées de jeux et de cachettes en nombre, des soins vétérinaires dès que nécessaire... Tout cela coûte de l'argent, car la qualité se paie.

De plus, une exigence élevée pour le bien-être animal suppose le respect de sa physiologie: respecter l'âge idéal pour la reproduction ainsi qu'un nombre de portées restreint pour chaque femelle. Rapidement, le reproducteur passe à la retraite et si certains éleveurs appliquent ce que l'on appelle le "rehoming" (faire adopter les animaux adultes qui ne sont plus utiles à l'élevage), beaucoup d'entre-eux les gardent à leurs côtés durant toute leur existence.

Les animaux ont des droits

Il est important de noter que, quelque soit la destination de l'animal, il n'est pas dénué de droits.
Ainsi, à titre d'exemple, en 1993 le Farm Animal Welfare Council a listé les 5 libertés fondamentales de l'animal:

* absence de faim, de soif et de malnutrition

* absence de stress climatique, physique ou d’inconfort

* absence de douleurs, lésions ou maladies

* possibilité d'exprimer des comportements normaux propres à son espèce (espace de vie suffisant, enrichissements, respect du grégarisme...)

* absence de peur, d'anxiété ou de stress.

De même, l'arrêté du 25 octobre 1982 relatif à l'élevage, à la garde et à la détention des animaux (version consolidée au 28 août 2019) détermine certaines règles pour les animaux disponibles en concours, expositions et lieux de vente d'animaux:

14. a) Il est interdit d'exposer dans les vitrines des magasins ou autres lieux, des animaux vivants, y compris oiseaux, hamsters, souris, poussins, etc., destinés notamment à la vente, sans que toutes dispositions soient prises, grâce à tout dispositif efficace, pour éviter à ces animaux une exposition prolongée au soleil, à la chaleur ou au froid excessifs une aération insuffisante, un éclairage excessif on prolongé.L'éclairage doit être éteint au plus tard à l'heure de fermeture de l'établissement à l'exception des locaux spécialement aménagés pour la présentation des animaux nocturnes.

b) En outre, les dimensions de l'habitat doivent permettre aux animaux d'évoluer librement.

c) Les animaux doivent être convenablement isolés du public pour que celui-ci ne puisse pas les troubler ou porter atteinte à leur état de santé.

4) Toutes dispositions doivent être prises durant tout le temps du séjour dans établissement, pour assurer aux animaux des conditions acceptables d'abri, de litière, de température, d'humidité, d'aération, de nourriture et d'abreuvement.

ou encore:

5. Les animaux naturellement hostiles entre eux en raison de leur espèce, de leur sexe, ou de leur âge doivent être séparés.

Un exemple ovin

Le respect du bien-être animal n'est pas obligatoirement synonyme de pertes financières. Ainsi, une étude menée sur les entreprises ovines du Québec a analysé 31 élevages et leurs résultats financiers pour l'année 2011. Le groupe de tête (soit les élevages les plus performants) possède une natalité supérieure et une mortalité inférieure à la moyenne tout en donnant davantage d'espace à ses brebis que ne l'exigent les normes et recommandations. De plus, parmi les élevages de tête, certains se démarquent en ne possédant qu'un petit nombre de brebis dans leur cheptel.

Ces chiffres supérieurs à la moyenne s'expliquent par plusieurs points. Tout d'abord par un contrôle sanitaire strict grâce à l'adoption d'un plan de biosécurité dans l'élevage. Ensuite, par un taux de réforme des animaux plus élevé que la moyenne dont les critères de sélection sont l'âge, la productivité, la génétique et l'état de santé. Enfin, par l’acquisition de connaissances et de formation par les éleveurs du groupe de tête, qui sont aussi plus expérimentés.

Nécessités économiques en élevage: l'exemple de l'élevage canin

En élevage canin et félin, toute personne produisant une portée est considérée comme éleveur professionnel. Cependant, une dérogation est possible pour une unique portée par an dès lors qu'il s'agit d'une portée inscrite au LOF ou au LOOF. Vous bénéficierez alors d'un numéro de portée à défaut du numéro SIREN de l'élevage et vous pourrez ainsi passer des annonces et être en règle vis-à-vis de la loi.

Dès la seconde portée annuelle, il est cependant nécessaire de déclarer l'élevage pour obtenir un numéro SIREN, choisir son régime, posséder "l'attestation de connaissances" (CCAD) ainsi qu'une autorisation d'ouverture d'établissement...

Le succès d'un élevage de qualité est particulièrement conditionné par le logement et la gestion sanitaire des animaux (taille du cheptel, confinement...), la gestion comportementale (qualités maternelles...) et la gestion économique (partenariats vétérinaires...). Notons que la valeur globale d'un élevage canin perçue par l'adoptant est en particulier lié à l'attitude de l'éleveur durant l'acte d'adoption et au suivi proposé ensuite.

Pour approcher au plus près du seuil de rentabilité, les éleveurs canins ont établi certaines astuces avantageuses: ainsi un contrat de convention avec l'une ou l'autre des grandes marques de nourriture pour chiens peut être signé à partir d'une ou deux portées par an. Les avantages sont divers et semblent particulièrement liés au nombre de bébés, au tonnage acheté par l'éleveur, à la fidélisation des adoptants à la marque, à la négociation avec le commercial...

Les avantages peuvent prendre une forme différente selon la marque: points fidélité à dépenser dans la boutique de la marque, bons de réduction, goodies, un sac offert à partir d'un certain nombre achetés...

Notons aussi que certains éleveurs achètent d'importantes quantités pour bénéficier de prix de gros. Cette option demande toutefois de bénéficier d'un espace de stockage adapté.

Une thèse effectuée en 2009 propose un exemple d'un élevage canin ayant atteint (puis dépassé) son seuil de rentabilité:

* élevage multiraces de 25 reproducteurs

* l'éleveur travaille seul et n'a pas de salarié (il peut avoir deux stagiaires non rémunérés par quinzaine en alternance)

* élevage en plein air possédant 3 box de maternité

* faibles coûts d’investissement et de fonctionnement et frais vétérinaires peu importants

* le poste de dépense principal est l'alimentation des animaux

* les chiennes sont mises en saillie 1 cycle sur 2 avec un taux de gestation de 98% et en moyenne 8 chiots par portée (environ 70 chiots par an)

* les chiots sont vendus en moyenne 800 euros mais le seuil de rentabilité est atteint dès que le chiot est vendu à partir de 200 euros.

Prestations complémentaires et conventions

Pour atteindre tenter de s'approcher au maximum du seuil de rentabilité, de nombreux élevages amateurs ou professionnels proposent des prestations complémentaires. Pour que cette méthode soit efficace, l'investissement doit être minime pour générer des profits intéressants.

De nombreuses prestations sont possibles, en fonction de l'espèce élevée, vos disponibilités, de vos compétences et connaissances, de votre espace disponible...

* confection d'accessoires pour animaux (dodos, hamacs, colliers...)

* création de nourriture adaptée à l'espèce élevée

* système de pension et garderie

* offre de toilettage

* prestations artistiques (figurines faites main, peintures animalières, croquis, dessins...)

* cours d'éducation ou dressage

De plus, les éleveurs de bétail et d'animaux de basse-cour pouvaient bénéficier d'une convention vétérinaire, grâce à la FEVEC (Fédération des Eleveurs et Vétérinaires en Convention). Parmi les bénéfices de cette relation de travail, on pouvait trouver la suppression du paiement à l'acte au profit d'une cotisation annuelle à l'animal. Ainsi, au lieu de payer chacun des actes vétérinaires à mesure qu'ils se présentaient, l'éleveur pouvait payer une somme déterminée et annuelle par animal. En fonction de la santé de son cheptel, cette proposition pouvait se révéler très avantageuse.

Nous avons contacté à ce sujet le Conseil national de l'Ordre des Vétérinaires qui nous a signalé que "en France les prix sont libres pour la profession vétérinaire : il n’y a pas de barème ou de tarifs recommandés. Chaque vétérinaire fixe donc ses tarifs et il a la possibilité, s’il le souhaite, de prévoir des conditions commerciales spécifiques pour ses clients." Théoriquement, il est donc possible d'établir une convention entre un vétérinaire et un éleveur amateur.

Les élevages amateurs et familiaux

Qu'en est-il des élevages familiaux et amateurs ? Comment pourraient-ils faire pour approcher au plus près le seuil de rentabilité et ainsi pouvoir exercer leur passion sans être contraint d'y renoncer faute de finances suffisantes... mais tout en conservant éthique et respect de l'animal ?

L'élevage amateur est une passion extrêmement dispendieuse. Loin de faire des bénéfices, un éleveur sérieux perd plusieurs centaines (voire milliers) d'euros tous les ans pour son élevage.

Quelques suggestions peuvent être proposées. S'il est improbable d'atteindre réellement le seuil de rentabilité, l'objectif est de s'en rapprocher le plus possible: * femelles reproduisant jeunes (tout en respectant à la fois animal et éthique). Pour les rats domestiques il s'agit par exemple d'une mise en saillie à l'âge de 5 mois au minimum. Il semble de plus avéré que les femelles jeunes encourent moins de risque que les femelles plus âgées lors de la mise-bas, et qu'elles ont une meilleure fertilité.

* s'il n'est pas toujours possible ni conseillé de faire reproduire plusieurs fois les femelles en fonction des espèces, il est possible de prêter les mâles à des éleveurs. Pour le rat domestique, il n'est pas habituel de faire reproduire la rate une seconde fois, mais si cela doit être fait elle devra avoir moins de 13 mois lors de sa seconde portée et devra avoir disposé au minimum de 4 mois de pause. Dans les élevages canins et félins, l'éleveur prêtant le mâle obtient gratuitement l'un des bébés de sa portée ou la somme correspondant aux frais d'adoption de ce bébé.

* proposer aux adoptants de collaborer à l'élevage: faire adopter le reproducteur à des adoptants de confiance qui seront chargés de son maintien, voire de sa reproduction. Ainsi, les coûts de fonctionnement et d'entretien seront diminués.

* mutualiser les achats de nourriture et de litière entre éleveurs pour bénéficier de prix de gros. Pour le rat domestique, il existe par exemple l'alimentation professionnelle proposée par l'association SRFA: plus les commandes seront nombreuses et plus les prix seront attractifs.

* utiliser des accessoires réutilisables et pérennes dans les cages (idéalement qui se nettoient bien, facilement et rapidement pour limiter le temps passé à l'entretien).

* suive le coût de la vie. Un rat domestique de type Husky atteint presque le prix de 20 euros en animalerie: cette dernière se fait une marge conséquente en comparaison du prix d'achat et d'entretien du rat (le rat arrive de chez le grossiste à l'âge approximatif de 3 à 4 semaines et reste en moyenne entre 1 et 4 semaines dans la surface de vente avant d'être adopté: il peut donc arriver chez l'adoptant sans même avoir atteint l'âge du sevrage complet).

* développer ses connaissances pour savoir -entre autres- reconnaître une urgence et y répondre convenablement ou sélectionner au mieux ses reproducteurs. Et effectuer des auto-contrôles réguliers des animaux et des installations.

Conclusion et rappel

L'objectif de cet article n'est absolument pas de donner des astuces pour rendre un élevage rentable. Ce n'est pas non plus souhaitable: les bénéfices tirés d'un élevage sont soumis à des déclarations et à la possession d’autorisations spécifiques.

Le législateur admet en France une certaine souplesse à l'heure actuelle, il n'est pas question d'en abuser au risque de voir l'activité d'élevage de NACS encadrée drastiquement. Une fois notre passion interdite, nous n'aurons alors plus que nos yeux pour pleurer. Ainsi, s'il est admissible de rechercher à limiter au maximum ses pertes, il ne l'est pas de rechercher le profit.

Rappelons-le: un élevage sérieux et passionné ne pourra pas dégager de bénéfices via l'élevage d'animaux domestiques seul !

Sources:

Qu'est-ce que le bien-être animal, FAWEC

Legifrance

Le bien-être du rat en animalerie de vente

Analyse technico-économique des exploitations ovines au Québec

Existe t-il une conception d'élevage canin répondant au compromis entre spécificités comportementales, contraintes sanitaires et nécessité économique ?

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La vente d'animaux en animalerie: cas des rongeurs et lagomorphes domestiques

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Intervention du vétérinaire en animalerie commerciale: éléments et valeur ajoutée d'un conseil adapté à partir de l'exemple du rayon aquariophilie