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Une coque longue, étroite, peu de franc-bord, un pont flush-deck et partant une hauteur sous barrots restreinte, un plan de voilure allongé avec un foc auto-vireur, une quille en plomb avec un fort rapport de lest, c'est ça, un Aphrodite IOI!

En bref, c'est plus proche d'un gros Requin que d'un Océanis...

On peut naviguer en croisière, certains le font, Yvon appareille de Dunkerque pour l'Ecosse, l'Irlande, l'Espagne ou le Danemark, le plus souvent en solitaire...je suis secrètement admiratif.

Pour moi, le plaisir de faire de la voile pure, de remonter un estuaire en fin d'après midi en louvoyant, bastaques larguées, sans toucher aux écoutes, ou d'atteindre un mouillage en silence, de poser l'ancre dans trois à quatre mètres d'eau sous le vent d'une île bretonne avant de gonfler l'annexe pour rejoindre la taverne à l'aviron, c'est comme ça que devrait être le paradis !!!

Pour mieux faire connaissance, et si vous ne l'avez pas encore fait, il faut lire l'article paru dans Voiles & Voiliers, n° 88, en juin 1978, pages 54 à 57, sous la plume d'Yves Le Chapelain qui découvre le bateau avec Jan Kjaerulff, son architecte, au nord de Copenhague. Yves deviendra l'importateur du IOI pour la France...puis du Chaps 35 et 30.