Les esquisses peintes à la gouache in situ forment la base d’un travail à plus grand format en atelier. 

La technique à l’eau estompe les formes, dissout les matières, les humecte, les imprègne et les altère progressivement. L’eau sert de liant, de diluant, favorisant passages, osmoses, fusions de forme à forme. La surface plane du support se transforme en un lieu habité par le mouvement des vagues et des nuages et leurs mélodie gardée en mémoire. 

En atelier, les peintures à l’huile ou acrylique sont recomposées, des couches de peinture sont posées à sec accentuées par des touches de matière plus nerveuses. 

De cette expérience, naît l’image fluide et immersive, invitant le spectateur à une connexion profonde avec le ciel et l’eau dans la fixité d’un instant et présence au monde.

Les formes accidentées, naturelles ou artificielles me semblent animées d'une vie propre. 

Peinture, dessin, gravures, collages, reliefs sont autant de medium que j'aime explorer à la recherche des potentialités expressives de ces formes. 

Je cherche alors à faire surgir une présence ou un espace de la matière en laissant au spectateur le soin d’imaginer et de s’y projeter.

Les "balades contemplatives" de Karen Garnaud sont la source d'une peinture de paysages figuratifs.

Inspirée des impressionnistes, elle croque des instants sur le vif, s'abreuve des lieux par la contemplation, et retravaille ensuite l'oeuvre à l'atelier.

L'huile et l'acrylique alternent selon le ressenti, ses supports vont du carton toilé à la toile de lin sur châssis, en passant par le MDF apprêté.

« Fixer chaque souffle dans ma mémoire, travail sur l’instant, souvenirs fragiles et mouvants, tous les petits bouts que l’on colle, recolle, annote.... »

Au fil des années émerge peu à peu un travail sur les détails qui ponctuent nos chemins. Transcrits via des planches aux traits naturalistes, naît ainsi une série de travaux sur ces petites choses que nous laisse la mémoire. 

Nathalie Boncoeur constitue alors un inventaire de ce qui l’entoure, de ce qui nourrit sa mémoire d’hier et d’aujourd’hui au travers de souvenirs, d’instants volés et d’annotations posées dans un carnet.

Gratter, fouiller, dépoussiérer, archiver. Et tout recommencer 

La nature avec ses rythmes infinis est pour moi, une source d’inspiration sans fin.

Les sous-bois, la forêt, les Pins…il y a toujours la question du chemin dans mes ta-bleaux mais où mène-t-il ?… Qu’y a-t-il au bout de ce chemin ?

Je souhaite que mes intentions s’effacent et laissent place au ressenti de chacun.

Je peins pour me souvenir des lieux dans lesquels je suis passée.

Je cherche juste à capturer la sensation du moment présent.

Mes recherches sont nourries par un questionnement sur la Vie, la destinée de l'homme, sa vulnérabilité. 

J’ai fait le choix de travailler des éléments graphiques s’inspirant de la nature que je mets en relation avec ceux du corps humain: s’entremêle alors: systèmes racinaires, système sanguin, organes, germinations. Fascias, radicelles.

J’ouvre les portes de mon univers de création : peintures, sculptures, dessin et photographie .

J’explore le même thème avec différent médium et autour de série se déclinant parfois à travers plusieurs modes d’expressions plastiques.

Mes thèmes de prédilection sont la nature et la recherche de l’espace et de la lumière à travers des paysages frôlant plus ou moins l’abstraction.

J’aime laisser au spectateur un espace de de rêverie et d’imagination.

Jean-François GOUMARD nous régale d'une peinture à l'huile, ou au pastel, colorée et proche du cubisme mais figurative. 

En perpétuelle recherche de la lumière, il se joue d'elle et nous présente des toiles très personnelles, éclatantes et pétillantes. 

Après une formation à l'École Supérieure de Décoration et de Publicité de Surgères en Charente-Maritime, il crée sa propre entreprise "SARL Goumard Publicité".

 En 2004 il retourne à la peinture artistique. 

En 2007, il créé "La Grange aux Arts", un lieu pour l'art contemporain en Charente.

Plasticienne photographe au parcours créatif composé de voyages, festivals et expositions, depuis l’école d’art d’Angoulême, actuelle EESI, Nathalie questionne notre être(s) au(x) monde(s).

Avec « De corps et d’écorces » ; sculptures de bois, modèles de croquis/dessins et photos N/B ; sa démarche plus intime aboli les frontières entre l’humain et le végétal. 

Elle explore l’échelle comme sans limites du vivant en révélant les corps à notre effigie qui animent la matière et nous invite à une autre lecture de l’ordre des espèces.

Daïana Sena, peintre performer, originaire d’Argentine

Ma démarche artistique s'articule autour de la connexion entre l'humain et le végétal dans notre vie quotidienne, questionnant notre relation avec la nature et notre environnement. 

Cette recherche m’amène à explorer la notion d’identité et d’altérité. Mes projets artistiques se nourrissent de mon environnement immédiat : j'expérimente, interroge et interviens avec ce qui m'entoure.

J'écris une bande dessinée intitulée "Je suis une plante, RACINES DE RÊVES" et je réalise des performances in situ. 

C’est pour moi une manière d’explorer l’inattendu, en utilisant toujours des supports recyclables et des matériaux inattendus.