Ouvert tous les Samedis et Dimanches
Aline Pillenière, Denis Mousset, Chloé Mousset Becouze, vous invitent dans ce lieu mythique, les trois premiers week-ends de décembre de 14h00 à 18h00
Le dimanche16 décembre, à 17h, concert de Yacine Synapsas et Hiroyo Machida.
Vernissage vendredi 6 décembre vers 18h00.
Expression magique et irréelle de couleurs éclatantes et raffinées,
œuvres majeures d'une recherche interne permanente.
Les tableaux de Denis Mousset, peintre charentais, sont instinctifs, directs, et poétiques.
Un festival d'où se dégage une impression furtive de lointains horizons, une invitation au voyage et à l'aventure.
Aline Pillenière – Sculptures en résonance avec le vivant
Dans l’univers d’Aline Pillenière, chaque sculpture est une rencontre, une écoute, une danse avec la matière. Depuis ses débuts en modelage et dessin sur modèle vivant, jusqu’à sa révélation en taille directe sur bois, l’artiste façonne ses œuvres avec lenteur et intensité, à l’image de l’érosion qui sculpte le monde.
Installée dans le Périgord vert depuis 2012, Aline entretient un lien profond avec la nature et les réseaux de l’artisanat d’art. Son travail explore les tensions entre le brut et le courbe, la faille et la force, la densité et la lumière. Elle valorise les singularités du bois — ses fentes, ses cicatrices, ses nœuds — comme autant de reflets de notre propre fragilité et résilience.
En 2020, elle intègre le Pôle Expérimental des Métiers d’Art de Nontron et réalise sa première sculpture monumentale. Deux ans plus tard, elle amorce une nouvelle phase de création en assemblant des cagettes brûlées et colorées, transformant ce matériau de récupération en compositions légères, mobiles et poétiques. Ce travail, à la frontière du figuratif et de l’abstrait, ouvre un champ d’expérimentation fertile, où l’artiste libère sa sensibilité et son imaginaire.
En 2025, Aline obtient son diplôme d’ébéniste, enrichissant sa pratique d’un savoir-faire technique et d’une nouvelle approche du bois. Son œuvre, nourrie par des influences telles que Henry Moore, Wang Keping, Barbara Hepworth ou Parvine Curie, s’inscrit dans une quête d’émotion, d’unité et de lien avec le vivant.
Cette exposition invite à découvrir un parcours artistique engagé, où chaque pièce raconte une histoire de transformation, de respect et de renaissance.
Chloé Mousset-Becouze
est photographe et plasticienne. Ayant écrit une thèse intitulée « Du symbolisme comme chambre noire de l’imaginaire photographique », elle obtient son doctorat en 2014 et enseigne pendant 5 ans à l’université d’Angers comme professeur d’art. Elle enseigne aujourd’hui l’éducation socioculturelle en lycée agricole en Charente.
Ces photographies ont débuté en 2022. Ce travail s’articule autour d’une imagerie de la métamorphose. Des trajets effectués, des chemins parcourus, reste l’image des souvenirs qui se superposent comme des strates de mémoire. Les photographies retracent des états d’entre-deux. Un arrêt sur image aux contours flous, aux couleurs d’un autre temps. Dans ces lieux de passage, les images reflètent des paysages intérieurs, à la frontière du rêve et de la réalité, à l’ambiance étrange, dans une volonté d’exprimer une inquiétude pour l’avenir du monde. L’humain n’y est plus qu’une présence invisible. Seul quelques détails imperceptibles témoignent encore de son existence.
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