Cette thèse vise à explorer l'influence des températures de surface de l'océan (TSO) sur les vents de surface en Atlantique tropical aux échelles saisonnières et intra-saisonnières. En première partie, nous avons étudié à l'aide d'un modèle simple de couche de mélange atmosphérique et des réanalyses le bilan de quantité de mouvement des vents de surface, et celui de leur convergences, en rapport avec les TSO. Nos analyses montrent qu'en s’approchant de l'équateur à partir de 10°N/S, la force de pression, qui n’est plus équilibrée par la force de Coriolis, se combine avec celles de l’entraînement au sommet de la couche limite et de la friction de surface, ainsi que, sur front nord de l'upwelling, l'advection horizontale. Une analyse des déterminants du champ de pression de surface de cette bande équatoriale en été boréal suggère que c'est dans la moitié Est que le forçage des TSO domine. Nous établissons ensuite que l'hypothèse du forçage des précipitations par les convergences de surface, contrôlées elles-même par les TSO, récemment relancée dans la littérature, a bien lieu mais à proximité des continents, et pas au large. Ce sont donc principalement les Moussons africaine et américaine qui semblent s'expliquer ainsi.