"Beside a Singin' Mountain StreamWhere the Willow grewWhere the Silver Leaf of MapleSparkled in the Mornin' DewI braided Twigs of WillowsMade a String of Buckeye Beads;But Flesh And Blood need Flesh And BloodAnd you're the one I needFlesh And Blood need Flesh And BloodAnd you're the one I need."[...]Un jeu de contrastes caractéristique de Johnny Cash, confrontant une promenade bucolique aux exigences de la passion et de la chair : cette chanson résume parfaitement l'un des principaux dilemmes de la vie. Si l'on peut vivre "d'amour et d'eau fraîche", et si l'amour lui-même peut se nourrir de poésie, il reste difficile d'échapper à la tyrannie de la chair, et feindre de l'ignorer est à la source de bien des erreurs et des drames.
L'amour platonique est-il un mythe ou une perversion ?
Chair et Sang
Au bord d’un ruisseau chantonnant
Sous un saule pleurant
Où brillaient des feuilles d’érable
Dans la rosée matinale
J’ai fait de saule un panier
Et de pavier un collier
Mais sang et chair veulent sang et chair
Et tu es celle que j’attends
Sang et chair veulent sang et chair
Et tu es celle que j’attends
Au tronc d’un bouleau adossé
J’ai humé des senteurs de miel
J’ai vu un vol d’oies s’avancer
Vers le nord au plus bleu des ciels
A côté des lys d’eau
J’ai fait un sifflet de roseau
Mère Nature est une grande dame
Mais tu es celle que j’attends
Sang et chair veulent sang et chair
Et tu es celle que j’attends
Un passereau m’offrit son chant
Je lui dis merci pour l’aubade
Lesoleil descendit au couchant
Je repris ma promenade
Et tous ces petits riens
Furent pour mon âme un festin
Mais sang et chair veulent sang et chair
Et tu es celle que j’attends
Sang et chair veulent sang et chair
Et tu es celle que j’attends
Quant le soleil s’est couché
Je restais encore frustré
Sachant que tout ce que je touchais
Un jour dépérirait
Et seul l’amour qui germerait
De ces graines resterait
Mère Nature est une grande dame
Mais tu es celle que j’attends
Sang et chair veulent sang et chair
Et tu es celle que j’attends
(Traduction : Polyphrène)