Suite aux deux guerres mondiales du 20ème siècle, les Etats cherchent à savoir ce qui provoque les conflits mondiaux afin de les éviter à l’avenir : la pauvreté. Ainsi, la France se lance dans la lutte pour la réduction des inégalités.
Dès 1945, la France crée la sécurité sociale. Celle-ci est composée de 3 caisses : santé, famille et retraite. Ce sont les travailleurs qui financent au travers d’une partie de leur salaire les dépenses de la sécurité sociale. Chacun participe en proportion de son salaire, qu’il soit ou non malade, qu’il ait ou non une famille…Le principe est le même pour les impôts. Depuis la révolution, chaque français est égal devant l’impôt, c'est-à-dire que chacun doit payer un impôt en fonction de son revenu. Plus on est riche, plus on paie d’impôt. Ce fonctionnement s’appuie sur le principe de la solidarité nationale.
La sécurité sociale connaît depuis plusieurs années un grave déficit. Les dépenses sont plus élevées que les recettes. On parle de « trou de la sécu ». Les recettes diminuent du fait de l’augmentation du chômage et de l’augmentation de la part des retraités dans la population française. Plusieurs réformes ont été mises en place afin de réduire les dépenses :
· Le forfait à 1 euro
· Le médecin traitant
· Le déremboursement partiel ou total de certains médicaments
Ces réformes ne sont pas suffisantes.
Pour aider les personnes les plus démunies, l’Etat, s’appuyant sur la solidarité nationale, a créé en 1999 la CMU (Couverture Maladie Universelle).