Trace écrite Eau et énergie, des ressources à ménager

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I. L’eau : ressource limitée à gérer et à renouveler

Si la terre est recouverte à 71% d’eau, celle-ci est majoritairement salée. Sur les 2.5% d’eau douce dans le monde, seule 0,5% de celle-ci est disponible.

Face à nos modes de vie et de production, la demande en eau augmente dans le monde alors que 30% de la population mondiale n’a toujours pas accès à l’eau potable.

Les prélèvements en eau se répartissent de la manière suivante :

L’agriculture prélève 70% de l’eau disponible, l’industrie 20% et les activités domestiques 10%.

Il y a de grandes disparités mondiales dans l’accès à l’eau. Selon l'OMS, 11 % de la population mondiale, soit 844 millions d’individus, n’avait pas accès à l’eau potable en 2015. Les pays africains sont ceux dans lesquels la population est la plus importante à ne pas avoir accès à l'eau.

De l’autre côté du spectre, 9 pays se partagent 60 % du débit annuel mondial de l'eau. On les appelle « Les puissances de l’eau ». Il s’agit du Brésil, de la Russie, de l'Inde, du Canada, des Etats-Unis, de l'Indonésie, du Congo, de la Chine et de la Colombie.

Certaines régions du globe sont en stress hydrique. Le stress hydrique est la situation dans laquelle la demande en eau dépasse les ressources disponibles. Certains de ces pays bien pourvus en ressources hydriques connaissent des pénuries et un stress hydrique plus ou moins important.

Dans les pays dits du Sud, le manque d’eau potable est accentué par une mauvaise gestion des ressources en eau : Peu ou pas d’usine d’assainissement ou de recyclage des eaux usées, pollution des eaux….

Pour pallier au manque d’eau, de nombreux pays ayant un littoral investissent dans des usines de dessalement. Aujourd’hui, même des pays dits du Sud se dotent de telles structures grâce à des entreprises privées étrangères. Mais ces infrastructures déséquilibrent les milieux marins où l’eau est prélevée et où la saumure est rejetée. De plus si les populations locales ont accès à l’eau, celle-ci est plus chère. Ces infrastructures doivent être complétées par un recyclage de l’eau, moins cher et plus respectueux de l’environnement.


Etude de cas : La gestion des ressources en eau au Moyen-Orient

Le Moyen-Orient est une région du globe touchée par un climat particulièrement aride et un fort stress hydrique. Le Moyen-Orient ne dispose que de 1 à 1,5% des ressources mondiales en eau et il y tombe moins de 100 mm d’eau par an.

Cependant, le Moyen-Orient consomme beaucoup d’eau dans des activités agricoles et touristiques. Il utilise l’argent tiré de la vente du pétrole pour investir dans des usines de dessalement d’eau afin de répondre à ses besoins hydriques.

Non seulement l’eau issue des usines de dessalement coûte 3 fois plus cher pour les consommateurs mais en plus cette transformation est polluante.

Aujourd’hui la gestion de l’eau rentre dans le cadre du développement durable. Le développement durable est l'idée que les sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Le développement durable repose sur 3 piliers : l’économie, l’environnement et le social. La gestion durable de la ressource en eau doit avoir pour objectif de :

II. L’énergie : ressource limitée à gérer et à renouveler

20% des habitants de la planète n’ont pas accès à l’électricité. Ces personnes vivent principalement dans un milieu rural des pays dits du Sud. Les régions du monde les plus touchées par le manque d’accès à l’électricité sont l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud.

78% de la production d’électricité est fournie par les énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon, nucléaire). Les énergies fossiles font partie des énergies non renouvelables, dont le stock est limité et dont l’utilisation est polluante, aggravant la crise climatique par l’émission de gaz à effet de serre. Les énergies renouvelables sont issues du solaire, de l’éolien, de la biomasse, de la géothermie et de l’hydroélectricité. Face au réchauffement climatique, une transition énergétique est indispensable.