La France défaite et occupée

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1.La défaite de 1940

Le gouvernement et les assemblées législatives partent pour Bordeaux, et confient la présidence du Conseil au maréchal Pétain, héros de la première guerre mondiale. Il est chargé de négocier les conditions de la défaite.

Toute la partie Nord du territoire français est occupée par l’Allemagne qui exige que les frais d’occupation de son armée soient pris en charge par la France. L’armement français est livré à l’ennemi tandis que deux millions de prisonniers de guerre sont enfermés en Allemagne. Le gouvernement français avec à sa tête le maréchal Pétain s’installe à Vichy. La moitié Sud de la France est considérée comme une « zone libre »

Le général de Gaulle, ayant quitté la France pour l’Angleterre face à la défaite française, lance à la radio britannique son fameux appel du 18 juin 1940. Refusant la défaite définitive, il appelle à la résistance face aux allemands.


2.Le régime de Vichy

Le 10 juillet 1940, le maréchal Pétain se fait octroyer le droit de modifier la Constitution. C’est la fin de la IIIème République et le début officiel du « Régime de Vichy ».

Le maréchal Pétain met en place un régime de collaboration avec l’Allemagne et soutient sa politique antisémite. Des lois anti-juives se succèdent entre 1940 et 1941, excluant les juifs de la nationalité française et mettant en place un système de persécution comparable à celui de l’Allemagne nazie. Des rafles et déportations sont organisées et réalisées par la police française. La rafle qui marquera le plus les esprits est la rafle du vélodrome d’hiver en juillet 1942 surnommée « la rafle du Vel d’Hiv ».


3.La résistance

Le général de Gaulle organise la résistance extérieure et veut unifier la résistance intérieure. Il crée les FFL (Forces Françaises Libres) qui doivent aider militairement les Alliés sur tous les fronts.

A côté des actions de résistance individuelles, des réseaux de résistances s’organisent et agissent de manière unilatérale, sans complémentarité les unes par rapport aux autres : propagande, actions de sabotage…Afin de mieux coordonner leurs actions et surtout de donner une visibilité à la Résistance française aux yeux des Alliés, le général de Gaulle confie la responsabilité de fédérer ces mouvements à Jean Moulin.

Il poursuit son action la même année en créant le CNR (Comité National de la Résistance). Celui-ci rassemble les mouvements de résistance mais aussi les partis politiques et les syndicats. L’enjeu est de préparer le rétablissement de la légitimité républicaine après-guerre sous l’égide du général de Gaulle.