Démarche

Démarche

Le LMI NAÏLA implique des instituts de recherche et d’enseignement supérieur, dont les liens avec le monde professionnel permettent d’assurer les missions de recherche – formation – valorisation.

Les activités de recherche s‘appuient sur une approche interdisciplinaire qui définit le milieu rural comme un territoire de gestion constitué de divers objets constitutifs et fonctionnels de nature sociale, agronomique et biophysique. Ces objets sont alors étudiés selon différents prismes disciplinaires via une démarche collective en trois axes.

  • L’axe R1 identifie les objets constitutifs relatifs à la gestion de l’eau, et caractérise leurs propriétés biophysiques et anthropiques pour différentes échelles emboitées de la parcelle au bassin versant.
  • L’axe R2 étudie le fonctionnement du territoire qui intègre les objets, leurs fonctionnalités et leurs interactions. Cela inclut les fonctionnements anthropiques et biophysiques.
  • L’axe R3 met en convergence les analyses des axes 1 et 2 pour comprendre les trajectoires passées et les situations actuelles. Il s’agit d’identifier et de hiérarchiser leurs déterminants principaux, et de formaliser des scénarios possibles d’anthropisation qui revisitent les modes de gestion.

Les trois axes sont étroitement liés. L’axe 1 et 2 sont des préalables à l’axe 3. Par suite, la vision plus large de l’axe 3 doit permettre de mieux identifier les tendances et les problématiques pour adapter itérativement la production de connaissance au niveau des axes 1 et 2.

En matière de formation, NAÏLA souhaite contribuer à l’enrichissement des actions conduites par les établissements d’enseignement supérieur tunisiens et français sur le thème de la gestion des ressources en eau. Une première action se concentre sur la formation des étudiants avec des séminaires thématiques, méthodologiques et techniques, pour enrichir les enseignements avec les résultats de recherche. Une seconde action vise à produire des enseignements numériques innovants sur la gestion des ressources en eau en Méditerranée, incluant la constitution d’un MOOC ouest-méditerranéen. La troisième action ambitionne de s’impliquer dans les programmes de mobilité entre les rives Sud et Nord de la Méditerranée.

En matière de valorisation, NAÏLA veut contribuer à une plus grande interaction entre recherche et monde socio-professionnel en considérant plusieurs publics cibles et plusieurs moyens d’action. Les séminaires avec le monde professionnel agricole et les décideurs politiques permettent de préciser les raisons de succès/échec des politiques passées, les attentes pour l'avenir, et les besoins en matière d'expertise et de transfert. Les actions à destination des directions techniques ministérielles portent sur des aspects technologiques (e.g. systèmes de mesure) et sur les questions d'acceptabilité des politiques publiques, via des actions de formation continue pour les cadres des services centraux et délégations régionales. Les liens avec le monde industriel s'appuient sur le transfert d'outils méthodologiques, impliquant le co-encadrement d'étudiants de niveau master.