02-2 les individus

02-21 Nos ancêtres, les plus anciens :

À ce jour, les PAUSAT les plus anciens recensés dans la base sont :

- En 1060, Aimare POUSAT et ses frères FULCAUDI et ARNALDI, ayant vécu en Charente près d'Angoulême, lèguent leurs propriétés de la terre de Moulède au prieuré de Notre-Dame de Moulède (duché d'Aquitaine).

- En 1255, Élie PAUSAT ayant vécu en Guyenne, sans doute faisant le commerce du vin ou de son transport, il est cité sur un rouleau de parchemin anglais, où il lui est réclamé une somme correspondant à l’achat de 3 tonneaux de vin Saint-Émilion.

- En 1275, Guillaume POUZAT vend des terres situées à Sérignac (berceau Guyenne)

- En 1398, Arnaud PAUZAT « fait hommage au conte du Périgord pour ce qu’il possède en la juridiction de Bourdelle ».

- En 1414, Pierre PAUSAT, moine au monastère de St-Sauveur de Lodève est cité dans le leg "d'une terre site à Pézenas au lieu al Frayres".

- Notons aussi Pierre ARNAUD, né vers 1385, de profession : Damoiseau de PAUSAT (Damoiseau : Titre donné, au Moyen Âge, au fils d'un seigneur, à un jeune gentilhomme qui n'était pas encore chevalier).

Remarque : il est curieux de constater que ces PAUSAT, à l’exception du moine Pierre PAUSAT, qui ont tous un patrimoine justifiant ces actes, sont tous originaires d’Aquitaine, alors que les autres individus, tous berceaux confondus, étant sans doute de conditions plus modestes (portefaix, journalier, laboureur ...) n’ont pas laissé les mêmes empreintes à la postérité.

02-22 Les métiers de nos ancêtres :

Nous trouvons bien sûr majoritairement les métiers de la terre : laboureur, métayer, colon, journalier, berger, etc. , mais aussi :

- Ceux du clergé :

o En 1414, Pierre PAUSAT moine au monastère de St-Sauveur de Lodève, précité.

o Entre 1700 et 1900 environ, quatre prêtres, tous du Béarn.

o Vers 1880, Honorine Marthe PAUZAT née à Marseille, religieuse à la Congrégation de Chantilly et de 1835 à 1854, Marie PAUSIA née dans les Landes, religieuse à Anglet

- Ceux de l’État, les fonctionnaires :

o douanier, garde champêtre, en Béarn

o garde forestier, gendarme, instituteur, institutrice, militaire, percepteur

- Les meuniers et boulangers : dans toutes les régions, mais surtout vers le centre du Pays.

- Métiers de services : lingère, femme de chambre, bonne, femme de ménage, domestique, servante

- Commerce : marchand, marchand limonadier, marchand de vin, marchand ambulant, négociant

- Maritime : batelier, bordier, charpentier de vaisseau, maître de bateau, matelot, marin

- L’artisanat : bourrelier-corroyeur, cardeur à laine, charbonnier, charpentier, charron, coiffeur, cordonnier, forgeron, maçon, maréchal ferrant, menuisier, portefaix, pêcheur, peigneur du chanvre, perruquier, porteur d’eau, sabotier, serrurier, tailleur d’habits, tailleur de pierres, tanneur, tonnelier, tisserand, voiturier.

02-23 Les personnalités :

Citons :

- le cavalier Pierre PAUZAT (1708-1775), dit Languedoc, né vers 1708 à Castelnaudary. IL fut cavalier dans le régiment de Berry de 1734 à 1746.

- le volontaire Jean PAUZAT décoré par Bonaparte Premier Consul, voir l’article du blog du 15/12/2011 : « Jean Pauzat, lieutenant dans l'artillerie à cheval de la garde impériale, meurt sur le champ de bataille de Wagram ».

- le peintre Marius PAUZAT (1832-1909), peintre paysagiste, aquarelliste.

- le botaniste Henri PAUZAT, né à Marseille, membre de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze puis de la Société archéologique de Provence.

- le fédéré François PAUZAT (1773-1792), né à Marseille le 4 janvier 1773, engagé en 1792 dans le bataillon des 500 gardes nationaux marseillais qui firent le trajet vers Paris en chantant ce qui deviendra La Marseillaise, participa à l'assaut des Tuileries le 10 août 1792, où il fût tué.

- Jean-Eugène PAUZAT, Médecin général (1854-1929), natif d'Issor qui diagnostiqua pour la première fois, la MALADIE DE PAUZAT : « maladie mécanique adaptative qui survient sur un os sain soumis à une surcharge intense, inhabituelle ».

- Jean Baptiste PAUZAT né en 1770, après un séjour de 7 ans à Cadix chez son oncle, devint négociant puis armateur à Bordeaux. Pour des raisons, sans doute commerciale et matrimoniale, étant connu sous le nom de ZUÑIGA, il fit ajouter ce dernier à son nom d’origine. Voir les articles du blog qui lui sont consacrés.

02-24 Les migrations :

Il ne s'agit ici que de migrations d'individus à l'intérieur du territoire français. Pour ce qui concerne les émigrations, voir le site dédié : http://sites.google.com/site/ancestrypauzat/

Comme nous l'avons défini à la page 01-2 (renseignements : notion de berceau), le fait qu'un individu soit rattaché à un "berceau" est compatible avec le fait qu'il ait vécu en dehors de celui-ci. Ce terme regroupe donc aussi les individus qui ont quitté leur berceau d'origine, du moment qu'ils sont les descendants d'ancêtres issus de ce dernier.

Par exemple, pour le berceau béarnais, quelques individus quittèrent Arette ou Issor vers 1800 pour aller vivre soit au Pays basque (Hendaye, Biarritz ...) exercer le métier de douanier, soit en Aquitaine, à Bordeaux, comme domestique. Certains de leurs descendants quittèrent à leur tour ces régions pour aller habiter sur tout le territoire français, principalement les grandes villes, dont bien sûr, Paris.

Les cas recensés

- d'Avignon vers la Gironde : Julien PAUZAT natif d'Avignon de Provence et habitant St-André-de-Cubzac avec ses parents en 1773, voir le n°652

- la descendance de Henry PAUZAT, originaire du berceau Lauragais (Castelnaudary / Fleurance). Nous sommes dans un cas d'une double migration, celle où les parents d'Henry (n°8) quittent Castelnaudary entre 1733 et 1736 pour aller s'installer dans le Gers à Fleurance et celle où leur fils s'expatrie à son tour dans le sens opposé, pour aller à Marseille.

- Plus récemment en 1932, la descendance de Fernand PAUZAT qui, associé à son cousin Albert LAFON tisserand l'hiver dans leur région d'origine, le Limousin, et tuilier l'été en Charente-Maritime, gère encore aujourd'hui la tuilerie-briqueterie de Saint-Jean d'Angle.

Un cas supposé :

Migration du berceau Limousin vers celui de Guyenne, hypothèse basée sur le fait que les individus de ce dernier berceau ont pratiquement tous un lien avec le métier de batelier/marin sur la Dordogne. Or, ce métier imposait à ceux-ci de faire régulièrement le trajet sur cette voie fluviale d'est en ouest et réciproquement, trajet qui était la voie la plus directe entre le Massif central et l'Atlantique. Tout au long des 260 kilomètres de cours navigués à la montée et à la descente, et des 80 kilomètres supplémentaires exploités uniquement à la descente, la Dordogne permettait de rattacher l'Auvergne à l'Aquitaine, favorisant ainsi l'essor économique de ces régions. C'est en effet, grâce à la batellerie, que les vins du Périgord, de même que le bois originaire d'Auvergne et du Limousin et nécessaire à la confection des tonneaux de vin étaient acheminés vers le port de Libourne.

D'où, l'hypothèse qu'un Pausat du limousin qui faisait ce métier, ne revint pas au pays et se maria en Gironde, créant ainsi un noyau de Pausat qui devait devenir le berceau que nous découvrons aujourd'hui et centré spécifiquement autour de deux communes, Vayres et Arveyres.

02-25 Les contemporains :

Ce paragraphe est destiné à recenser les PAUZAT et POUZAT vivant actuellement en France et à faciliter la recherche du lien qui existe entre eux et leurs ancêtres et de trouver ainsi, le berceau d'où ils sont originaires.

remarque : Les PAUZAT vivant à l'étranger sont cités sur le site : https://sites.google.com/site/ancestrypauzat/

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