Tarangire : jusqu'au coucher du soleil

J6 (suite)

Tarangire est aussi beaucoup moins fréquenté que les autres parcs nationaux du Nord tanzanien. Effectivement, depuis ce matin, nous avons croisé plus d'éléphants que de véhicules.

En cette fin d'après-midi, la présence des pachydermes ne fait que renforcer la beauté du décor entre les couleurs de la terre et celles du ciel. Une palette et une harmonie parfaites !

Spectacle d'ombres chinoises

Entre terre rouge et acacias ombrelle, avec le mont Meru en arrière-plan.

Ici pas d'éléphant mais cette euphorbe candélabre est un sujet photographique à part entière.

Tiens, un attroupement. Y a-t-il quelque chose à voir ?

En levant la tête, un léopard nous nargue en tirant la langue avant de sombrer à nouveau dans ses rêves.

Pour nous, il est temps de sortir du parc, il est déjà 17 heures. Daniel nous annonce encore trois quarts d'heure de route pour rejoindre notre hébergement, ce qui devrait nous faire arriver juste à temps pour le coucher de soleil.

Un dernier baobab sur la route ?

Pas vraiment le dernier ! Il y en a encore bien d'autres, tout au long de la piste complètement improbable qui serpente entre savane et arbres géants, en plein milieu de nulle part jusqu'à notre camp du soir, Tarangire Tree Tops.

Comme prévu, le soleil est sur le point de se coucher. Hâtons-nous !

La conception du camp niché dans les baobabs est pour le moins originale. Il s'agit de 20 tree-houses sur pilotis perchées à plusieurs mètres du sol. Certaines sont même construites autour des baobabs.

L'intérieur chaleureux et confortable dépasse nos attentes !

La terrasse est le lieu idéal pour assister au coucher de soleil. On s'installe dans nos rocking-chairs et on en prend plein les yeux.

Le spectacle est éblouissant, à l'image de cette journée haute en couleurs qui restera le coup de coeur de notre séjour !

Pendant ce temps, une troupe de cobes investit le point d'eau où une multitude de grenouilles se mettent à croasser en chœur. La nuit promet d'être animée.