L'inconvénient d'un bel hébergement, c'est qu'on n'a pas trop envie de le quitter ou du moins on a davantage envie d'en profiter.
Précisons aussi que notre hôtel est le seul de Palau à être doté d'une plage de sable blanc, naturelle et propice à la baignade, ainsi que d'un récif de corail juste devant.
C'est pourquoi, Hervé n'ira plonger que deux journées sur les cinq, les trois autres jours étant dédiés à des excursions et aux activités sur place.
Par conséquent, aujourd'hui, détente, chaise longue, lecture mais aussi un peu d'exercice physique pour ne pas perdre la main ;-)
C'est parti pour explorer le "house reef".
Je rappelle que nous sommes uniquement équipés de palmes, masque, tuba et que nous évoluons dans 1 à 3 mètres d'eau.
Hormis toute la faune habituelle, un petit couple de poissons papillons a bien voulu poser pour nous.
Quelques coups de palme plus loin, nous tombons sur un secteur particulièrement riche en bénitiers géants, aux couleurs étonnantes, la plupart dans les tons bleus/verts fluo.
Voici une sélection des plus beaux spécimens…
Encore plus loin, quelques étoiles de mer remarquables.
Mais la rencontre la plus inattendue est celle de ce cobra de mer - tricot rayé (Laticauda colubrina) ondulant entre deux eaux.
Pour info, son venin est extrêmement puissant, parfois mortel mais il n'attaque (un plongeur) que s'il est importuné.
Dans la vidéo ci-dessous, on voit qu'il va respirer à la surface. Si d'aventure un nageur se trouvait, à ce moment-là, nez à nez avec lui, le serpent pourrait se sentir menacé et réagir. Brrr !
Bref, ce récif-maison nous a réservé quelques belles surprises, preuves que même en PMT on trouve son bonheur ici.
L'hôtel est également doté d'un Nature Trail, l'occasion d'aller nous dégourdir les jambes entre deux baignades. Côté météo, il fait globalement beau et chaud (autour de 30 °C) avec quelques averses courtes et localisées.
La balade commence dans le jardin d'orchidées avec quelques belles pièces.
Puis grimpe dans les hauteurs…
… jusqu'à un point de vue.
Parmi la végétation omniprésente, cette plante (Osmoxylon oliveri) retient notre attention, notamment ses fruits qui nous rappellent les sucettes rondes de notre enfance piquées dans leur présentoir.
Après ce petit tour à pied, piquer une tête est impérieux. Piscine ou océan ? Les deux, bien entendu !