Kenya

Mars 2004 :

Qui n'a jamais rêvé d'un safari au Kenya ?

J'ai eu cette chance de pouvoir m'y rendre avec Joëlle, ma femme, d'y rencontrer des gens accueillants et très différents de nous, d'y croiser dans leur milieu naturel les animaux les plus emblématiques qui nous fascinaient enfants et d'assouvir ma passion de la photo en toute quiétude et en plein respect des sites traversés.

Safari ne veux pas dire poursuite et qui voudra tenter l'aventure photographique, il lui faudra patience et humilité.

Une chose est sûre, on n'en revient pas comme on y est parti.

Bienvenue en l'origine du monde !

Zut, j'suis r'péré !

T'as fini d'bouder ?

Encore en retard le tortillard...

J't'assure, on est suivi !

C'est pas c'que vous croyez !

Après 4 pattes, 4 oreilles...

Bon pour le musée Grévin !

Hé maman, qu'est-ce qu'on est bien ici ?

Vous avez vos bonnets ?

Elles te feront un blanc manteau...

C'est quoi la solitude ?

Priorité à droite ou pas...

Y a plus personne ?

Et comme ça, ça va ?

Hé, vous m'avez r'gardé ? !

Dépêchez-vous, on vous attend

No comment !

Des As de la natation synchro j'vous dis !

Do not disturb ; 'tite siète...

Tu crois qu'il dort ?

Rien à l'horizon ?

Hep taxi !

1 qui bosse, 5 qui ... ?

C'est aussi ça le Kenya...

Hé gars, c'est plus une heure pour danser !

Ha, si ce vieil Hemingway encore était là...

Du point de vue photo :

Comme certains pourront le constater dans les données EXIF, certaines photos ont été prises à l'argentique (EOS 5).

Ce fut d'une part la découverte de ce nouveau boîtier et bien entendu la comparaison des résultats. Alors, c'est vraiment mieux ?

Mes compétences étaient naissantes et même si elles ont largement progressé, elles restent néanmoins d'amateur/expert ; mais surtout passionné...

L'avantage le plus évident, à l'époque, était de pouvoir associer à l'immédiateté du résultat la réactivité de la visée reflex. Autant j'étais bien équipé en grand angle (17-40 f4), autant le télé (400 F8 Sigma) était trop limite, tant en luminosité qu'en piqué, quant à l'autofocus... oublions.

Comme toujours, il faut faire un choix dans ses publications et bon nombre sont restées sur le disque dur, mais la plus grande déception est venue de tous ces instants capturés et manqués par flou de bougé ou de MaP. Patience et remise en cause, voilà le credo.

En terme de qualité pure, avec 6 Mpx (en plus limités à 3 ; questions de place sur les cartes...) il est difficile de rivaliser avec des pellicules, soient-elles milieu de gammes.

Néanmoins, la principale différence fût colorimétrique. En belles lumières la pellicule a fait merveille, reste que l'exploitation des fichiers numériques est une sacrée révolution pour qui sait un temps soit peu manipuler en post-traîtement. Cela dit les résultats du 300D m'ont impressionné pour l'époque et il m'arrive encore de l'utiliser, même si c'est ma fille Mathilda qui a pris la relève.

Ma préférée ?

"No comment", sans hésitation !

Je me souviens du contexte : Fin de journée, pas mal de fatigue accumulée, des conditions d'éclairage difficiles et puis, sur le chemin du retour, un dernier déclenchement en me retournant dans ce véhicule qui allait bon train... Même pas de visu, j'étais en argentique.

Et puis le développement !

Certes, il n'échappera pas aux plus aguerris le petit coup de Photoshop "bonificateur", mais avouez... Quelle atmosphère, quelle perspective !!!