Deux comédien.ne.s, deux langues
Fais moi signe est un spectacle en langue des signes française et en français parlé.
Une tentative de séduire et de donner à entendre à un public, qui va se laisser bercer par la poésie du corps et du mouvement.
Un duo bilingue pour un jeu théâtral sans transcription.
C’est un spectacle qui est le reflet de notre société actuelle où chaque territoire devient un carrefour des rencontres humaines.
Chaque individu vient avec sa différence sans tenter d’imposer sa vision à l’autre, sans vouloir le changer,
Un carrefour de non-domination.
Ce spectacle prend sa source dans les enjeux démographiques des territoires de demain et d’aujourd’hui.
Comment faire société avec toutes nos différences
Et si au carrefour, il y avait cette langue non verbale…
Un corps ça parle, et un visage ça raconte.
Nous explorons dans ce spectacle une poésie du corps et du mouvement.
République démocratique du Congo – Région Nord et Sud Kivu.
DES GUERRIÈRES cherchent à rendre visible la résistance des femmes à cet endroit du monde. Il s’agit de faire entendre les voix, sous l’angle de leurs combats, de ces « invisibles invincibles».
Ces femmes, puissantes et au sens de l’humour aiguisé, inventent, chaque jour, des stratégies pour échapper à la violence et atteindre une forme de résilience.
DES GUERRIÈRES est conçu comme une manière de se relever, de conquérir ce passage où l’adversité se transforme en force, révéler le non-dit sur le fil ténu de la vulnérabilité et de la détermination. Par une approche du dedans et du dehors, de l’intime et du politique, cette création vise à cerner pourquoi cette situation peut concerner chacun.e d’entre nous.
Mise en scène de Swan Demarsan
« La pièce joue pendant une heure avec la tension du couple. Comme Ingmar Bergman dans Scènes de la Vie conjugale, Yamina Hadjaoui prend le parti de montrer le quotidien ordinaire de deux personnes. Parfois incohérentes, changeantes et capricieuses, les réflexions prononcées à voix haute sont celles d’un homme et d’une femme tiraillés entre besoins irrationnels, envies légitimes et obligations sociales. La dérision, dispersée en quelques touches d’humour, frappe là où on ne l’attend pas. Le spectateur suit les émotions des personnages au même rythme que leurs pulsions, sans savoir à quoi s’attendre d’une scène à l’autre. » L’Humanité