Quelques extraits

https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=sites&srcid=ZGVmYXVsdGRvbWFpbnxldG9pbGVkZWNvbmZpYW5jZXxneDoyMDUzNjAzZDMxMTZmNDcy


Prix “Esprit”

des Lauriers Verts de la Forêt des Livres 2008




Ayez confiance en votre étoile”

Mon père 1951



Prologue


La guerre venait de prendre fin, laissant Versailles béante de ses trous de bombes, accablée de ses morts, de ses malheurs encore chauds, incrédule. Bientôt, le destin désignait mon père pour qu’il arrêtât là sa part du chemin qui avait été la sienne dans la course de relais que constitue la vie. Il avait fait son devoir. Je découvrais brutalement l’injuste drame de la mort, la mort du père, l’absence. Avant de nous quitter, il laissait à mon frère et à moi, en cinq mots le sésame qui désormais conduira ma vie: “Ayez confiance en votre étoile”. Quelle est donc cette étoile qui n’a jamais failli à sa mission ? Je compris bien vite qu’elle était la seule vérité qui vaille en ce monde trompeur, l’énergie de l’Esprit, l’Esprit qui éclaire, l’Esprit qui est tout, l’Esprit qui me guide.

Dans la liberté retrouvée de l'après-guerre, le parc du château, préservé des bombardements, fut mon recours d’adolescent, immense terrain d’explorations, de rêveries, de réconfort. Il y avait quelque part dans le parc un lion ou un sphinx, je ne sais plus, assis sur son socle de marbre, et portant sur son dos un enfant de bronze. J’ai retrouvé cette image dans le fond de ma mémoire, assortie du souvenir de l’étrange aventure que je connus alors.

Fis-je ce jour là un rêve éveillé ? J’étais à la place de l’enfant sur le dos de l’animal qui, d’un bond irrésistible, m’emportait dans les étoiles. La ville et son château disparaissaient et la terre s’enfuyait dans le noir.

(…)

II - Voyage au bout du monde


Une oasis de 100 milliards d’étoiles

Sommes-nous maintenant prêts à entreprendre, avec notre sphinx, le grand voyage dans l’inconnu ? Ce que nous allons découvrir est tellement inattendu qu’il faut, en partant, se blinder de modestie. Solidement agrippés à l’encolure de Pégase, nous filons par la pensée vers le Soleil. La vitesse est limitée à la vitesse de la lumière, un milliard de kilomètres à l’heure, de sorte que nous y serons dans quelques minutes.

Le Soleil est une grosse boule de gaz, hydrogène et hélium, un million de fois plus volumineuse que la Terre. Il y règne une température de près de six mille degrés à l’ombre... et de quinze millions en son centre. Même le sphinx ne pourra s’en approcher.

Le Soleil est une titanesque bombe thermonucléaire amorcée voici cinq milliards d’années. Sous l’effet de la chaleur, les noyaux atomiques d’hydrogène s’y agitent en tous sens avec une telle violence que, s’ils se heurtent, ils fusionnent entre eux pour former des atomes d’hélium avec un dégagement considérable d’énergie et de rayonnement. Et pourtant, l’espace vide entre les noyaux est si grand que chacun a une chance infime d’en rencontrer un autre, mais le nombre de noyaux est si démesuré qu’il s’y produit à chaque instant un nombre colossal de collisions. Cinq cent millions de tonnes d’hydrogène sont ainsi “brûlées” chaque seconde pour notre confort. On a cependant calculé qu’il resterait des réserves pour cinq milliards d’années.

Prochaine station, Proxima, dans la constellation du Centaure, notre plus proche voisine. Elle n’est qu’à quarante mille milliards de kilomètres ! À la vitesse de la lumière, nous y serions dans quatre ans, un voyage de quatre années-lumière. Mais le sphinx, s’il le faut et par autorisation spéciale, peut s’affranchir de cette limitation, ne voyage-t-il pas à la vitesse de la pensée ? Avec lui nous irons au bout de la lumière, là bas d’où sont parties, il y a bien longtemps, les images qui nous parviennent aujourd’hui, ou qui nous parviendraient, si nos yeux et nos télescopes n’étaient pas si médiocres.

En chemin, peu de choses, de vastes espaces sidéraux, noirs et glacials, quelques rares aérolithes, des rochers, des grains de sable, mais une quantité de radiations en tous sens, des électrons, des neutrinos etc. Poursuivant notre odyssée, nous dépassons Proxima, la prochaine étoile est à quatre autres années-lumière. Nous croisons des étoiles naines et des géantes. Certaines n’ont pas plus de quelques kilomètres de diamètre, d’autres plusieurs milliards de kilomètres. Certaines sont cent mille fois moins brillantes que le Soleil, d’autres rayonnent des centaines de milliers de fois plus. Paradoxalement, les plus petites sont les plus denses, une poignée de matière de petite étoile peut peser des centaines de millions de tonnes. Toutes sont accompagnées de planètes éteintes qui gravitent en tous sens.

Poursuivant encore, nous croisons des centaines, des milliers, des millions, des milliards d’étoiles. Et puis,

(…)

Au fond des grottes

Mais voici que dans sa course, Pégase nous fait découvrir bien plus étrange encore. Voici qu’une étoile effondrée est si dense, les forces de gravitation qui l’écrasent, si gigantesques, que son écroulement sur elle même ne s’est pas arrêté, comprimant indéfiniment la matière, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien..., rien sauf l’énergie gravitationnelle qui persiste, seule et toute puissante. Un trou de néant matériel où toute matière qui s’approche s’engloutit à jamais, un trou noir.

(…)

L’idée de ces trous noirs est terrifiante. L’un des plus énormes vient d’être observé à l’aide d’un télescope spatial. Bien au delà de notre galaxie, au cœur d’un lointain amas géant de galaxies. Il concentre en un volume infime, à l’échelle de l’Univers, la masse colossale d’un milliard d’étoiles. Il aspire à lui tout ce qui s’approche à moins de quelques centaines de milliers d’années-lumière. Il aurait ainsi avalé une bouchée de 300 millions de soleils, festin qui lui aurait quand même pris 100 millions d’années.

(…)

Qu’y a-t-il au delà de l’entrée de ces grottes noires ? Quel mystère se cache en leur tréfonds ?

(…)

Au sommet

Pégase, notre coursier de l’espace, doit cependant poursuivre son voyage. Il croyait atteindre le bord du monde, il n’y a pas de bord, tout n’était qu’illusion d’optique. Autour de lui l’Univers a fondu en un minuscule chaudron d’une chaleur colossale, des milliards de degrés, et d’une densité démesurée. De toutes parts il est bombardé de projectiles inconnus, des grains d’une matière naissante, les quarks, premières matérialisations de l’énergie qui l’entoure. Un tourbillon irrésistible l’entraîne, tel un typhon démesuré. Il est un pantin désarticulé avalé par le point origine, étiré, malaxé, dématérialisé.

(…)

Alors, tel un alpiniste exténué, dans un ultime effort, il se dresse et plante son drapeau au bord de l’au-delà, la bannière d’une Humanité émerveillée et inquiète, qui là bas, dans sa vallée, dans quinze milliards d’années, dans l’espace et dans l’avenir, saura que de ce sommet descend la Vie, comme un torrent dévalant les pentes du temps apporterait l’Esprit.

(…)

III - Au cœur de la matière


Entrée en matière

La matière de tout objet familier nous apparaît compacte, pleine, continue. Une dune de sable également, vue de loin, nous apparaît monolithique. Il faut s’en approcher pour découvrir qu’elle est constituée de grains de sables juxtaposés laissant finalement entre eux plus d’espace vide qu’ils n’en occupent eux-mêmes. Que l’observateur réduise son échelle à la dimension du millième d’un grain de sable, et il pourra sans difficulté pénétrer dans le tas et y évoluer entre les grains. Mais peut-il espérer pénétrer à l’intérieur de l’un de ces grains ?

Nous avons abandonné notre coursier de l’impossible, là-bas à 15 milliards d’années-lumière. 15 milliards d’années nous en séparent dans le temps, 150 mille milliards de milliards de kilomètres nous en séparent dans l’espace. Là bas, ni le temps ni l’espace n’existent, il n’y a qu’un point immatériel sans âge et sans dimension, mais un point où convergeait toute l’éternité et toute l’infinitude de l’Esprit qui est Un et qui est Tout.

(…)

La grande illusion

À ce stade de notre exploration de l’infiniment petit, nous découvrons un autre monde, nos repères terrestres n’ont plus cours, la physique classique devient inopérante. Sur Terre, nous étions bien persuadés que ce monde était fabriqué de matière et d’ondes, et rien d’autre. La matière était agglomérat de corpuscules, des entités toutes petites, localisables ici ou là, susceptibles de décrire des trajectoires, de s’entrechoquer, de s’assembler pour constituer des molécules puis des objets ou des organismes vivants. Les ondes étaient vibrations non localisées, susceptibles d’occuper tout l’espace, n’ayant pas de trajectoire, mais pouvant se superposer, s’additionner.

Voici que dans le monde de l’infiniment petit, les particules sont à la fois l’un et l’autre, et se comportent tantôt d’une façon, tantôt de l’autre. La particule est à la fois la vague et le bouchon, non pas tantôt l’une, tantôt l’autre, non pas l’une plus l’autre, mais une entité inconnue qui sait se comporter comme l’une et comme l’autre, et que notre imagination ne peut concrétiser, un véritable autre monde.

(…)

IV - Aux sources de la vie


Quelques milliards de cellules

Aux portes des infinis, aux limites des temps, dans le néant de la matière, Pégase n’a rencontré que l’inerte du vide empli de l’énergie de l’Esprit. Mais alors la vie, où faut-il la chercher ? Il doit bien y avoir quelque part un début à l’histoire ! Pégase est-il passé à côté ? Eh bien retournons voir, mais cette fois en nous introduisant dans l’intime complexité du plus mystérieux chef d’œuvre de cette création, notre corps vivant.

Celui-ci se présente comme une construction savante, un assemblage de milliards de cellules infinitésimales, semblables à des bactéries. Toutes ces pièces sont reliées entre elles par les mêmes forces que celles qui assemblent le cosmos. Toutes ces machines vivantes sont construites sur les mêmes plans, les mêmes connexions intimes d’une complexité inouïe. Cette forme se meut, va et vient, peut agir sur son environnement, se multiplie et meurt, peut se détruire ou se réparer, se nourrit de ses semblables. On appelle ce phénomène la vie. Pégase en trouvera-t-il le secret ?

(…)

Théophobie

Avec Pégase, nous avons fouillé l’intimité de notre corps, jusqu’au fond de cette étonnante cellule, de ses dix mille milliards de semblables. La vie qui nous anime, concept que personne n’a vraiment défini, s’y manifestait, pour la première fois à notre perception, en ces unité laborieuses. Magnifique avancée de la science que la connaissance désormais de cette machinerie incroyable de la cellule, ses codes et ses décodeurs, sa mémoire et ses bases de données, ses logiciels et ses process étonnamment intelligents.

Pour autant, avons nous découvert la recette de la fabrication de la vie ? Le lieu où l’inerte deviendrait vivant ? Le creuset des alchimistes ? La cellule, seule, est-elle vivante ? Auquel cas, un virus est-il vivant, un globule rouge est-il vivant ? Ou bien, la vie commence-t-elle à partir de plusieurs cellules associées, c’est à dire un organisme ? Mais alors qu’en est-il de la bactérie, organisme unicellulaire ? Enfin la cellule est-elle le premier constituant vivant chronologique ? Dans ce cas ses composants sont inertes, et comment ces corpuscules inertes acquièrent-ils dans la cellule, le label de vivant à partir de ce qui semble bien se limiter à des réactions chimiques ?

(…)

VI - L’homme est un sanctuaire


L’homme est attiré en haut

Pourquoi l’organisme humain, s’il n’était que la juxtaposition sous une enveloppe commune, d’une dizaine de milliers de milliards de cellules, de quelques dizaines de milliards de milliards de milliards de particules, aurait-il un devenir, que n’annulerait pas la chaotique indifférence de ses milliards de composants ? Pourquoi aurait-il une conscience qui l’oriente, une âme qui l’entraîne ?

Que s’est-il passé, qui a fait gravir aux premières constructions de la Pensée créatrice, aux premiers protoorganismes aléatoires, cette immense marche qui les fera accéder un jour, à la conscience que nous avons aujourd’hui de notre existence, qui les fera acquérir la complexe intelligence de l’être humain qu’ils sont devenus ?

Nous avons fouillé avec Pégase jusqu’aux tréfonds de l’infime et n’avons pas trouvé les tables de la loi. Toutes les voies empruntées conduisent à la même découverte, l’éclatante vision d’une Pensée originelle, d’où provint l’énergie, le temps et l’espace, qui crée puis constate.

Mais pourquoi faut-il que nous cherchions toujours l’explication vers le plus petit ? Pourquoi la loi serait-elle dans l’infime ? Pourquoi la science, recherchant la raison des choses se dirige-t-elle toujours vers le microscopique ? S’il existe une loi qui engendra la musique de Mozart, la trouvera-t-on dans l’analyse de plus en plus fine de chacune de se notes, de ses vibrations disséquées à l’extrême ? Le mystère de la Joconde est-il visible dans l’examen au microscope de chaque atome de sa peinture ? Les calculs du viaduc de Millau se cachent-ils dans les grains de ciment qui en lient le béton ?

(…)

La genèse de Dieu

Ce jour là, lorsque tout aura abouti, au delà de la question métaphysique de Leibniz: “Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?”, il sera possible d’ajouter: “Pourquoi reste-t-il quelque chose plutôt que rien ?”, ou plus exactement: “Pourquoi reste-t-il quelqu’Un plutôt que rien ?”

Ce jour là, l’Homme, s’il est allé jusqu’au bout de son destin, sera en face de la réponse: il sortira du miroir pour se confondre avec l’Être dont il était l’image déformée.

Un Être, l’Esprit, la Pensée, Dieu pour les croyants, eut le désir ou la nécessité d’inventer l’espace-temps de notre Univers, et d’y répandre son amour. Une information mathématique, pour les non croyants, totale, universelle et contenant tout, jaillit on ne sait pourquoi dans l’infiniment petit du zéro originel. Ne nous querellons pas sur ces deux visions d’une même énigme, elles conduisent aux mêmes questions.

(…)

Épilogue


J’ai voulu revoir le sphinx de mon enfance. Plus d’un demi siècle s’est écoulé depuis qu’enfant, il me fit découvrir l’insondable profondeur du ciel. Il est encore là, sur son muret de marbre, objet inanimé que personne ne regarde, il y a tant à voir aux alentours. L’enfant de bronze s’agrippe toujours à sa crinière, comme pour le chevaucher à nouveau et repartir vers de nouvelles découvertes au mépris de l’espace et du temps.

Ensemble, cher lecteur, nous avons franchi l’immensité des cieux jusqu’à l’horizon de l’Univers. La matière s’est enfuie, le temps s’est arrêté, l’espace a disparu, nous avons buté sur le début du Monde, le point immatériel où, il y a quinze milliards d’années, s’est engouffré l’Esprit.

Nous avons fouillé l’insondable profondeur de la matière jusqu’au mur ultime de la petitesse. Si petit que la particule elle-même s’y sublime en vibrations d’énergie. Le zéro avait rejoint l’infini, l’infime accostait à l’immense, l’Univers est fermé, sans issue.

Nous avons cherché au cœur de la vie, au fond de nos cellules et de leurs milliards de milliards de particules affairées. Nous y avons lu le génie d’une Pensée fulgurante, le germe de la vie et de la matière, l’énergie qui emplit tout.

Ensemble, nous avons cherché cette étoile, celle en qui j’ai mis ma confiance et qui ne m’a jamais déçu. Elle s’enfuyait, insaisissable.

Alors, revenu aux pieds de mon sphinx, j’ai levé les yeux et suivi son regard lointain. Dans la sixième dimension, la dimension de l’amour, mon étoile était là, devant moi, ardente lumière qui attendait l’Humanité.


Bibliographie


Claude ALLÈGRE: “Un peu de science pour tout le monde”- Fayard

Jean-Claude AMEISEN: “Apologie du suicide cellulaire”

Charles AUFFRAY & Louis-Marie HOUDEBINE: “Qu’est-ce que la vie ?”- Le Pommier

John D. BARROW: “La grande théorie”- Flammarion

Igor et Grichka BOGDANOV: “Avant le Big Bang”- Grasset

André BRAHIC: Enfants du Soleil - Odile Jacob

Jules CARLES: “Les origines de la Vie”

Gilbert CESBRON: “La regarder en face”- Laffont

Gabriel CHARDIN & Marc DÉJARDIN: Dans “La Recherche avril 2001”

Pierre CHAUNU: “L’obscure mémoire de la France”- Perrin

d°: “La violence de Dieu”- Laffont

Paul COUTEAU: “Le grand escalier”- Flammarion

Bernard DEBRÉ: “Le courage de dire non” chronique Le Figaro 11/2004.

Laurent DEGOS: “Promenade à l’intérieur de la cellule”- Le Pommier

Derek DENTON: “L'émergence de la conscience”- Flammarion

Albert EINSTEIN: “Conceptions scientifiques”- Flammarion

Sœur EMMANUELLE: “Vivre, à quoi ça sert?”- Flammarion

Jean FOURASTIÉ: “Ce que je crois” - Grasset

Murray GELL-MANN: “Le quark et le jaguar”- Flammarion

Stephen Jay GOULD:” Evolutionary Progress”

Pierre-Paul GRASSÉ: “L’Homme en accusation” - Albin Michel

John GRIBBIN. “Le chat de Schrödinger”- Flammarion

Jean-Pierre GUÉNO & Yves LAPLUME: “Paroles de Poilus” Librio

Jean GUITTON, Grichka & Igor BOGDANOV: “Dieu et la science”- Grasset

Stephen HAWKING: “Une brève histoire du temps”- Flammarion

Julian HUXLEY: “Création by Évolution”

Albert JACQUARD & Axel KAHN: “L’avenir n’est pas écrit”- Bayard

Albert JACQUARD: “L’équation du nénuphar”- Calmann Lévy

Robert JASTROW: “Dieu et les astronomes”

Jean Paul II, 2004

Étienne KLEIN: “Petit voyage dans le monde des quanta” - Flammarion

Marc LACHIÈZE-REY: “Au delà de l’espace et du temps”- Le Pommier

d°: dans “La Recherche avril 2001”

Emmanuel LE ROY LADURIE - Le Figaro 3 mars 2005

Cardinal Henri de LUBAC: “La pensée religieuse du

Père Teilhard de Chardin”- Éditions du Cerf.

Jean-Pierre LUMINET: “Les trous noirs”- Belfond

Sven ORTOLI & Jean-Pierre PHARABOD: “Le cantique des quantiques”- La Découverte

Roger PENROSE: “Les deux infinis & l’esprit humain” - Flammarion

Père André RAVIER: ”Le corps de Sainte Bernadette”

Hubert REEVES, Joël de ROSNAY & Yves COPPENS: “La plus belle histoire du monde”- Éditions du Seuil

Hubert REEVES: “Dernières nouvelles du cosmos”- Éditions du Seuil.

Joël de ROSNAY: “L’aventure du vivant”- Éditions du Seuil

Pierre ROUSSEAU: “De l’atome à l’étoile”

Rudy RUCKER: “La quatrième dimension”- Éditions du Seuil

Erwin SCHRÖDINGER: “Physique quantique et représentation du monde”- Éditions du Seuil

Georges SMOOT: “Les rides du temps”- Flammarion

Pierre TEILHARD DE CHARDIN : “Comment je crois”- Éditions du Seuil

d° : “Hymne de l’univers”- Éditions du Seuil

d° : “Les directions de l’avenir”- Éditions du Seuil

d° : “Le milieu divin”- Éditions du Seuil

d° : “Science et Christ”- Éditions du Seuil

Denis TILLINAC: “Le Dieu de nos pères”- Bayard

Karol WOJTYLA: “En esprit et en vérité” - Le Centurion

TRINH XUAN Thuan: “La mélodie secrète”- Gallimard.

d° “Un astrophysicien”- Flammarion